Comment ne pas être une mère parfaite, ou, L'art de se débrouiller pour avoir la paix de Libby Purves

Comment ne pas être une mère parfaite, ou, L'art de se débrouiller pour avoir la paix de Libby Purves
( How not to be a perfect mother)

Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Psychologie

Critiqué par Leïa, le 11 décembre 2002 (Montréal, Inscrite le 15 février 2001, 47 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (50 844ème position).
Visites : 3 907  (depuis Novembre 2007)

L'art de se déculpabiliser

J'ai terminé ce livre de Libby Purves et honnêtement, j'ai été déçue. Au début je trouvais ça drôle sa façon d'amener le thème de la maternité mais après quelques chapitres, la redondance frappe. On comprend assez vite le principe qui veut qu'on s'accepte comme être humain et qu'on cesse d'aspirer au rôle de Superwoman...
J'ai donc lu la deuxième partie du livre en diagonale. C'est tout de même intéressant mais comme dans tout livre qui traite de psycho, il faut en prendre et en laisser. D'ailleurs, j'ai beaucoup apprécié le ton humoristique du livre qui fait qu'on arrive à se reconnaître dans certains passages du livre.

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Les éditions

  • Comment ne pas être une mère parfaite [Texte imprimé], ou l'art de se débrouiller pour avoir la paix Libby Purves [trad. de l'anglais par Claire Joly] [dessins de Viv Quillin]
    de Purves, Libby Quillin, Viv (Illustrateur) Joly, Claire (Traducteur)
    Pocket / Presses pocket (Paris).
    ISBN : 9782266064606 ; 0,97 € ; 01/01/1996 ; 254 p. ; Poche
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Pas d’accord avec sa vision de l’enfant

5 étoiles

Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 4 avril 2006

Après avoir ri aux premiers traits d’humour de Libby Purves qui cherche à déculpabiliser les jeunes mamans, je me suis lassée de ce ton volontairement « irrévérencieux » à l’égard des bébés. Bien sûr, l’auteur fait œuvre salutaire en insistant sur le fait que, puisque personne ne peut prétendre à la perfection, autant ne pas essayer et donc ne pas se sentir frustrée de ne pas obtenir le diplôme de la mère parfaite. Et Libby Purves de nous donner toute une série de « trucs » pour ne pas nous laisser envahir par nos chérubins ou petits monstres, c’est selon. Ce qui m’a déplu, c’est l’impression que donne finalement ce discours qui vise à préserver l’indépendance de la maman avant tout : l’impression que le bébé passe après soi-même. Je préfère la vision du docteur Grandsenne (« Bébé dis-moi qui tu es »). Celui-ci tient un discours à l’opposé : il faut accepter de voir sa vie chamboulée par le bébé, accepter d’être éveillée plusieurs fois par nuit par un petit ogre, accepter de réduire ses activités personnelles, AU DEBUT. Ensuite, viennent les limites, l’éducation. Mais dans un premier temps, se faire à l’idée que rien ne sera plus comme avant au point de vue pratique (affectivement, cela semble assez évident). Or, Libby Purves instille une autre vision de l’enfant, comme s’il dérangeait ses parents. (Ben, fallait réfléchir avant !) L’enfant devient alors cette personne rapportée, ce surplus, un poids, on « fait avec », tout en essayant de limiter au maximum les aspects plus difficiles perçus comme une entrave à la liberté des parents. Et la jeune maman en moi de hurler : noooooooooon !!!! L’enfant d’abord, moi après, en tout cas au début. Prendre l’air de temps en temps ? Bien sûr. Il ne s’agit pas de sacrifier ma vie de femme-amante-prof-copine pour mon enfant, mais de la mettre entre parenthèse pendant quelques mois, le temps que mon bébé se soit nourri de moi, le temps nécessaire à ce qu’il se sente en pleine sécurité affective. Alors, et alors seulement, je repenserai à moi.

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