Le pont assassiné
de Hubert de Maximy

critiqué par Patman, le 7 novembre 2012
(Paris - 62 ans)


La note:  étoiles
Déception...
J'attendais beaucoup de ce roman. Il faut dire que le sujet avait tout pour plaire, jugez plutôt :

Nous sommes un soir d'octobre 1499 à Paris, soudain un effroyable craquement, un tumulte étourdissant et le Pont Notre-Dame s'effondre emportant avec lui dans les crues de la Seine les 58 maisons qui l'encombraient ! Des milliers de victimes... Gilles Tremeneur, le chirurgien que l'on surnomme "le Grêlé" du fait des cicatrices qui parsèment son visage, se rend sur les lieux pour aider aux secours. Il fait la connaissance là-bas d'un colosse nommé Mains-Fortes et d'un peintre, Joquesus. Mains-Fortes prétend que le pont a été "assassiné" et le Grêlé décide de mener l'enquête... et c'est là que ça se gâte... très vite l'histoire tourne en rond, les motivations des protagonistes restent vagues et tout se termine en eau de boudin... La faute peut être au manque de crédibilité du héros principal ? Un chirurgien de 24 ans et qui raisonne comme un vieux sage revenu de tout, mieux même qui raisonne comme un psy du XXème siècle, c'est un peu difficile à faire passer... Reste quelques belles pages de descriptions du Paris du Moyen-âge qui font qu'on va au bout de la lecture. Franchement, j'ai été déçu, je suis sûr qu'Hubert de Maximy peut mieux faire !