Blast, Tome 3 : La tête la première de Manu Larcenet
Catégorie(s) : Bande dessinée => Divers

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La tête la première... dans le blast
Difficile de poser une critique sur le troisième tome d'une série, surtout quand on a été subjugué par les deux premiers. Quels superlatifs rajouter ? Comment raconter l'histoire sans s'appuyer sur les épisodes précédents ? Comment résumer ce qui s'apparente plus à une oeuvre artistique et littéraire multiformes qu'à une bande dessinée ? Difficile. Vraiment.
Le paroxysme du sordide, de la folie, de la complexité humaine semble atteint à la fin de ce troisième tome... et pourtant, je n'attends qu'une chose... le quatrième (et dernier).
Je l'attends... pour tenter de savoir qui est Polza... peut-être... (outre la part plus ou moins cachée de M. Larcenet) et, même si à défaut de savoir qui il est, on commence à bien le connaitre.
Les éditions
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La tête la première [Texte imprimé] Manu Larcenet
de Larcenet, Manu
Dargaud
ISBN : 9782205071047 ; 22,90 € ; 05/10/2012 ; 220 p. ; Cartonné
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Les critiques éclairs (3)
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Très dur

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 20 février 2025
Mais il fait aussi de très mauvaises rencontres où le lecteur se retrouve face à des scènes de tortures et de cruautés insoutenables.
Après des tentatives de suicide, on en arrive à se demander pourquoi et comment Polza est toujours vivant.
Besoin d'une pause avant d'enchaîner le quatrième tome, de plus en plus passionnée.
La dure loi de la pesanteur

Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 1 novembre 2013
A l’image du récit, le dessin dégage de la puissance, laissant supposer que le chaos peut tout submerger à tout moment. Autant minimaliste que suggestif, il s’autorise des envolées vers un abstrait aux couleurs de la folie évoquant l’imminence du fameux Blast. Mais où veut-il donc nous emmener ce sacré Larcenet ? Car on l’aura compris, c’est plus d’un tome dont il avait besoin pour poser son récit, à la fois lent et immersif, où les pages se contemplent plus qu’elles ne se lisent, mais où le texte, d’une qualité littéraire évidente, n’en est pas moins soigné. Au départ rebuté par ce héros au corps monstrueux, vaguement inquiétant, dont on ne sait s’il est lucide ou fou (quoique lucidité et folie ne sont jamais si éloignées), on finit par s’y attacher. Comme lui, on finit par ressentir les souffrances qu’il traverse, lui, cet être intrinsèquement pacifique qui ne demande rien à personne, élevé par un père à la fois protecteur et austère. On finit par comprendre sa rage face à la bêtise et la cruauté du monde, une rage intériorisée mais qu’on devine prête à se déchainer à un moment ou à un autre…
Le non-dit

Critique de GilB (, Inscrit le 7 novembre 2010, 48 ans) - 25 novembre 2012
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