Effectivement, l'écriture n'est pas le fort de l'auteur ! Le style est mauvais, et la traduction n'améliore en rien ce côté du roman (quel verbe US est traduit par clôturer ? Répartiteur n'existe pas en Français ? Quand il s'agit d'une femme, ce n'est pas "las", mais "lasse", etc. C'est bien la peine de s'y être mis â deux pour traduire ça !). La construction du roman est pitoyable. L'action commence réellement chapitre 7 (sur 49 !) ; cette longue introduction aurait pu tenir en un seul chapitre si l'auteur avait su écrire. Tout au long du roman, il y a de nombreuses répétitions et beaucoup de digressions oiseuses, preuve de la grande aptitude de l'auteur à presser un citron sans jus.
Dans le fond, l'idée de départ est intéressante. Dommage que ce ne soit resté qu'à l'état de synopsis avec des bafouillis hésitants pour meubler. Manque d'imagination pour consolider la trame. Notamment, le "détective" (se) pose beaucoup de questions sans jamais tenter d'y répondre alors que le lecteur a plusieurs voies plausibles, et quand il amorce des prémices de réponse (chapitre XXII), c'est dans un sens unique, sans aucune alternative et sans aucun doute possible.
Bref, une lecture dont on peut se passer.
Homo.Libris - Paris - 59 ans - 2 août 2017 |