Azincourt
de Bernard Cornwell

critiqué par Patman, le 25 octobre 2012
(Paris - 62 ans)


La note:  étoiles
Hook fait un crochet par la Picardie...
Nicholas Hook, forestier au service d'un nobliau anglais, se voit contraint de fuir son pays pour échapper à une vendetta. Enrôlé comme archer mercenaire pour le compte des Bourguignons, il réchappe miraculeusement au massacre qui suit la prise de Soissons par le roi de France. Il sauve aussi la vie d'une jeune nonne, Mélissande, fille d'un cruel seigneur français. Rentré en Angleterre, il se joint aux troupes d'invasion menées par Henri V d'Angleterre, bien décidé à reconquérir "son" trône. Après le siège d'Harfleur, les troupes minées par la maladie tentent de remonter à marche forcées vers Calais pour rembarquer, mais l'immense armée du roi de France attend la petite troupe dans la plaine d'Azincourt...

Un bon roman d'aventure médiévale dont Bernard Cornwell a le secret, lui à qui l'on doit déjà quelques belles pages épiques sur les invasions normandes, Arthur ou la chevalerie. On s'attache facilement aux personnages de Nick et de sa belle Mélissande, les méchants (tant Anglais que Français) sont bien typés également, bref, un excellent divertissement sous couvert de roman historique. La fin du livre est bien sûr consacrée à la bataille en elle même (25 octobre 1415) avec une longue et précise description du combat et des raisons de l'échec français (30.000 hommes frais et lourdement équipés furent décimés par 6000 Anglais affamés et épuisés).
A lire...