Alix senator, tome 1 : les aigles de sang
de Valérie Mangin (Scénario), Thierry Démarez (Dessin)

critiqué par Hervé28, le 29 septembre 2012
(Chartres - 55 ans)


La note:  étoiles
Un Alix plus adulte
Je ne suis guère un adepte de la série mère « Alix » de Jacques Martin. J’en ai lu pas mal mais les seuls souvenirs qui m’en restent sont « la griffe noire » ou encore »les légions perdues » .En outre, les autres bandes dessinées signées Valérie Mangin ne m’avaient guère convaincues. Mais là, j’ai adhéré pleinement à ce projet, très médiatisé et attendu pour cette rentrée 2012 .
Loin de décrier, comme certains l’idée d’un Alix plus vieux, je trouve l’idée excellente. (A une époque avec « le Dernier chapitre » Didier Convard et André Juillard avaient déjà vieillis certains héros de bd).
Thierry Démarez nous présente une vision de la Rome Antique assez éloignée de celle des « aigles de Rome » ou encore de « Murena», une vision certes plus aseptisée, mais en tout cas bien dessinée, avec une très belle mise en couleur.
Le scénario de Valérie Mangin s’inscrit parfaitement dans l’histoire d’Alix, avec des recoupements avec « le tombeau étrusque », par exemple. Il faut lire cette aventure comme un polar, une enquête policière au temps de l’Empereur Auguste.
En plus, pour ne pas gâcher son plaisir, cette histoire peut être lue comme un one shot, même si un « fil rouge » va parcourir les trois premiers volumes.
Une bd classique, qui pour ma part de m’a pas du tout déçue.
Je recommande la lecture dans la version « tirage de luxe » , qui possède un cahier historique de quelques pages tout à fait éclairant sur cette période.