La vérité sur l'Affaire Harry Quebert de Joël Dicker
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Moyenne des notes : (basée sur 85 avis)
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Qui était Nola Kellergan ?
En voiture , au début du mois , j'écoutais la radio et dans une émission littéraire un libraire s'enthousiasmait pour un livre d'un jeune auteur Suisse de 27 ans dont je n'avais jamais entendu parler . Mais il était tellement dithyrambique que je me suis décidé à aller voir sur internet de quoi il en retourner , j'ai lu de bonnes critiques donc je me suis décidé à le lire . Et j'ai bien fait !
Tout d'abord c'est le genre de sujet qui me tente , et puis j'aime bien la Nouvelle-Angleterre où l'action se déroule , ayant déjà mis les pieds régulièrement depuis 20 ans avec Stephen King .
L'histoire ? Nous sommes en 2008 lors de l'élection présidentielle américaine : Obama vs McCain . Marcus Goldman est un jeune homme de 30 ans , il a fait fureur avec son premier livre . Il est temps pour lui de sortir son deuxième livre mais oh ! horreur ! Il ne sait plus quoi écrire , il est 'atteint' du syndrome de la page blanche ! Il se décide finalement à aller voir Harry Quebert , écrivain célèbre dans tout le pays pour son livre Les Origines du Mal , sorti dans le milieu des années 1970 . Il a rencontré Harry dix ans plus tôt , il était venu à Aurora (New-Hampshire) en 1998 pour ses études , à cette époque Harry est professeur là-bas . Harry et Marcus commencent à se voir en dehors des cours, à faire de la boxe ensemble et Harry le pousse à écrire , lui apprend quelques astuces sur la littérature et par ricochet sur la vie . Marcus sort son livre et c'est le succès . en 2008 il décide donc à aller voir son mentor, qui l’accueille les bras ouvert et l'aide . Marcus découvre qu'Harry 30 ans plus tôt était tombé amoureux d'une adolescente . Il repart quelque temps plus tard , il apprend par les medias qu'Harry Quebert a été arrêté , emprisonné et inculpé pour le meurtre d'une certaine Nola Kellergan , 15 ans , disparue en Août 1975 et dont le corps a été retrouvé dans le jardin d'Harry , enterré .
Marcus comprend vite que cette Nola est la Nola de la lettre qu'il avait découverte quelques semaines plus tôt . Il ne croit pas en la culpabilité d'Harry et décide d'enquêter . Il part de New-York , et revient à Aurora . Il connaît bien cette ville et ses habitants , ce qui est un plus (et un moins) pour lui mais pour le moment ça l'aide .
Le livre se déroule en trois dimensions : en 2008 lors qu'Harry est en prison , Marcus en panne d'inspiration et qui enquête , en 1998 lors qu'Harry essaie d'inculquer à Marcus les ficelles de la littérature , et en 1975 lors qu'Harry tombe sous le charmes de Nola .
Au fur et à mesure , je me suis vraiment demandé qui était Nola Kellergan , car au final il y a un voile de mystère autour de cette gamine de 15 ans . Je me demandais sans cesse : qui est Nola Kellergan ? Elle est arrivée à Aurora avec sa famille quelques mois plus tôt d'Alabama , son père est révérend . Les week-ends elle travaille au Clark's que tient Tamara Quinn . Dans ce même Clark's Harry écrira Les Origines Du Mal , roman qui l'a rendu célèbre dans le milieu des années 70 , histoire d'un amour impossible . Jenny tombera amoureuse d'Harry mais ce dernier lui tombera sous le charme de Nola , mais il résistera , il sait que c'est impossible ; lui un homme de 34 ans , d'entamer une relation avec une gamine de 15 ans . N-O-L-A . Elle a 15 ans , blondinette aux yeux bleus , au fur et à mesure de son enquête Marcus tente de cerner cette gamine , et on comprend vite qu'elle n'était pas qui elle paraissait .
J'me suis même demandé où était tombé Harry ... C'est sombre mais Joël Dicker a su parsemer son livre d'humour , j'ai beaucoup ri avec la maman de Marc , qui veut voir son fils marié et ne comprend rien à la littérature , Tamara Quinn avec son mari Robert (Bobo) m'a aussi bien fait rigoler . J'ai aussi été étonnée , j'aime les auteurs qui ne font pas leur mijaurée et (heureusement) Joël Dicker ne le fait pas . en 1998 , c'est le scandale des infidélités de Bill Clinton , Harry en plein cours aborde le sujet , pour lui dès que les gens verront la bobine de Bill Clinton ils penseront Monica Lewinsky et que sa réputation est à toujours encornée (finalement pas si vrai car lors de ses conventions Clinton vient aider Obama , l'homme qui a réussit à relever l'économie américaine) s'ensuit une conversation assez loufoque entre Harry et Marcus sur le sujet . Qui fit jaser ;) Quand Joël Dicker a dit que Philip Roth l'inspirait , je n'ai pas été étonnée car le discours d'Harry m'a fait penser à ce que disait Roth sur le sujet dans La Tache .
Marcus réalise qu'il ne connaît finalement qu'une partie de la vie d'Harry , parfois il doute tout de même un peu de lui 'on ne sait jamais de quoi les gens sont capables . Surtout ceux que l'on croit connaître' ...
J'ai ri mais j'ai eu aussi de la peine pour Jenny qui aime Harry , mais celui-ci ne l'a jamais et par dépit elle a épousé Travis Dawn . Mais elle continue de l'aimer , et lui d'aimer Nola .
Joël Dicker analyse aussi le pouvoir de la presse , comment elle peut descendre un homme autrefois honoré en flèche en quelques phrases assassines , et le 'réhabiliter' en quelques phrases quelques jours plus tard , comme nous , nous jugeons parfois sans rien sans rien savoir de l'affaire ,de la vie des gens , comment cela s'est réellement passé . Car Harry aimait réellement Nola , non , il n'était pas un pervers , Nola , elle l'aimait . Il était tout à fait conscient que ce n'était pas vraiment viable , mais Harry dans le même temps a été naïf et imprudent . Les conséquences de sa disgrâce , sur ses livres (ôter des rayons des bibliothèques etc) m'a fait penser à Oscar Wilde et la conséquence sur sa vie et ses livres de ses amours interdits ...
Nous découvrons petit à petit que Nola était une gamine perdue , mais que personne n'a compris sa détresse . Elle n'a vécu que 15 ans mais sa vie a été très mouvementée . Pour Marcus chercher à comprendre cette gamine c'est aussi essayer de comprendre la vie , quand il cherche à comprendre Harry il s'interroge sur sa vie , et ce qu'il veut en faire . Difficile de ne pas ressentir de la compassion pour Harry , il a connu l'amour à 34 ans et 30 ans plus tard il sera toujours seul , attendant .
Il analyse également le monde de la littérature , des relations écrivain(e)s/éditeurs , avec leur agents . Barnasky d'ailleurs explique bien à Marcus comment cela marche , et j'ai bien aimé lorsqu'il lui explique comment nous , à travers les réseaux sociaux , faisons de la publicité gratuitement . Mais face à tel livre je suis plus consentante de faire de la pub gratis pour Joël Dicker car son livre est une tuerie !
J'ai eu du mal à le refermer , je n'avais pas envie de le refermer ! Comme dit Gahalowood à Marc (car sa femme a dévoré son roman) 'je vous déteste l'écrivain . Ma femme a lu votre bouquin , elle vous trouve beau et intelligent . Votre tête , à l'arrière de votre livre , a trôné sur sa table de nuit pendant des semaines . Vous avez habité dans notre chambre à coucher ! Vous avez dormi avec nous ! Vous avez dîné avec nous ! Vous êtes parti en vacances avec nous ! Vous avez pris des bains avec ma femme ! Vous avez fait glousser toutes ses amies ! Vous avez pourri ma vie !' , n'est-ce pas merveilleux lorsqu'on a du mal à se détacher d'un livre ?Pour moi , avec moi , Joël Dicker a su faire ça . Et effectivement même s'il est lourd il était dans mon sac pour aller bosser , quand j'allais dans ma famille , il était au pied de mon lit lorsque je dormais , j'en ai parlé autour de moi etc . Joël Dicker a réussit son pari , avec moi cela a fonctionné .
Vers la fin j'ai trouvé que le livre ralentissait mais c'est au final pour me rebondir . Et je me suis fait avoir , je n'en ai pas voulu à J.Dicker ;)
Grâce/à cause de Nola , je ne verrai plus les mouettes de la même manière , comme grâce/à cause d'Harry je ne verrai plus un frigo vide de la même la manière
Bref , je suis très contente qu'il ait reçu le Prix de l'Académie Française , avec ce prix cela m'étonnerait qu'il reçoive le Prix Goncourt , ce qui est dommage car ce livre est un bijou . J'ai mis cinq étoiles car c'est la plus haute note mais j'aurais facilement mis un 20/20 si j'avais pu . Un jeune auteur à suivre , il dit avoir plein d'idées , j'espère qu'elles sont de cette acabit . J'ai passé d'excellents moments avec Joël Dicker
Nola : N-O-L-A
Les éditions
-
La vérité sur l'affaire Harry Quebert [Texte imprimé], roman Joël Dicker
de Dicker, Joël
Éd. de Fallois / De Fallois poche
ISBN : 9782877068635 ; 9,20 € ; 28/05/2014 ; 700 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (84)
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Whoah
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 12 juin 2023
Bien écrit, très cinématographique avec ses flash-backs incessants (mais, malgré ça, le roman est super facile à suivre, on ne se perd pas dans l'intrigue), ce roman mérite tout son succès et le buzz qu'il a suscité. Peut-être qu'une seconde lecture s'avèrera décevante, mais en attendant, je ne peux que donner 5 étoiles.
Une intrigue à rebondissements
Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 71 ans) - 1 juillet 2022
Le scénario, complexe, n'est pas toujours facile à suivre ou plutôt il n'est pas toujours facile d'identifier les personnes. Cela peut être dû aux noms américains qui ne nous sont pas familiers et rendent donc les identifications difficiles.
En dehors de la trame, c'est une immersion dans une certaine Amérique, celle des grands espaces un peu désertiques où tout se sait, où New York et sa vie sont extrêmement loin. Le fait de faire agir ces personnes permet de bien mettre en évidence les rouages, les us et coutumes qui régissent ce pan de la société.
Pour les personnages, c'est un joli melting pot où chacun évolue en fonction de ses intérêts, ses objectifs, ses sentiments. Une bien belle analyse de tous ces comportements.
J'avoue avoir abordé cet ouvrage avec méfiance en raison de sa taille pouvant être le terreau de longueurs. Ce n'est nullement le cas. Les personnages évoluent progressivement selon leurs intérêts et les situations. Les rebondissements multiples sont parfaitement articulés selon un mécanisme parfaitement organisé.
L'écriture permet une lecture aisée, sans heurt. Les dialogues pertinents, reflètent totalement les inquiétudes, les tensions, les sentiments de chacun avec une tournure et un vocabulaire tout à fait cohérents avec la réalité, rendant l'adhésion du lecture encore plus forte.
Un très bon moment de lecture.
histoire d'amour à l'eau de rose
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 22 mars 2021
L’histoire se passe aux USA où les éditeurs sont sans cesse à l’affût d’écrivains sensationnels dont le livre permettra d’en faire un film à succès. Pour se faire, l’écrivain encaisse déjà une avance de 1 million de dollars sans avoir écrit une seule ligne.. C’est ça l’Amérique.
Le crime commis est celui d’une jeune fille de 15 ans dont quelques hommes sont amoureux, et surtout Harry Québert, un écrivain d’une trentaine d’années qui s’est retiré dans cette petite ville tranquille pour y écrire le roman de sa vie. Comme il provient de New York, la petite ville s’imagine qu’il est sûrement riche et célèbre, car il loue sur la plage, une villa hors de prix. Jenny, la jolie fille à marier du coin en bave pour lui. Mais il a jeté son dévolu sur Nola une adolescente de 15 ans.
S’ensuit une correspondance amoureuse entre les deux tourtereaux, mais excusez du peu, une correspondance digne d’adolescents attardés. Pour un homme cultivé de 30 ans comme Harry Québert, c’est un peu mince comme littérature.
Lorsqu’on découvre, quelque trente ans plus tard, le cadavre de Nola, enterré dans le jardin de Québert, d’homme adulé, il devient le paria de la ville et il part directement à la case prison.
Heureusement, l’écrivain est là pour faire découvrir la vraie vérité. On apprend une foule de choses sur cette adolescente Nola, des choses qui se seraient passées lorsqu’elle n’avait que 9 ans en Alabama et dont personne ne s’était inquiété jusqu’à présent.
De rebondissement en rebondissement avec quelques incohérences, en prime, on arrive tant bien que mal au bout de ce roman de plus de 600 pages
« Lorsque vous arrivez en fin de livre, offrez à votre lecteur un rebondissement de dernière minute. Parce qu’il faut garder le lecteur en haleine jusqu’au bout. C’est comme quand vous jouez aux cartes : vous devez garder quelques atouts pour la fin »
Ouf !
Critique de Saint Jean-Baptiste (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 88 ans) - 18 septembre 2020
Alors j’ai tourné les pages, je n’ai pas vu les longueurs, les répétions, les fautes d’accord, j’ai avalé le livre et… ouf ! je me suis régalé.
j'ai adorée ;-)
Critique de Zazounettes (, Inscrite le 28 novembre 2018, 57 ans) - 28 novembre 2018
merci à l'auteur pour ce livre !
je l'ai dévoré et j'ai été bluffée par la fin ! oui oui !
il passe en série actuellement sur France 1, les mercredis !
et personne ne peut n’empêcher de regarder la télé et aucun bruit dans la maison !
j'ai les 2 autres livres et voulais retrouver la magie de ce livre mais non tant pis ils étaient bien aussi !
j'ai adoré son épilogue à la fin et j'étais tel que dit à ne pas vouloir finir le livre tellement je ne voulais pas perdre les personnages, ça c'est le signe d'un bon livre ;-)
merci l'auteur et bonnes continuations et surtout laissez Yann Moax et ses critiques ;-)
salutations
isabelle
Page turner
Critique de Botchman (, Inscrit le 23 août 2009, 52 ans) - 17 septembre 2018
A tenter
Critique de Nomade (, Inscrite le 14 février 2005, 13 ans) - 3 juin 2018
La vérité sur la vérité...
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 13 mai 2018
La vérité ? Un bon roman de plage.
Les mouettes d'Aurora vs Les Origines du mal
Critique de AmaranthMimo (, Inscrite le 25 mai 2013, 34 ans) - 17 juillet 2017
J'ai trouvé le style intéressant mais un peu confus avec toutes ces bribes d'informations déroulées à des moments différents, même si à la fin toutes les pièces du puzzle se réunissent je ne peux m'empêcher que c'est un drôle de puzzle. Certaines digressions m'ont semblé un peu longues, certains éléments sortis du chapeau sont très étranges : beaucoup de secrets et de non dits que l'on découvre au fur et à mesure, une logique improbable et qui clairement ne mèneront à rien.
Il y a également plusieurs pistes que l'on souhaite nous en tant que lecteur voir avancer et bizarrement elles restent à l'écart pour resurgir plus tard. (Je me rappelle avoir dit plusieurs fois dans ma voiture "j'en étais sûre, je le savais....").
En bref, un beau moment de lecture que je garderai probablement en mémoire un long moment mais qui m'a semblé trop baratiné, la simplicité est parfois plus intéressante !
Boing boing boing
Critique de Gotié (, Inscrit le 17 janvier 2016, 45 ans) - 5 décembre 2016
C'est quand même un peu une arnaque... On a même l'impression qu'il aurait pu ajouter 500 pages de plus, juste pour nous tenir en haleine...
Sentiment mitigé
Secrets d'écrivains
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 27 août 2016
Malgré le battage entourant ce livre je savais seulement qu'il s'agissait d'une enquête pour réhabiliter la réputation d'un homme. J'ignorais qu'il s'agissait d'une histoire d'écrivains et d'écriture. Que la vérité recelait des vérités.
Le roman est très agréable, sa construction non linéaire très dynamique. C'est souvent drôle. Parfois émouvant. Le lecteur n'a pas le temps de souffler. L'auteur nous embarque habilement dans son histoire et ne ménage pas ses effets. Les évènements sont ressassés, les angles de vue changent, les rebondissements abondent. Jusqu'aux dernières pages. A la limite de l'excès.
Histoire captivante
Critique de Didoumelie (, Inscrite le 5 septembre 2008, 52 ans) - 20 août 2016
Au-delà de l'intrigue - qui reste toujours sous-jacente - et de tous ses fastes (tout a été dit dans les précédentes critiques), et sans rien dévoiler, on gardera de cette œuvre une belle histoire qui lie Marcus à Harry, doublée d'une vraie réflexion sur le métier d'écrivain et ses difficultés.
A lire pour passer un bon moment !
surprenant
Critique de Baronne50 (, Inscrite le 6 juin 2016, 52 ans) - 7 juin 2016
J'ai adoré!
Pas conquis ...
Critique de Edgar Labelette (, Inscrit le 30 juillet 2009, 43 ans) - 28 avril 2016
Il y a évidemment beaucoup de bons passages mais rien de révolutionnaire. Dans ce style, il y a mieux, voir beaucoup mieux (sûrement les auteurs qui ont inspiré J.D) ...
Je dirais même que, point de vue de l'intrigue, on sait qu'on ne peut pas faire confiance à l'auteur car on sent qu'il va sortir une flopée de lapins de son chapeau, les uns après les autres et jusqu'à la fin.
Une fois la "solution" connue, je n'ai pas pu trouver ça vraisemblable.
Je veux bien qu'on me 'retourne' sans cesse à conditions d'être plausible au final.
Fatalement, on a envie d'aller jusqu'au bout sur ce point c'est réussi. Je peux comprendre qu'on soit bluffé. Dans mon cas, j'ai vu le jeu de mon adversaire donc je ne l'ai pas suivi.
Puis, c'est vrai que ce roman dégage une certaine suffisance qui dérange parce qu'il n'est pas parfait ...
Un bon thriller
Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 13 avril 2016
Impossible à lâcher
Critique de JoshWB (, Inscrit le 13 décembre 2010, 35 ans) - 4 avril 2016
"Un bon livre..."
Critique de Coper (, Inscrite le 2 octobre 2014, 41 ans) - 3 février 2016
Cette dernière leçon résume bien le livre !!
Donc, oui, j'ai regretté d'avoir tourné la dernière page, quitté Harry, Marcus et les autres...
J'ai beaucoup aimé cette lecture et je la recommande car Joël Dicker a le mérite, selon moi, d'innover dans le style "thriller", ça change, c'est rafraichissant, contemporain et intelligent.
Le seul bémol qui enlève 1 étoile : il y a parfois des répétitions dont je me serais bien passée dans un si gros pavé.
Comment sublimer une histoire glauque et malsaine
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 31 décembre 2015
Mais l'histoire est beaucoup trop malsaine, à mon goût. Trop de glauque y est manipulé et ressassé. Sans doute suis-je trop sensible ou exigeant. Il y a bien du psychologique, de l'action, l'ensemble est bien traité, du début à la fin, mais la tonalité de l'ouvrage ne me convient malheureusement pas.
Je l'ai trouvé intéressant sur la manière d'écrire un roman, sur les sources d'inspiration, la manière de le construire et de le faire évoluer. Vous voyez que j'essaie d'être objectif ! Mon avis ne peut donc être que nuancé, et dénué d'emphase.
Objet littéraire non identifié
Critique de LaVillatte (, Inscrite le 11 juillet 2012, 49 ans) - 11 novembre 2015
De flash-back en conseils sur la construction d'un livre, d’affres de la page blanche aux intrigues policières, Joël Dicker construit un livre intéressant mais un peu brouillon. Le tout finit par former une intrigue prenante à laquelle on se laisse prendre, mais le style un peu trop simple et quelques personnages caricaturaux m'ont empêchée de rentrer complètement dans le roman.
Pourtant l'ensemble est intelligent et finit par former un jeu de poupées russes littéraires. Une question m'a taraudée : sommes-nous en train de lire le livre de Marcus Goldman ?
Lisez ce livre
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 3 septembre 2015
Juste captivant !!
Critique de HildegardeVonBeaumont (Beaumont, Inscrite le 21 novembre 2008, 56 ans) - 24 août 2015
En vérité en vérité je vous le dis : lisez Joël Dicker !
Critique de Cameleona (Bruxelles, Inscrite le 19 février 2001, - ans) - 26 juillet 2015
Une écriture sensible, un rythme soutenu, une intrigue très travaillée, des personnages qui nous touchent en quelques phrases, qu’ils soient bons ou mauvais - d’ailleurs pendant longtemps on ne sait pas qui est dans quel camp, tout est bien plus subtil que cela dans « La vérité sur l’affaire Harry Quebert »...
Et pour finir une chute inattendue et pourtant parfaite, permettant à tous les éléments du livre de s’imbriquer enfin impeccablement, comme les pièces d’un puzzle.
La seule déception apportée par ce grand roman, Prix Goncourt des Lycéens 2012 et Grand Prix du roman de l’Académie française, est qu’il se termine…
A ne surtout pas manquer !
Les origines du marketing.
Critique de Siham wh (Metz, Inscrite le 21 décembre 2009, 35 ans) - 21 juillet 2015
Hum,… je lis quoi ce soir ? Tiens ! Nabokov c’est pas mal ça, allez hop sous la couette : « Lolita, light of my life, fire of my loins. My sin, my soul. Lo-lee-ta… »
Je pense que je devrais écrire un livre moi aussi, un livre qui me rendra célèbre un peu comme ce cher Vlad. Je suis jeune, je suis beau et je suis sûr d’être un excellent écrivain. Pourquoi ça ne marcherait pas ? "Yes we can" comme dirait mon cher Obama ( tiens, je devrais peut être lui rendre hommage dans mon livre) Oh, j’y crois ! C’est bon j’ai déjà tout plein d’idées en tête…
Ca va être une histoire d’amour, ils aiment bien ça les lecteurs –surtout les lectrices-. Mais il faudrait qu’il y ait du suspense parce que sinon c’est la cata niveau audience masculine. Donc, ça va être un polar, oui c’est ça un polar avec un fond de sauce à l’eau de rose. Oh My God ! C’est bon je l’ai ça va être un polar amoureux qui se déroule aux USA. L’Europe adore les USA , tout le monde adore les USA, c’est évident non? d’ailleurs ça va se passer dans le vieux USA celui des petites villes à la Harper Lee, les ricains adorèrent ça. Comme ça je sortirai un peu du lot, hein.
Okey, maintenant, les caractères. Bon l’essentiel c’est qu’il y ait un protagoniste plutôt sympatoche et swag, un policier et puis le couple d’amoureux tourmentés vivant l’amour impossible, le seul, le vrai, le coup de foudre, la fatalité… aïe ! j’ai mal au ventre tout d’un coup j’espère que ce n’est pas une autre gastro. Je disais donc: Romeo & Juliette, détective Somerset, Bob Dylan ou équivalent, et tout le caste de Twin Peaks. J’arrose le livre d'énigmes et j’improvise pour boucler la boucle.
[Quelques mois plus tard]
Ouf ! enfin fini, je suis fière de moi quand même. On relit une dernière fois : « Bla bla bla… hum mwé… bla bla bla… oui… bla bla bla... super. Hey, mais c’est de la balle tout ça ! J’espère que mes lecteurs s’en rendront compte. Tu sais quoi, je vais rajouter quelques petites lignes au début de chaque chapitre pour le leur rappeler, sait-on jamais. [tap, tap, tap,…] Voila, je déposerai ça chez mon éditeur demain.¤¤¤¤
NB: J'aurais quand même pu liquider un bon petit SoIaF pour le prix de 850 pages.
Heureusement qu'il a le Goncourt
Critique de Dirakkk (, Inscrit le 7 février 2011, 50 ans) - 11 juin 2015
C'est vraiment une histoire tortueuse, sans innovation et avec des ficelles énormes.
Mais le lecteur n'ose pas se plaindre tant il est assommé par la digestion de 600 pages d'un style fade et kilométrique..
Je venais juste de finir 1984 d'Orwell et clairement y'a pas l'ombre d'une photo, à ma gauche un chef d'oeuvre et à ma droite le produit commercial
Ce que je ne comprend pas c'est qu'il a le grand prix du roman de l'académie française.
En tout cas je vais leur faire une lettre pour me faire rembourser le pavé, sinon il ne me restera qu'a en faire un socle pour pot de fleur.
Intriguant puis décevant
Critique de Spit (, Inscrit le 25 juillet 2014, 50 ans) - 21 mai 2015
Joël Dicker explique l'écriture d'un Best-Seller dans un polar drôle, dynamique et réfléchi. Le début est très encourageant, l'ensemble prenant. Trop riche en rebondissements, le dénouement final sera peut-être décevant mais le roman en vaut la peine. Sur un ton détaché, aucun personnage n'y est vraiment épargné. J'ai senti des influences d'Irving et Djian.
Les amateurs de style pourront quant à eux passer leur chemin.
A lire !
Critique de Manouche (, Inscrit le 29 avril 2012, 57 ans) - 8 mai 2015
Le scénario est très bien pensé et le montage du récit vraiment formidable. Les aller-retours entre le présent et le passé, les récits d'une même scène sous le point de vue des différents protagonistes à différents moments du roman, le jeu entre théorie sur l'écriture et mise en pratique: la construction du livre est brillante.
Les rebondissements qui se multiplient non seulement dans l'enquête policière mais aussi dans la carrière littéraire des deux écrivains (et sur ce que l'on apprend sur leur authenticité...), sont étonnants. (je lisais une critique qui trouvait que tout était prévisible dans ce livre, sincèrement j'en doute, le récit nous réserve quand même quelques belles surprises).
L'humour et l'ironie ont leur part. L'éditeur et la mère de Marcus sont incroyables, certes leur comportement est proche de la caricature, mais n'est-ce pas là une forme d'humour ! (et peut-être pas aussi caricatural que cela !).
Alors oui, il y a quelques invraisemblances mais franchement on s'en moque !
J'ai lu quelques commentaires élogieux quant au caractère social du roman, la description de la société américaine. Je n'irai pas sur ce terrain. Un critique va jusque comparer l'auteur à un Russel Banks ou un John Irving. Je ne crois pas qu'on puisse aller jusqu'à une telle similitude. Ce livre n'a pas la puissance, la profondeur, le souffle des descriptions de Banks ou d'Irving. Un petit bémol donc sur ce plan.
Enfin il est vrai que les lettres d'amour qui sont présentées par l'auteur comme des sommets de la littérature, des textes d'une rare poésie, sont à l'inverse, selon moi, d'une rare pauvreté. Sans doute un ado de 4ème eut-il rédigé quelque chose de mieux tourné et moins infantile à son premier amour !
Un livre à lire à tout prix pour ce qu'il est: une enquête haletante et techniquement remarquablement construite. Bravo M. Dickers et son éditeur !
La vérité sort toujours de sa boite
Critique de Lilule (baalon, Inscrite le 24 février 2006, 51 ans) - 22 avril 2015
Pour dire la vérité j'ai adoré ce livre. L’histoire est captivante et le coupable se cache parmi tout le monde. Et les cent dernières pages sont harponnent. Si vous voulez offrir un bon livre je vous le conseille à 200 pour cent et même plus.
Je sais que quelques personnes sont malaises pour les retours en arrière. Mais dépassez-le et vous verrez que du bonheur
Intrigue en carton
Critique de Deleatur (, Inscrit le 28 septembre 2014, 56 ans) - 29 mars 2015
L'intrigue est solidement construite, mais les personnages n'ont aucune substance : des pantins en carton qui vont là où l'auteur a besoin de les trouver et disent ce que le lecteur a besoin de savoir. C'est vrai que j'aurais aimé avoir la clé du mystère mais le livre m'est tombé des mains après cent pages d'effort - tant pis.
A lire si on aime les intrigues ingénieuses, à éviter si on aime qu'elles soient bien racontées.
haletant....
Critique de Clubber14 (Paris, Inscrit le 1 janvier 2010, 44 ans) - 12 mars 2015
Une magnifique histoire d'amour, une enquête policière digne des plus grands auteurs de polars, une ode à la littérature.... tout est sublime dans ce bouquin.
Le lecteur est plongé à 3 époques différentes : en août 75 lors de l'Histoire d'amour entre une jeune fille de 15 ans, Nola Kellergan et un écrivain de 34 ans, Harry Québert; en 1998 quand ce jeune écrivain a vieilli et qu'il prend sous son aile un autre jeune écrivain plein de talent, Marcus Goldman, et en 2008 quand ce Marcus essaie de faire la lumière sur le meurtre de Nola dont son mentor Harry est accusé.
Marcus va tout faire pour disculper Harry, il est intimement persuadé que son ami n'a pas pu faire cela et va mener son enquête pour le prouver.
Parsemé de conseils de littérature, ce livre est un véritable page-turner, mêlant donc enquête policière et histoire d'amour. Les rebondissements ne se comptent plus, chaque nouveau protagoniste ayant eu à un moment ou à un autre une raison de tuer la jeune et belle Nola.
Je n'en dis pas davantage mais simplement lisez ce bouquin exceptionnel écrit par un tout jeune auteur suisse dont nous allons sans aucun doute entendre à nouveau parler très rapidement !!!!
Le hasard fait bien les choses
Critique de MAGGUIL (, Inscrite le 22 février 2008, 44 ans) - 7 mars 2015
La vérité sur l'affaire Harry Quebert prouve que ce n'est pas le titre qui fait un bon livre. Cette histoire regorge de rebondissements. On croit deviner l'issue de l'histoire avant que l'auteur nous coupe l'herbe sous le pied pour nous emmener vers une autre piste. Ce livre se lit en moins de deux, on s'accroche à ce suspense quasi omniprésent.
Un suspense bien mené et des personnages principaux réalistes, rien de tel pour une grande réussite.
Je comprends que d'autres lecteurs puissent trouver que ce livre possède trop de rebondissements mais j'ai justement trouvé que cela donnait du rythme au livre et que mine de rien cela était réaliste dans un certain sens.
Découverte d'un auteur plein de talent et plein d'imagination !
Oui oui et ... presque oui
Critique de Florian1981 (, Inscrit le 22 octobre 2010, 43 ans) - 4 décembre 2014
Une histoire complexe maîtrisée de bout en bout combinant plusieurs trames narratives et qui se lit pourtant aisément sans trop s'y perdre malgré de multiples allers-retours temporels.
L'enquête policière est prenante et les relations entre les personnages - principaux ou secondaires - sont bien décrites et authentiques.
Un seul reproche : les rebondissements un peu trop nombreux pour un coupable qui ne cesse de changer de visage au fur et à mesure! Un peu trop de facilité scénaristique sur la fin, dommage.
Le chainon manquant avec la littérature anglo-saxonne ?
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 27 novembre 2014
C’est vrai que nous n’avons d’équivalent à des John Irving, Russell Banks, Richard Ford … pour les USA, Graham Greene, William Boyd voire John Le Carré pour la Grande Bretagne. Des auteurs qui parlent de la vie comme elle va, de l’évolution des sentiments humains, de grands mouvements de société, mais en s’appuyant sur une histoire qui fait sens, une véritable histoire dont on a envie de connaître les tenants et aboutissants. Pas des raconteurs d’histoire pour le plaisir de raconter une histoire, mais s’appuyer sur une histoire pour signifier des choses importantes.
Il me semble en effet que les auteurs francophones s’ancrent moins dans une histoire, sont plus « hors-sol », plus « théoriciens », et aux yeux des amis anglophones dont il est question, même s’ils ne le disent pas ainsi, en quelque sorte moins intéressants.
A cet égard, Joël Dicker, avec « La vérité sur l’affaire Harry Quebert », pourrait être le chaînon manquant entre les deux. Il y a du John Irving (celui de « Dernière nuit à Twisted River »), du Russell Banks (« La réserve »), du Graham Greene (« Un américain bien tranquille ») dans cette « Vérité … » là.
Ca se passe en Nouvelle Angleterre, donc évidemment la comparaison avec des auteurs américains se fait d’autant plus facilement. Mais c’est l’amalgame complexité de l’histoire (qui rebondit tout au long des pages)/justesse psychologique et profondeur de la réflexion qui m’a fait faire cette comparaison avec les Américains.
Joël Dicker nous trimbale dans une espèce d’enquête à rebours, une enquête qui a à voir avec l’écriture, une enquête qui vise à disculper son mentor, son professeur de littérature, Harry Quebert, celui qui l’a amené au statut de (jeune) écrivain. Du coup Joël Dicker travaille à plusieurs niveaux temporels puisque les faits sur lesquels il se penche dateraient de trente ans et il fait passer Marcus Goldman, le jeune écrivain, par tous les états psychologiques vis-à-vis de Harry Quebert.
Tout est parfaitement maîtrisé, exploité. C’est un vrai bonheur de lecture !
La vérité sur rien
Critique de Reginalda (lyon, Inscrite le 6 juin 2006, 57 ans) - 18 novembre 2014
Comment nous présente-t-on le livre ? Un roman policier ? Mais les rebondissements, revirements de situation, etc qui se multiplient à la fin sont si téléphonés et tiennent si peu la route qu'on les voit survenir sans le moindre intérêt. Et que dire de la paire d'enquêteurs, l'écrivain et le sergent, si stupides qu'ils négligent des pistes grosses comme eux? Cela ne les empêche pas de se trouver mutuellement formidables, cela dit. Tant mieux pour eux, parce qu'ils sont bien les seuls.
Une belle histoire d'amour ? Mais on peine à sentir le moindre frémissement de passion dans les dialogues empruntés où l'on se balance du "Harry chéri" et du "Nola chérie" toutes les deux phrases. Le reste du temps, on échange des considérations oiseuses sur la vie qu'on mènera ensuite au bord d'un lac avec gosses et chien. Après quoi, Nola qui malgré ses 15 ans se comporte comme si elle en avait 50, prépare à manger pour son "grand écrivain" d'Harry, parce que quand il ne mange pas, il est de mauvaise humeur. Ça fait rêver, en effet !
Une peinture de l'Amérique, comme voudrait nous le faire croire l'éditeur ? Mais pour peindre un pays, il faudrait d'abord savoir peindre un village, or d'Aurora, le lieu de l'intrigue, on ne voit que quelques rares personnages, tous plus caricaturaux, inexistants ou improbables les uns que les autres.
Un livre sur l'art d'écrire ? Tout ce que je viens d'énoncer ci-dessus suffira à le démentir.
superballe
Critique de Pytheas (Pontoise - Marseille, Inscrit le 5 avril 2012, 59 ans) - 13 octobre 2014
Il faut tout de même reconnaitre qu'on ne s'ennuie pas, mais si on ne lâche pas le morceau, ce n'est pas forcément parce que c'est bien écrit, c'est juste qu'on veut savoir et pouvoir passer à autre chose
Excellent !
Critique de Vigneric (, Inscrit le 26 janvier 2009, 55 ans) - 30 septembre 2014
Le style est excellent également : Les allez-retours permanents entre les époques, les échanges entre l'élève et le maître...
Une petite mise en garde toutefois pour les futurs lecteurs : Ne pas entamer les 100 dernières pages de ce livre trop tard le soir, car vous ne pourrez plus le refermer avant la fin...
Meilleur livre de littérature francophone contemporain
Critique de Prince jean (PARIS, Inscrit le 10 février 2006, 51 ans) - 23 septembre 2014
C'est génial en tous point, aussi bien, pour le style, pour la construction de l'intrigue, de la narration, du langage faussement américain. On a l'impression d'un livre américain traduit en Français. c'est géant d'arriver à faire ça, tout en étant sensible, touchant, puissant, angoissant et parfois si drôle (la mère juive est délirante).
Bref, un livre sur le monde de l’édition autour d'une intrigue haletante !
n’hésitez pas (je vous conseille de le lire , comme moi, sur votre liseuse , car le livre est très épais)
La vérité ? et ben c'est pas génial !
Critique de Colt (, Inscrit le 26 août 2010, 52 ans) - 3 septembre 2014
Une histoire avec des allers-retours pénibles, un récit poussif et lourd qui peine à accrocher, des personnages plus ou moins crédibles et bien dessinés...
On finit par s'ennuyer à suivre un récit qui emmène le lecteur vers des rebondissements qui n'en sont pas et qui découvrent peu à peu (très passivement) les coins sombres de l'affaire et des personnages. Pas vraiment de suspense (un comble pour un policier !).
Compte à rebours captivant.
Critique de Chapitre31 (TOULOUSE, Inscrite le 18 août 2013, 55 ans) - 28 août 2014
Les personnages sont intéressants et certains passages m'ont bien fait sourire..J'ai aimé les dialogues entre les personnages en particulier ceux de Jenny, boboo et Tamara..
Puis on va de découvertes en rebondissements...
Ce fut pour moi une belle découverte ..
Aurait mérité d'être moins long et tortueux
Critique de Odile93 (Epinay sur Seine, Inscrite le 20 décembre 2004, 70 ans) - 14 août 2014
Ce livre très volumineux aurait mérité d'être plus synthétique.
Au final, j'ai lu les dernières pages en diagonale et il ne m'importait plus de savoir qui était le coupable.
très bon
Critique de Capucine33 (, Inscrit le 10 août 2014, 36 ans) - 11 août 2014
Echappe au fleur-bleue. A lire.
Un écrivain suisse à l'univers très américain.
Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 45 ans) - 10 août 2014
Ce roman est construit en plusieurs chapitres, chacun commençant par un conseil d'écriture donné par Harry à Marcus. Joël Dick a le sens du rythme et réussit à épicer suffisamment ses chapitres afin de donner envie au lecteur de connaître la suite de l'histoire. Les personnages sont nombreux, mais suffisamment présentés pour qu'il n'y ait aucun confusion. Les rebondissements sont nombreux et le lecteur suit au fur et à mesure cette enquête. L'histoire n'est pas linéaire, la forme de narration varie ( souvenirs, articles de journaux, extraits du roman d'Harry, récit qui suit l'avancée de l'enquête ... ), l'humour est aussi présent à certaines pages.
Bien que le roman se lise volontiers, je ne peux pas dire que j'ai été emballé. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à "Lolita" de Nabokov, surtout quand le personnage d'Harry épelle avec amour le prénom de sa chère et tendre, "N-O-L-A", peut-être un clin d'oeil au début du roman de Nabokov ... Et à trop vouloir surprendre, l'on peut aussi agacer. Il y a trop de rebondissements, d'erreurs de parcours ... et souvent je n'y ai pas cru ... L'histoire d'amour en elle-même ne m'a pas touché du tout et je n'y ai pas cru non plus. J'ai eu le sentiment de retrouver dans ce roman certaines scènes de films américains ou de séries télévisées en vogue, sympathiques mais pas suffisantes pour emporter mon entière adhésion.
Le roman reste plaisant à lire, surtout pour des vacances.
arnaque
Critique de Aligot (, Inscrite le 6 août 2010, 55 ans) - 4 août 2014
alors question : quelle est la part d'auto dérision de l'auteur ? je me pose la question... ou bien n'est il pas carrément en train de se moquer de nous ? (le fameux chef d'oeuvre du roman "les origines du mal" qui a l'air d'être une sacrée daube quand même !! ) Pareil pour le bouquin de Dicker, "fabriqué" de bout en bout et avec le succès au bout ???)
finalement ce serait la meilleure option...
Captivant
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 30 juillet 2014
du grand art
Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 22 juin 2014
N O L A
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 43 ans) - 10 juin 2014
Si on en croit les interviews de l'auteur, il ne croyait pas beaucoup en son 2ème livre, son premier livre avait eu une sortie plus confidentielle, il est d'ailleurs ressorti une fois le succès de la "vérité sur l'affaire Harry Quebert" consommé, il a donc décidé de se faire plaisir, il fait un polar aux multiples rebondissements tout en mélangeant à sa trame policière une réflexion sur la littérature, l'amour et le regard des autres, comment un soupçon ou une erreur peut détruire une réputation établie. Un livre de notre époque qui met le doigt sur ses travers.
Si vous entrez dans ce livre vous allez vraiment aimer ou kiffer comme on dit aujourd'hui, si vous vous méfiez des succès à la fois publics et critiques (quasiment) unanimes faites-vous quand même votre propre opinion, à part une déception vous ne risquez rien et statistiquement vous avez plus de chances d'aimer ce livre que de ne pas l'aimer, comme le dit Harry Quebert pour gagner, il faut oser.
Un bon bouquin
Critique de Ronanvousaime (, Inscrit le 13 mai 2007, 49 ans) - 21 avril 2014
L'essentiel, c'est quand même que j'ai lu le livre en entier et que je suis content de l'avoir lu. Que l'histoire "fonctionne" et qu'on adopte les personnages, se demandant qui a fait quoi et qui cache quoi et qui cache qui et tout ça.... Un excellent scénario pour une série, par exemple.
Les flash-backs sont assez lisibles, mais sans rien de très original, il y a quelques traces d'humour mais sans rien de franchement drôle. C'est écrit assez platement et les lettres d'amour sont franchement parfois cucul....
j'en conseille toutefois la lecture, car c'est de la bonne ouvrage, prenant et bien foutu. Pas de la grande littérature, mais du bon roman populaire.
Sophistiqué !
Critique de Joséfa (, Inscrite le 7 janvier 2014, 53 ans) - 28 février 2014
Une seconde fois, j’ai remis l’ouvrage sur le métier, c’était il y a quelques jours. Et je n’ai pas compris pourquoi je n’ai pas adhéré la première fois car, tout à l’inverse, je n’ai pas pu lâcher ce roman avant que de l’avoir terminé. J’ai avalé le pavé en quelques jours… et nuits.
C’est un livre bien monté, dense, qui tient en haleine. Et pourtant quand on y pense, l’intrigue est en définitive assez mince. Chez un autre auteur, la moitié des pages aurait suffi.
J’ai aimé cette histoire, j’ai aimé l’écriture mais ce qui m’a surtout scotchée, c’est la maîtrise de Joël Dicker à élaborer son roman avec ses chapitres dans l’ordre décroissant et ses nombreuses allées et venues dans le temps. Plus d’un se serait pris les pieds dans le tapis. Ici, l’exercice est si bien maîtrisé que le lecteur ne se perd pas dans tous ces subtils méandres et suit allègrement l’auteur sans jamais se retourner.
Une fois le livre achevé, je l’ai refermé, j’ai regardé la couverture illustrée du « Portrait of Orleans » d’Edward Hopper, j’ai relu le résumé de la quatrième de couverture, la biographie de l’auteur, j’ai parcouru les remerciements, j’ai caressé le papier, bref ! je ne voulais pas le lâcher, ce roman !
Et puis j’ai relu l’épilogue :
« Un bon livre, Marcus, ne se mesure pas à ses derniers mots uniquement, mais à l’effet collectif de tous les mots qui les ont précédés. Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d’un sentiment puissant ; pendant un instant, il ne doit plus penser qu’à tout ce qu’il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l’on regrette d’avoir terminé. »
C’est tout à fait ça, Harry !
Le plaisir de lire.
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 7 décembre 2013
J'ai beaucoup apprécié et je conseille de lire ce très beau roman.
L'histoire est vraiment très prenante, les événements bien présentés dans une cohérence précise. Le lecteur n'est pas embrouillé dans des nuées de noms. C'est clair.... et surtout prenant. Pas de temps morts.
Alors finalement que demander de plus qu'un bon livre qui accroche ?
À vérité, vérité et demie ...
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 4 novembre 2013
La vérité c’est qu’avec tout le bruit qui entourait ce bouquin, on ne l’aurait sans doute jamais lu si une amie ne nous l’avait pas prêté. On se méfie (parfois à tort) des engouements médiatiques et des emballements de la blogoboule.
Pour une fois on aurait eu bien tort : ce gros pavé (650 pages) est une bonne affaire. Une bonne affaire difficile à classer.
Inclassable ce roman qui parle de littérature, d’écriture et d’écrivain, qui s’étend sur les affres des auteurs devant leur page blanche, c’est plein d’humour et d’autodérision, une histoire comme seuls les américains juifs new-yorkais savent les écrire. Sauf que ?
Sauf que Joël Dicker est … suisse ! Chapeau l’artiste qui, encore tout jeune, sait reprendre et sans faute, le style de ses meilleurs confrères d’outre-Atlantique ! On s’y croirait.
Inclassable ce roman qui mélange les genres, roman littéraire, histoire d’amour et puis polar ! On navigue d’un style à l’autre, sans heurts et en douceur, et dès que la redite pointe le bout du nez, hop, on bascule d’un autre côté.
Haletant et hilarant. Un “page-turner” comme on se plait à la dire désormais : prévoyez une ou deux nuits blanches.
C’est donc (entre autres choses) l’histoire de deux écrivains : le vieux maître et le jeune ambitieux plein d’avenir. En 2008, plus de trente ans après leur première rencontre, le jeune Marcus est en panne d’inspiration, pressé par son agent et son éditeur après un premier succès.
Marcus Goldman part retrouver son vieux mentor, Harry Quebert, dans une petite ville de province (Aurora, Massachussetts), dans la belle maison si typique de l’écrivain en bord de mer.
Hop, on bascule dans le polar : on découvre le squelette d’une jeune fille enterrée depuis trente dans dans le jardin de la résidence de Harry ! Un amour interdit de Harry qui fut jadis fou amoureux de Nola, une gamine de quinze ans (lui, en avait trente en 1975). Un amour qui aura mal fini (la jeune Nola fut donc assassinée) mais qui inspira un best-seller à Harry (on retrouve d’ailleurs le manuscrit avec le cadavre de l’adolescente et un mot d’amour et d’adieu).
Harry jure qu’il est innocent mais se retrouve en prison en attendant son procès. Marcus commence à enquêter sur les anciens évènements des années 70 et se promet d’innocenter son vieil ami.
Hop, retour du côté de la littérature : pressé par son éditeur, Marcus se met à écrire un roman sur l’affaire Harry Quebert. Le bouquin dans le bouquin. Hop, etc …
On passe d’un style à l’autre, d’une époque à une autre. C’est fluide et passionnant.
On frôle parfois le roman facile un peu cucul (c’est un écrivain qui mène une enquête …) mais non, Joël Dicker maîtrise bien son écriture et nous maintient en éveil tout au long de ce gros pavé.
Les amateurs de bons romans tout comme les fans de polars et d’enquêtes sont ravis ! Pour peu qu’on soit un peu des deux, c’est le bonheur !
Et comme on évoque une histoire à moitié littérature et à moitié thriller, sachez que Joël Dicker nous mène dans son bateau jusqu’au bout : à côté des rebondissements “policiers”, il faudra donc aussi compter sur des rebondissements “littéraires”.
Au fil de ces pages, l'auteur prend le temps de bien camper ses personnages, comme par exemple ce flic qui, en 2008, reprend l’enquête sous la pression de l’ami Marcus.
On sent que le sergent Gahalowood et l’écrivain Marcus composent un tandem très cinégénique.
Fausses pistes, faux semblants, coups de théâtre, cadavres (oui, y’en aura plusieurs) et rebondissements en tous genres, … On ne s’ennuie pas un instant et on tourne, tourne, tourne les pages, pressé de lire enfin les derniers mots de l’histoire, de découvrir qui se cache ou se cachait derrière tel ou tel masque … Et finalement cette jeune fille autour de qui tout le monde tournait, la jeune Nola était-elle aussi pure que le rêvait Harry, aveuglé par son amour ? Qui était réellement Nola ?
Oui, beaucoup trop de monde tournait autour du petit papillon Nola …
[...] - Et comment sait-on que l'on est écrivain, Harry ?
- Personne ne sait qu'il est écrivain. Ce sont les autres qui le lui disent.
Et bien, Joël Dicker, tout suisse que vous êtes, sachez que vous êtes un sacré écrivain !
Ce n’est certainement pas le roman du siècle (l’écriture reste simple, l’histoire superficielle, les rebondissements divertissants et certaines figures un peu convenues) et l’engouement dont ce bouquin a été l’objet est certainement disproportionné, ok, mais voilà quand même un bon gros moment de plaisir. À ne pas bouder, même si le tapage fut assourdissant (plus de 450 avis sur Babelio ! pas tous d’accord avec nous d’ailleurs).
Et bien..
Critique de Paofaia (Moorea, Inscrite le 14 mai 2010, - ans) - 17 octobre 2013
Presque toutes les critiques sont positives..
Brièvement?
Je n'ai pas du tout aimé ce roman. Et pourtant, je l'ai fini, oui. Forcément, on veut connaître la fin. Je veux bien être manipulée, bien sûr, mais je trouve très agaçant qu'on m'explique à longueur de pages comment on le fait. D'autant plus que la manipulation est vraiment faiblarde.
J'étais même perplexe à un certain moment: est ce que l'auteur se moquait de nous, ou au contraire, fallait-il envisager une lecture au deuxième degré , du genre, voyez, braves gens, comment dans certains romans, on peut rencontrer des personnages aussi bruts de décoffrage, voyez ce qu'il ne faut pas faire. Je n'en sais rien, en fait, mais je suppose que si deuxième degré il y avait, il s'en serait expliqué?
A moins qu'avec tous ces prix, il n'ose plus, se disant, les jurés ont-ils bien compris ce qu'il y a derrière ?
La vérité sur l'affaire Harry Quebert ..est, pour moi, un livre roublard , parce qu'on ne peut quand même pas l'arrêter au milieu, et qu'on regrette , à la fin, de ne pas l'avoir fait.
Le livre dans le livre
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 2 octobre 2013
Certains écrivains français choisissent de situer leur récit aux USA ces dernières années. Ici, le résultat est convaincant. Je n’ai pas ressenti de brèche dans la façade contrairement à d’autres. C’est un roman avec une structure solide, digne des conseils du grand Harry Québert. Oh, il y a bien quelques détails discutables, par exemple, la bizarre omniprésence de Chevrolet Monte Carlo noire dans ce bled. Rien de très grave.
En somme, une intrigue accrocheuse, remplie de clins d’œil, d’un certain humour et d’une belle intelligence. Un vrai délice.
(Grand Prix de l’Académie Française, Goncourt des lycéens)
Alambiqué
Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 50 ans) - 6 septembre 2013
Très bonne intrigue, bien alambiquée, ou l'on ne connaîtra la solution que dans les toutes dernières pages de ce roman.
J'ai adoré l'ambiance Nouvelle Angleterre où se déroule l'histoire.
5 étoiles sans hésiter.
Captivant !
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 25 août 2013
L'histoire en elle-même est simple, il suffit de lire le résumé ou le quatrième de couverture pour s'en faire une idée rapide mais appropriée. Heureusement Joël Dicker est parvenu à en étendre les ramifications, à créer une atmosphère convaincante de petite ville américaine où les habitants se connaissent plus ou moins, ont des choses à cacher (d'une gravité plus ou moins importante) et où le passé n'a pas encore totalement été effacé, n' pas encore laissé place au futur.
Difficile de nier que cela permet au livre de nous faire tenir plus de 600 pages, de retenir notre attention et d'éveiller notre curiosité ; il faut avouer que l'intrigue policière en elle-même n'aurait peut-être pas été suffisante, la faute à une certaine banalité dans le fond, et surtout à un principe de fausses pistes et de rebondissements à la pelle qui peut agacer.
Mais le fait est là, le bouquin ne nous tombe jamais des mains, même quand l'auteur insiste trop sur certaines choses, les assène avec talent mais avec force répétitions, comme les sentiments qui existent entre Nola et le fameux Harry Quebert.
Il faut dire que l'écriture de Dicker est efficace, variée, tantôt cynique, tantôt romantique, qu'il y a des subtilités intéressantes chez des personnages secondaires pourtant effacés au début du récit et que le mélange entre l'enquête en elle-même et les contrariétés autour de l'écriture et la promotion d'un livre à succès fonctionne à merveille.
Les personnages sont attachants, tous à un moment, parfois clichés sans l'être jamais trop, sans jamais devenir méprisables ; on regrettera seulement une mise en forme un peu trop tape à l’œil et inutilement "décalée", comme ces petits conseils à chaque ouverture d'un chapitre, ponctués de phrases un tant soit peu grandiloquentes quand leur propos fait dans la banalité et ces mélanges chronologiques dans le récit qui ne changent pas grand chose à la narration.
Au final cette affaire Harry Quebert ne s’affranchit pas de quelques défauts mineurs qui pourront faire tiquer les plus pointilleux, mais elle atteint son but en proposant un récit captivant, fourmillant de détails, long mais jamais pénible, et se permet même un mélange entre le policier et la littérature autour du monde de l'écriture ; un élément qui réconciliera sans doute les allergiques aux enquêtes policières traditionnelles avec ce genre très codifié qui peut paraître tourner en rond.
Mise en bouche parfaite, puis un gros coup de mou !
Critique de Lejak (Metz, Inscrit le 24 septembre 2007, 50 ans) - 4 août 2013
Par contre, un long passage s'installe après le 1er tiers jusqu'au dénouement final, qui tarde à venir. C'est là que j'ai décroché et que je n'ai malheureusement pas pu apprécier la fin à sa juste valeur.
De plus, le scénario comporte une véritable boulette à mon sens. La jeune fille (Nola) commet un acte à un moment donné (en rapport avec le commissaire de la ville) qui ne colle pas avec le profil de celle-ci. Ce passage laisse présager du pire et ouvre une nouvelle piste, mais parait selon moi peu crédible.
Dommage. Je suis passé en partie à côté. Par contre, le début reste magique et magistral.
Quelque chose de magique qui nous pousse à poursuivre la lecture ...
Critique de Icynico2000 (, Inscrit le 12 février 2012, 53 ans) - 4 juillet 2013
La construction narrative est intelligente et complexe. L'auteur tisse une toile dans laquelle il nous promène... On s'abandonne complètement, on n'est pas déçu.
Certains passages sont à hurler de rire.
Un roman à mettre dans toutes les mains !
Mieux qu'un roman de gare...
Critique de Vince92 (Zürich, Inscrit le 20 octobre 2008, 47 ans) - 25 juin 2013
Facile à lire, léger malgré le sujet, ce livre n'est pas un chef d'oeuvre et je comprends les personnes qui s'étonnent du succès et du battage médiatique autour d'un ouvrage dont on a l'impression qu'il en existe des centaines de cet acabit.
Plutôt mal écrit (le style est vraiment d'une platitude incroyable), caricatural, répétitif, inventeur de fausses trouvailles (les chapitres numérotés à l'envers... il fallait y penser, les flash-backs sont utilisés trop souvent), seule la trame des événements sauve l’ensemble... je dois bien avouer que je désirais savoir ce qu'il s'était vraiment passé...
Bref, un bon livre policier, sans être un véritable objet de littérature. Je suis très étonné qu'il ait reçu le Grand Prix du roman de l'Académie qui couronne habituellement de vrais bons romans (Les Bienveillantes, La bataille,...), d'autant que ce qui est présenté comme la quintessence de la perfection littéraire (les lettres d'Harry à Nola, reproduites dans son "chef d'oeuvre") est d'une platitude grotesque...
Un bon scénario pour un épisode de série policière, mais pas plus.
peut mieux faire
Critique de Jaimeoupas (Saint gratien, Inscrite le 4 octobre 2010, 52 ans) - 23 mai 2013
Mais je dois reconnaître que, pour moi, ce n'est pas un chef d'oeuvre.
Alors que certaines idées sont remarquables comme la description des mouettes et l'explication du surnom "le formidable" du héros, l'intrigue policière est assez banale.
C'est dommage, vraiment dommage.
En quelques mots, je dirai que l'auteur a malheureusement cherché à faire un livre populaire... alors qu'il aurait pu à l'instar des "origines du mal" de son roman faire un livre d'exception.
Epuisant
Critique de Eoliah (, Inscrite le 27 septembre 2010, 73 ans) - 22 mai 2013
Cependant j'ai trouvé intéressante la mise en évidence des relations écrivain-éditeur-média sur fond de stratégie commerciale décomplexée, ainsi que la stratégie pour être considéré comme formidable.
Fadette sentimentale
Critique de Yeaker (Blace (69), Inscrit le 10 mars 2010, 51 ans) - 21 mai 2013
Difficile de cataloguer ce roman autrement que de roman sentimental : l’histoire d’une passion amoureuse d’abord réfrénée car condamnable puis au moment d’être assumée survint le drame ! (pleurs) Mais la passion résistera au temps, il aimera la pluie et les mouettes jusqu’au jour où (suspense) il sera accusé du meurtre de sa bien-aimée.
Là dessus intervient un jeune écrivain qui doit tout à son ainé, il interrogera la populace pour aider son ami.
De roman policier, je n’ai rien vu qui y ressemble et de critique de l’Amérique, les romanciers américains le font bien plus.
Beaucoup d’amies m’avaient conseillé cette lecture qui fait l’unanimité. Pour ma part je n’ai pas trouvé l’écriture réussie, le rythme est décousu, l’histoire plate. Pas grand-chose à sauver.
Supercherie
Critique de Indiana (Angoulême, Inscrite le 2 décembre 2011, 55 ans) - 20 mai 2013
Le style est déplorable ; on ne croit pas un instant à un livre écrit par un auteur suisse qui raconte une histoire basée dans une petite ville américaine ; parce qu'il y est allé quelques mois, il se croit capable de nous expliquer la culture américaine !
Les petits mots et lettres d'amour entre les différents personnages sont d'une tristesse littéraire.
Et l'histoire est vraiment tirée par les cheveux avec des rebondissements interminables.
A bannir ou alors sur la plage (et encore...)
Génial !
Critique de Mithrowen (La Chaux-de-Fonds, Inscrite le 23 août 2011, 35 ans) - 13 mai 2013
Un compte à rebours passionnant
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 11 mai 2013
Je ne vais pas, à la 24° critique reprendre le thème de ce roman.
Juste dire que je l'ai adoré. Quatre jours plongée dans ce livre qui réunit parfaitement les ingrédients indispensables: de l'originalité, du suspense, des héros sympathiques, une belle histoire d'amour, un espèce de huis-clos local...
Bien vu aussi, (mais risqué, dans 10 ans, sera-t-il aussi pertinent?), de caler son intrigue sur les événements politiques (à savoir la campagne présidentielle puis l'élection présidentielle de Barack Obama).
Sans oublier une petite dose d'humour, tel ce genre d'échange entre Marcus Golodman et Gahalowood:
"-Vous conduisez trop lentement.
-Je conduis prudemment.
-Cette voiture est une poubelle, sergent. Un peu de respect, je vous prie.
-Alors, c'est une poubelle d'État. Si on mettait un peu de musique?
-Même pas dans vos rêves l'écrivain. Nous sommes sur une enquête, pas en train de faire une virée entre copines."
Et une pincée de cynisme:
"Les utilisateurs de Facebook ne sont que des hommes sandwichs qui travaillent gratuitement. Ce serait stupide de ne pas les utiliser."
Bien sûr, on pourra trouver quelques bémols; quelques personnages caricaturaux (la maman juive par exemple), on pourra reprocher (et c'est le seul que je regrette vraiment) que l'un des retournements de situation soit dû à une arrestation aléatoire sur une intuition policière...
Mais pour moi, Joël Dicker a écrit un livre comme je les aime, bien construit, bien dosé... et passionnant!
Cinq étoiles
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 11 mai 2013
Un soufflé
Critique de Isis (Chaville, Inscrite le 7 novembre 2010, 79 ans) - 15 avril 2013
Las ! Une fin que j’ai trouvée, pour ma part, tarabiscotée et «tirée par les cheveux», fait, à mon avis, malheureusement retomber in extremis ce soufflé si prometteur.
Et pourtant, tous les ingrédients d’une recette littéraire en tout point réussie étaient bien présents, ce qui explique sans doute aussi l’attribution du double prix de l’Académie française et du Goncourt des lycéens. D’ailleurs, comme beaucoup d’autres lecteurs d’ici et d’ailleurs, je n’ai pu lâcher ce livre avant d’en connaître l’épilogue. Mais, précisément, ma déception fut aussi à la mesure du nombre d’heures passées à cette lecture, encore que celle-ci restât un moment de détente bien agréable sur environ 600 pages, ce qui n'est déjà pas si mal !
Goncourt Lycéen, quand tu nous tiens !
Critique de June (Rennes, Inscrite le 19 septembre 2012, 28 ans) - 24 mars 2013
Certes, l'intrigue peut paraître, au premier abord, un peu banale : une liaison prof-élève comme il en existe un bon petit paquet. Mais non, ce n'est pas que ça ! Ce livre (oui, je me sens un peu flemmarde sur les bords pour écrire le titre en entier), c'est une enquête policière, une quête de vérité, une envie d'écrire mêlée à l'angoisse de la page blanche, une histoire d'amour, de précieux conseils...
Pour un premier bouquin, l'ami Dicker a joué gros; pari réussi. Si certes ce livre ne figure pas dans l'absolu-palmarès, il reste quand même un très bon souvenir.
Au plaisir, l'écrivain !
Un bon livre
Critique de Dimitrij (Toulouse, Inscrit le 21 mars 2013, 31 ans) - 21 mars 2013
Je dois dire que c'est un livre qui est bon, en ce sens qu'il est captivant. Les centaines de page passent très vite. Les descriptions, parfois minimalistes, parfois plus profondes sont réussies et le décor est très bien planté. L'histoire est simple mais prenante, même si les personnages sont parfois très « cliché » (le policier noir qui appelle patron ses supérieurs et qui demande si Marcus ne veut pas aller prendre un verre avec sa femme, le jeune Travis coincé et son amour idiot, etc.)
En bref, c'est un bon ensemble, peu incohérent et bien ficelé. La jonction entre la littérature et le crime est plutôt bien faite. Il en reste qu'avec le recul, ce n'est ni un grand livre, ni une révolution pour le polar ou le roman, mais juste un bon moment.
Efficace
Critique de Saperlipop (, Inscrite le 8 mars 2006, 42 ans) - 23 février 2013
Simplement efficace!
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 17 février 2013
L'épaisseur du volume est peut-être son talon d'Achille, tant l'impression de remplissage se fait sentir au milieu du roman. A cet instant, Joël Dicker semble faire tourner les évènements en rond, mais se reprend heureusement in extremis avant l'ennui, pour finir la dernière ligne droite en beauté.
Sur le fond, je comprends que ce livre soit un succès en librairie. De là à lui offrir le "Prix de l'Académie Française" et de le placer dans les finalistes du "Prix Goncourt" aux côtés de Patrick Deville et Jérôme Ferrari, sur la forme, c'est un peu exagéré!
La vérité sur l'Affaire Harry Quebert
Critique de Sarazohra (, Inscrite le 3 mars 2012, 36 ans) - 10 février 2013
On n'imagine pas la fin, on n'imagine RIEN et on est surpris de page en page.
Un polar qui ne vous lâchera pas...
Critique de Nola Tagada (Paris, Inscrite le 22 octobre 2012, 39 ans) - 22 janvier 2013
“Un bon livre, Marcus, ne se mesure pas à ses derniers mots uniquement, mais à l'effet collectif de tous les mots qui ont précédés. Environ, une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant; pendant un instant, il ne doit plus penser qu'à tout ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé”
Mais oui, oui, oui !! C'est ça que je ressens et que j'ai toujours ressenti après avoir lu un bon livre. Je suis triste et les personnages me manquent, je ne vous l'ai pas déjà assez dit ?! Joël Dicker viens là que je t'embrasse, on est fait pour s'entendre c'est certain. Je ne devrais presque rien vous dire d'autre sur ce livre pour ne rien vous dévoiler de cette histoire de dingue parce que c'est comme ça que se définit un bon livre. Ce livre c'est une valeur sûre. Ce livre c'est celui qui me dit que je commence bien mon année, on est le 22 janvier et j'ai mon premier coup de coeur, merci Joël Dicker !
Mais alors c'est quoi “La vérité sur l'affaire Harry Quebert” ?
“La vérité sur l'affaire Harry Quebert”, c'est un roman dans un roman dont le personnage principal Marcus Goldman est un écrivain.
“La vérité sur l'affaire Harry Quebert”, c'est donc l'histoire d'un jeune écrivain qui a connu son heure de gloire et qui est victime de la maladie des écrivains, la panne d'inspiration, la fameuse page blanche...
“La vérité sur l'affaire Harry Quebert”, c'est l'histoire d'une amitié forte entre un jeune écrivain, Marcus Glodman et son maître, le grand et le célèbre professeur et écrivain Harry Quebert.
“La vérité sur l'affaire Harry Quebert”, c'est l'amour dans toute sa beauté, la passion, la colère, la folie...
“Chérissez l'amour, Marcus. Faites-en votre plus belle conquête, votre seule ambition. Après les hommes, il y aura d'autres hommes. Après les livres, il y aura d'autres livres. Après la gloire, il y aura d'autres gloires. Après l'argent, il y a encore de l'argent. Mais après l'amour, Marcus, après l'amour, il n'y a plus que le sel et les larmes.”
“La vérité sur l'affaire Harry Quebert”, c'est la recherche de la vérité et un combat sans trêve pour la justice. Lorsque le corps de la jeune Nola Kellergan, 15 ans, est retrouvé dans le jardin d'Harry Quebert, tout l'accuse. Une seule personne, Marcus Goldman, croit en son innocence et va tout faire pour le prouver à l'Amérique entière.
“La vérité sur l'affaire Harry Quebert”, c'est un thriller plus que bien ficelé, c'est un thriller mené d'une main de maître, captivant, haletant où l'on dévore chaque page, chaque chapitre avec avidité. Aux chiottes, votre vie sociale, lorsque vous commencez “La vérité sur l'affaire Harry Quebert” rien d'autre ne compte, vous ne voulez qu'une seule chose : qu'on vous laisse tranquille. Vous allez de rebondissements en fausses pistes en passant par des coups de théâtre de dingue et des scènes pleine d'amour, touchantes et magnifiques... Laissez la vaisselle, les enfants, le ménage, le rangement à votre conjoint(e), faites-vous porter pâle et faites-vous plaisir. Lisez.
Ce livre, c'est tellement de choses en même temps que je ne pourrais pas tout vous dire : il y a de l'amitié, de l'amour, beaucoup d'amour, des mouettes, de la douceur autant que de la violence, de l'humour, de la couleur, du suspense, des hauts, des bas, des interrogations, des affirmations, bref il y a de tout et je vous garantis que c'est loin, loin, loin d'être un fourre-tout. Je ne sais pas comment vous le dire. Vous allez être pris par ce livre, c'est ça sa force, il vous prend et ne vous lâche plus jusqu'à la dernière page et Dieu seul sait que 664 pages c'est long tout de même. Mais là non, là ça ira tout seul, comme une lettre à la poste.
Au fil de cette lecture, vous aurez l'occasion de découvrir le vrai visage de l'Amérique, celui qui est capable de détruire une vie sociale, un statut, une image aussi vite qu'il est capable de vous propulser au sommet avec une rapidité extrême sans vous prévenir des dommages collatéraux irréversibles. Celui qui place la réussite sociale, le succès, l'argent au coeur de ses préoccupations souvent au détriment des choses simples de la vie.
Ce qui est bien avec les américains, c'est qu'ils font les choses avec passion, avec hargne et c'est exactement ce que va faire Marcus dans sa quête de la vérité, il ira jusqu'au bout, quel que soit le prix. Vous aurez droit aussi à quelques clichés volontaires : la mère de Marcus est juste insupportable de bêtises à tel point que cela en devient drôle.
Joel Dicker nous livre ici un roman ensorcelant écrit avec une simplicité agaçante, c'est fluide et tellement maîtrisé. Il vous tient en haleine jusqu'au bout. Bon, je crois que je vais m'arrêter là parce que mon commentaire est trop long et vous n'irez certainement pas jusqu'au bout, je n'ai pas la plume de Joel Dicker malheureusement. Mais découvrez-la et vite !!!!
A lire sans s'arrêter...
Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 21 janvier 2013
Ce qui me gêne davantage, c'est le style qui n'est pas digne d'une oeuvre récompensée par un prix littéraire majeur (Académie Française). Il faudra apprendre à l'auteur les subtilités des verbes transitifs et intransitifs. Dernièrement un critique du "Masque et la Plume" suggérait que cela pouvait provenir d'une traduction défectueuse... Ce n'est pas de la littérature.
Non ! N'achetez pas ce livre (neuf, il est quand même assez cher), mais s'il vous tombe sous la main, n'hésitez pas à vous lancer à condition, bien entendu, de disposer de temps et d'accepter une nuit blanche.
Plutôt déçu, mais...
Critique de Mario-Le-Sot (, Inscrite le 19 janvier 2013, 52 ans) - 19 janvier 2013
A part ça, c'est un vrai roman du 21ème siècle, postmoderne, populaire, donc, dans le sens où il joue habilement avec ce qui se trouve dans "l'air du temps", enchaînant joyeusement et à un rythme des plus soutenus les dialogues et les péripéties de ce cher Marcus, un enquêteur au final assez attachant même si on l'aurait aimé un peu moins consensuel.
Magnifique roman marqué par l'ambition et l'imposture
Critique de Saumar (Montréal, Inscrite le 15 août 2009, 91 ans) - 19 janvier 2013
Lorsque Marcus Goldman reçoit l’appel de son éditeur, alors que le délai pour remettre son livre est sur le point d’expirer, l’éditeur le menacera d’un procès pour enfreindre le contrat. Marcus pense à son ami, Harry Quebert, son ancien professeur de littérature à l’université, pour lui demander comment se sortir de l’angoisse de la page blanche, aucune inspiration ne lui vient à l’esprit. Harry l’invite à demeurer chez lui, l’assurant de l’endroit idéal pour écrire.
Voilà que refait surface le double meurtre de Nola Kellergan et de Deborah Couper, survenu trente-trois ans plus tôt. Harry Quebert aurait eu une liaison avec Nola, âgée de quinze ans, alors qu’il en avait trente-quatre, et se retrouve accusé de l’avoir assassinée en 1975. Des jardiniers qui, à sa demande, sont venus planter des hortensias dans le jardin de la propriété d’Harry découvrent les restes de Nola, accompagnés du manuscrit « Les origines du mal » écrit à son intention. Harry est arrêté et incarcéré. Convaincu de l’innocence d’Harry, Marcus décide de mener sa propre enquête. Il se joint à des policiers, il s’informe auprès des gens d’Aurora, les rencontres avec l’avocat d’Harry se multiplient, même si parfois, il lui arrive de poursuivre de fausses pistes, il continue sa recherche pour trouver l’assassin. L’intrique policière est bien menée, laissant le lecteur dans une problématique constante, jusqu’en dernier.
L’idée géniale, pour faire un livre à succès, n’est jamais venue à l’esprit de Marcus Goldman. C’est le drame de Quebert qui lui fournira le sujet. « La Vérité sur l’affaire Harry Quebert » est une enquête sur le meurtre d’une jeune fille survenu trente-trois ans plus tôt, avec toutes les péripéties du roman policier. L’écriture reste l’idée principale du récit d’où émanent des thèmes tels que : la difficulté d’être écrivain, les stratégies du marché de l’édition, le gouffre de la page blanche. La mystification est un thème de ce roman dans le roman. L’auteur utilise le procédé de la mise en abyme : une histoire en soi, analogue à l’histoire première par l’ambition, l’imposture et le rappel des faits passés et présents.
Un bon bouquin pour passer un bon moment
Critique de Arnaud (Andenne, Inscrit le 29 novembre 2004, 44 ans) - 17 janvier 2013
C'est bien, mais sans plus !
Critique de Marthe (, Inscrite le 19 novembre 2010, 54 ans) - 14 janvier 2013
Bon polar
Critique de GiLau (Annecy, Inscrite le 18 septembre 2010, 62 ans) - 13 janvier 2013
L'histoire est riche en personnages intéressants de la société américaine.
Aux 2/3 du livre, j'ai trouvé que c'était long... trop long pour moi.
L'écriture est efficace, à l'américaine justement comme je l'ai entendu dire de la part de critiques, remarque que je ne comprenais pas avant d'avoir lu le livre.
Je conseille ce livre même si je préfère les histoires qui dégagent une ambiance plus marquée.
Quand je l'ai eu terminé, la porte s'est refermée sans me laisser aucune sensation.
La vérité ? faut l'acheter !
Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 48 ans) - 11 janvier 2013
C'est un bon polar , un authentique livre qui vous fait regretter l'heure déjà tardive et votre obligation d'aller se coucher.
J'aurai bien mis une meilleure note MAIS et c'est bien là un des rares bémols , j'avoue avoir été un peu énervé par les 60 dernières pages trop riches en rebondissements.
Succès à mes yeux mérité !
Bon courage pour le prochain Joël !!
Un polar solide et intelligent
Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 89 ans) - 25 décembre 2012
Au travers de ce polar se situant à Aurora, petite bourgade du New Hampshire, l’auteur a brossé les portraits de certains de ses habitants, témoins bien malgré eux, 33 années auparavant, d’un crime demeuré impuni en relation avec la disparition d’une toute jeune fille, Nola Kellergan.
Grâce aux retrouvailles du professeur d’université Harry Québert et de son élève d’alors, Marcus Goldman, aujourd’hui écrivain renommé, l’auteur relie passé et présent dans une enquête qui redémarre à la suite de la découverte des restes de Nola dans la propriété de Harry.
Pour tenter d’innocenter Harry son ancien prof, Marcus en liaison avec les autorités locales mènera cette nouvelle enquête en tachant de reconstituer les éléments du double drame d’alors, tout en écrivant, au fur et à mesure de la découverte de faits nouveaux le roman qui les relate et qu’il intitule ‘La Vérité sur l’Affaire Harry Québert’.
Bien mené, ce polar, émaillé de nombreuses fausses pistes, nous familiarise tout à la fois avec le monde de l’édition et avec certains modes de pensée de l’Amérique profonde. En voici 2 extraits :
(p. 31 de l’édition De Fallois) – Mon éditeur dit que si je n’écris pas un autre livre maintenant, je suis fini ! « Vous savez ce qu’est un éditeur ? C’est un écrivain raté dont le papa avait suffisamment de fric pour qu’il puisse s’approprier le talent des autres » !
(p. 230) – Elle s’était fait tellement de souci pour sa fille : elle aurait pu finir au bras d’un routier de passage. Pire : d’un socialiste. Pire : d’un nègre ! Elle frémit à cette pensée : sa Jenny et un affreux nègre. Soudain, une angoisse la saisit : beaucoup de grands écrivains étaient des Juifs. Et si Québert était un Juif ? Quelle horreur ! Peut-être même un Juif socialiste ! Elle regretta que les Juifs puissent être blancs de peau parce que cela les rendait invisibles. Au moins, les Noirs avaient l’honnêteté d’être noirs, pour qu’on puisse les identifier clairement. Mais les Juifs étaient sournois.
Une fois de plus, le Goncourt des Lycéens aura fait le bon choix, contribuant à nous faire découvrir un romancier particulièrement prometteur …
Aspiration à l’amour et réalité de la solitude
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 1 décembre 2012
L’intrigue policière sert de prétexte à une histoire d’amour et d’ambition littéraire sur un fond de solitude existentielle. Il idéalise la femme lorsqu’elle est absente et la dépeint comme dominatrice et possessive au niveau du couple et de la famille. Il caricature le système d’édition dans lequel un livre ne sert qu’à faire de l’argent en faisant passer un bon moment aux lecteurs, où les maisons capitalisent sur le nom d’un auteur qui doit produire, quitte à se faire aider par des collègues qui resteront dans l’ombre. Il se moque aussi des gloires éphémères et des personnes qui ne vivent que pour exister dans l’espace médiatique.
Le narrateur ne ressort pas indemne de cette aventure s’avouant les impostures sur lesquelles il a bâti sa jeunesse en profitant du système et des circonstances, s’arrangeant pour apparaître comme le meilleur grâce à son culot, mais tremblant qu’on ne découvre la supercherie. Il s’avérera qu’il n’est pas le seul à avoir voulu se prétendre meilleur qu’il ne l’est.
Dans les derniers chapitres, on assiste à une avalanche de rebondissements comme si l’auteur n’avait su choisir. Mais cette abondance de fins sordides est décevante car elle nuit à l’équilibre de ce roman très intéressant.
L’histoire se passe aux États-Unis en 2008, à New-York et dans une petite ville du New Hampshire. Marcus Goldman a produit un premier livre qui a été encensé et depuis 1 an, il s’est payé toutes ses fantaisies et est de tous les cocktails. Mais, depuis un an dans son magnifique appartement, il est seul et pire, n’arrive plus à écrire une ligne. Son agent et ami lui rappelle les échéances. Et quand son éditeur commence à évoquer ses engagements juridiques, il va voir son ancien professeur, Harry Quebert qui a lui-même produit un livre à succès 15 ans plus tôt et qu’il a ignoré depuis la parution de son livre et ses tournées de promotion. Et quand ce dernier est incarcéré car on a découvert le corps de Nola, une jeune fille disparue depuis 15 ans, dans son jardin. Tout le monde fait le rapprochement avec son œuvre principale, roman épistolaire, qui narre un amour interdit. Marcus se décide alors à aller le défendre et à enquête aux côtés de la police, d’autant plus qu’il a reçu des menaces. Il fait replonger dans le passé les différents protagonistes. On voit se dessiner petit à petit la psychologie des personnages et les enchevêtrements de circonstances qui ont conduit à la mort de la jeune fille de 15 ans, aimée par plusieurs hommes, qui aime Harry et n’est pas si innocente qu’il y paraît.
IF-1112-3986
Vivement le prochain!
Critique de Papyrus (Montperreux, Inscrite le 13 octobre 2006, 64 ans) - 30 novembre 2012
Ce livre dans lequel il faut se plonger, est une prouesse littéraire au regard de sa construction, avec une mise en abîme originale car il y a deux livres en un : le récit policier, avec beaucoup d’aller-retours du passé au présent et un récit inséré dans le premier qui a pour ambition de nous emporter dans les méandres de la création littéraire, de nous plonger dans les affres de l’écrivain confronté à la nécessité de créer une œuvre littéraire ambitieuse. Les 31 chapitres de ce gros roman numérotés de façon décroissante, judicieusement justifiés en fin d’ouvrage, sont tous précédés d’un conseil du maître-professeur à l’élève-écrivain, comme un mode d’emploi distillé au compte-goutte de ce qui conditionne l’écriture d’un best-seller.
L’écriture est agréable et facile à lire, la construction est complexe mais maîtrisée, avec des accroches à chaque fin de chapitre, des évènements dévoilés par bribes, des indices semés tout au long des 650 pages, pour permettre au lecteur de suivre l’enquête pleine de rebondissements, au rythme de son auteur, Marcus, l’écrivain, jusqu’au dénouement, imprévisible.
Quelques faiblesses à mon goût cependant, comme par exemple le contraste entre l'Amour absolu que suscite Nola chez ce grand homme qu'est Harry et la pauvreté des dialogues qui lui sont alloués, un peu répétitifs, sans grande consistance et qui à mon avis nuisent à l'attachement du lecteur pour ce personnage, et puis quelques longueurs au milieu...
Ce roman récompensé par le prix de l’Académie Française distingue incontestablement un jeune écrivain qui promet.
Vivement le prochain, mais l’auteur saura-t-il surmonter aussi bien que son héros, l’angoisse de la page blanche ?
magnifique, formidable, exceptionnel
Critique de Linbaba (, Inscrit le 25 juillet 2012, 40 ans) - 29 novembre 2012
J'ai rarement vu un tel suspense dans un roman. C'est comme un film.
700 pages que l'on dévore du début à la fin. À la fois thriller, polar, romance et critique de la société américaine et du rêve américain .
Probablement l'un des plus beaux romans qu'il m'ait été donné de lire. Un roman culte d'une génération...
Joel Dicker est un génie!
C'est bien plus qu'une histoire... C'est une vérité.
Critique de Fmori2 (, Inscrite le 25 novembre 2012, 29 ans) - 25 novembre 2012
Déjà ce livre, sans pour le moment prendre en compte en profondeur l'histoire, possède tout ce que j'aime. Une histoire d'amour et une histoire d'amitié, une histoire de société, une histoire qui est proche de nous, tellement réelle qu'elle nous fait frissonner, "ça pourrait tellement être nos voisins, non, ça pourrait être nous"... Cette faculté de jouer avec le passé, le présent et le futur, c'est incroyable.
Alors, j'ai décidé d'aller plus loin qu'un simple avis du type "ce livre est génial".
Pour moi, il y a quelque chose, dans chaque ligne, une émotion puissante. L'histoire d'amour entre Harry et la jeune Nola est forte, interdite. De nos jours, une telle différence d'âge est choquante, c'est tout. Et bien non, ce n'est pas tout, parce qu'il ne faut pas s'arrêter à l'âge, pas quand l'amour est là, réellement là... Mais comment peut-on croire que l'Amour avec ce fameux grand "A" puisse être réel entre deux personnes qui ne devraient même pas développer un tel sentiment? Comment peut-on croire que cet Amour puisse être réel tout court?
Puis vient le drame. Des années plus tard, les souvenirs qu'on a reniés et refoulés ressurgissent. Un événement tabou qui refait surface plus ou moins malgré nous. Une chose que l'on regrette, que l'on a toujours regrettée revient et détruit tout sur son passage, la vérité nous rattrape tous.
Tout le long du roman, on va de découvertes en découvertes, on suit un rythme incontrôlable qui nous pousse à savoir, on a soif de savoir enfin. Je trouve aussi que Joël Dicker a très bien réussi ce livre dans le sens où l'on ne s'arrête jamais. C'est très animé, toujours en mouvement. Excusez-moi pour la comparaison, mais c'est un peu comme si vous adoriez la vitesse et que donc vous accélériez toujours un peu plus, à chaque page.
Je me suis un peu gâché le suspense en réfléchissant trop pendant que je lisais et du coup, j'ai quand même deviné certaines choses que j'aurais mieux fait de ne pas deviner mais, ça ne m'a en rien empêchée d'apprécier la fin.
C'est une formidable découverte. Je suis totalement conquise.
Formidable
Critique de BRUNO44 (, Inscrit le 9 novembre 2012, 58 ans) - 20 novembre 2012
Coup de coeur
Critique de PA57 (, Inscrite le 25 octobre 2006, 41 ans) - 3 novembre 2012
Ce roman a un rythme effréné. Malgré l’épaisseur du roman, il se lit très vite, et pas un instant l'on ne s'ennuie. Les chapitres alternent entre l'enquête de Marcus nos jours et les événements de l'été 1975, été de la disparition de Nola. Sont également intercalés de très courts chapitres de conseils que donne Harry à Marcus.
L'écriture est plutôt jolie, très agréable, sans être lourde ou dithyrambique. L'histoire est digne d'un polar ou thriller, mais en étant plus que cela. En effet, c'est également une sorte d'analyse de la société de Nouvelle Angleterre, lieu de l'action, de nos jours et en 1975. Le tout est teinté de beaucoup d'humour. Certains passages font sourire, voir franchement rire.
Un vrai coup de coeur de cette rentrée littéraire, et un jeune auteur à suivre.
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