La princesse aux cheveux verts
de Paul Thiès, Christian Heinrich (Dessin)

critiqué par JulesRomans, le 1 novembre 2012
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
Pimprenelle sans Nicolas, c'est comme une soupe sans sel
Pimprenelle naît avec les cheveux verts, elle est fille de roi et de reine. Refusée par les princes charmants, Pimprenelle séduit Romarin un jeune marmiton roux du château. Le roi fait subir des épreuves à Romarin pour qu’il gagne le droit d’épouser Pimprenelle. Toutefois pour les réussir il va pouvoir compter sur l’aide de Pimprenelle (déguisée en grenouille) et d’un hérisson avec qui Romarin se lie d’amitié. Le graphisme est très banal quoique valorisant une touche humoristique dans un récit qui ne l'était pas a priori. Si vous emmenez des enfants voir l’exposition sur les cheveux au musée du Quai Branly durant l’automne 2012 ou la première partie de 2013, vous pourriez leur faire lire ce récit qui pointe en plus le problème de la différence. Une sélection d’expressions autour des noms des couleurs est proposée à la fin de l’ouvrage ; les mots vert, rouge, jaune, bleu, blanc et noir y sont présents pour qualifier en particulier des sentiments.