Pauvre Miss Finch : Une histoire de famille
de W. Wilkie Collins

critiqué par Kirioul, le 7 avril 2013
( - 36 ans)


La note:  étoiles
L'amour aveugle
C’est le point de départ de ce roman victorien. On y découvre Lucilla, jeune femme pure et innocente, aveugle depuis l’âge d’un an. Celle-ci s’amourache du jeune et timide Oscar dont elle ne connait que la belle voix et l’aimable toucher. S’ensuit ensuite un incroyable complot…
"Pauvre Miss Finch" est le troisième roman de Collins que je dévore (après La dame en blanc et Basil), et je ne suis toujours pas lassée de l’ingéniosité de l’écrivain quant à nous tenir en haleine jusqu’à la fin. Le caractère à la fois incroyable et plausible des évènements qui nous sont contés fait que nous ne savons jamais à quoi nous en tenir.
Ce roman met l’accent sur l’enfermement de la femme dans les convenances : Lucilla , aveugle, semble plus libre face aux préjugés et donc audacieuse pour l’époque. Elle est également mise à l’épreuve face à la duplicité et l’hypocrisie de ses proches. Enfin, ce roman répond à cette question : Doit-on aimer une personne parce qu’elle répond aux critères de perfection dictés par la société ou parce qu’elle est bonne et sincère ?