Le coursier de Valenciennes de Clélia Anfray
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Aïe, aïe, aïe
Un homme s'acquitte de sa promesse de transmettre les derniers mots d'un camarade de déportation à sa veuve quelques années après la fin de la guerre.
Or ce courrier comporte également la désignation de celui qui le dénonça. Avec la famille le personnage part à la recherche du responsable.
Livre sur les rapports humains et sur la notion de devoir.
Après la promesse implicite des deux bonnes premières pages où nous accompagnons le personnage jusqu'au seuil de sa destination, le livre se désagrège subitement.
Un livre qui démontre encore une fois qu'écrire un livre ne suffit pas pour faire de la littérature. Il est possible qu’il y ait des trous dans mon résumé, tellement j’ai dormi en lisant ce livre.
Les éditions
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Le coursier de Valenciennes [Texte imprimé], roman Clélia Anfray
de Anfray, Clélia
Gallimard / Blanche
ISBN : 9782070138371 ; 12,09 € ; 22/08/2012 ; 148 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (2)
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Tout est dans la finesse
Critique de Yotoga (, Inscrite le 14 mai 2012, - ans) - 31 janvier 2013
Les thèmes de la confiance, de la trahison et de la renaissance d'une génération après la décimation d'une autre peuvent être découverts entre les lignes, ne sont pas évidents mais se trament dans la tête du lecteur après avoir posé le livre.
J'ai apprécié le style de l'auteur, tout en finesse, des descriptions de scènes qui grâce à de tout petits détails transposent le lecteur directement dans l'ambiance. L'auteur réussit à nous faire sentir la pluie dégouliner dans la nuque, alors qu'on est bien au chaud dans son lit...
Personnellement, l'usage de comparaisons pronominales (que je préfère) me sont très agréables. Par exemple, page 13 : "Devant l'établissement, trois lycéennes stationnaient sous un grand parapluie demi-deuil (...) Une grande bringue engoncée dans un corps tout brun était particulièrement loquace. Perchée sur ses deux cannes tordues qui avaient manifestement poussé trop vite, elle avait des airs de héron garde-boeuf."
De plus, les descriptions de la ville de Valenciennes sont variées et plaisantes et donnent envie de découvrir ce coin de France.
Le fond est réduit, pour laisser plus de place à la forme... Un beau texte à conseiller.
Vengeance primaire sans surprise
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 27 octobre 2012
Simon, un représentant en chaussures juif du centre du Puy-de-Dôme qui aurait voulu être artiste peintre, 6 ans après la fin de la 2ème guerre mondiale pendant laquelle il a été prisonnier dans un camp de travail, se décide à porter à la femme de Pierre Weill, compagnon d’infortune qui leur récitait des poésies et en composait, l’enveloppe que ce dernier lui a remis pour sa femme avant qu’il ne disparaisse. Il a retrouvé sa famille qui a changé de nom et s’appelle Viéville à Valenciennes et entreprend le voyage pour s’y rendre. Là, il trouve une maison bourgeoise et remettra l’enveloppe à la belle-sœur de Pierre (puisque sa femme est morte déportée) qui élève leurs enfants devenus de jeunes adultes. Elle contient une lettre d’amour à sa femme et le nom du douanier qui les a trahi.
IF-1012-3966
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