Les Soldats de Salamine de Javier Cercas
( Soldados de Salamina)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
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Je n'ai vraiment pas accroché !
Javier Cercas est espagnol et enseigne la littérature à l’université de Gérone. Il a quarante ans et est l'auteur de deux romans.
A l'achat de ce livre, j’ai d'abord été frappé par le titre. Salamine !. Pour qui a fait ses gréco-latine, cela n'est vraiment pas rien !. Puis j'ai lu la quatrième page de couverture et j’ai vu que l’histoire se passait pendant la guerre d’Espagne, juste avant et après. La guerre d'Espagne m'intéresse fortement et cela m'a donc confirmé dans ma décision d’acheter ce livre.
L'histoire est simple : un homme, Sanchèz Mazas, était journaliste et écrivain avant 1936 et devint le fondateur de la Phalange. Il était devenu le principal ami de Primo de Rivera, exécuté en 1936 par les républicains. Voilà qu’il se fait bêtement prendre par ceux-ci dans les derniers jours avant leur défaite. Il est condamné à être fusillé avec de nombreux autres prisonniers. La mitrailleuse tire et fait son travail, les hommes tombent les uns après les autres et Mazas n'est que blessé. Il se traîne et arrive à se cacher. Un républicain le voit, détourne le regard et dit aux autres qu'il n’y a personne là où il se trouve. Pourquoi ?… Qu’est ce qui a poussé cet homme à lui faire grâce ?… Il se cache dans les bois pendant des jours et ce sont, à nouveau, d’anciens républicains qui le nourrissent, le soignent et le cachent.
L'histoire nous est d'emblée racontée comme réelle et l'auteur va jusqu'à nous dire que la plupart des noms utilisés sont vraiment ceux des protagonistes de l’époque, ou de leurs enfants. Il les remercie tous pour leurs précieux témoignages.
Lui-même se décrit comme un journaliste qui a tenté d'écrire des romans et n’a pas réussi. Il est donc retourné au journalisme et c’est le côté vrai de cette histoire peu commune qui l'a poussé à reprendre la plume. Tout cela nous est cependant présenté comme un roman.
Je ne suis pas arrivé à vraiment entrer dans ce livre et cela pour plusieurs raisons.
La première est que je n'ai pas très bien vu où l’auteur voulait aller. Il raconte, fouille dans le passé de nombreuses personnes, explique, mais où est son véritable but ?.
Je dirais que la seconde tient dans le fait que ce livre est par trop espagnol… En effet des pages et des pages sont consacrées à nous parler d'auteurs, de journalistes, de romanciers ou de poètes dont la renommée n'a pas dépassé le pays. A cela viennent encore s'ajouter les explications concernant les différentes tendances littéraires de l’époque, leurs défenseurs réciproques etc. J’étais noyé. et lassé !
Voilà, je n’ai donc pas terminé ce livre et peut-être ai-je eu tort
Les éditions
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Les soldats de Salamine [Texte imprimé], roman Javier Cercas trad. de l'espagnol par Élisabeth Beyer et Aleksandar Grujićić
de Cercas, Javier Grujičić, Aleksandar (Traducteur) Beyer, Élisabeth (Traducteur)
Actes Sud / Lettres hispaniques (Arles).
ISBN : 9782742739356 ; 5,52 € ; 30/06/2002 ; 237 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (11)
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Moi j'ai aimé
Critique de Fripon (, Inscrit le 5 mars 2007, 79 ans) - 22 mars 2007
Que sont les héros devenus!
Critique de Eireann 32 (Lorient, Inscrit le 7 novembre 2004, 77 ans) - 19 mars 2006
Extraits.
-C’est toujours un peloton de soldats, qui au dernier moment, sauve la civilisation.
-Sur Franco :…… puis réduit au rang d’ornement idéologique par le grassouillet militaire de pacotille, efféminé, incompétent, roué et conservateur qui les usurpa pour les transformer en apparat de plus en plus putride et vidé de sens…………………
-Si j’ai une bonne raison de haïr les communistes, c’est parce qu’ils m’ont obligé à devenir phalangiste.
-Ce que vous cherchiez c’était un héros. Et ce héros c’est moi, n’est-ce pas ?
Du particulier à l'universel
Critique de Valda (, Inscrit le 24 août 2005, 71 ans) - 24 août 2005
Faisons bref: tout se tient ici, la construction est d'une rigueur remarquable, et l'on ne peut se contenter d'apprécier l'humanité de la troisième partie, jetant aux orties les deux premières.
Le travail minutieux d'enquêteur (de "journaliste", presque de chercheur) sur l'écrivain phalangiste Sanchez Mazas permet de comprendre -et non schématiquement, comme cela a été le plus souvent le cas jusqu'ici-, mais en finesse et en profondeur- ce qu'est l'essence du fascisme.
Cette enquête donne toute sa force et son relief à la figure de Millares, un ancien soldat républicain retrouvé par le narrateur dans une maison de retraite de Dijon: les pages lumineuses et bouleversantes qui le concernent sont une clé de voûte. Sans Millares, le roman serait bancal. Avec lui, toutes les recherches, les errements, les dialogues et les remarques antérieures se justifient.
L'itinéraire de l'humble soldat républicain espagnol devenu français après avoir lutté avec le général Leclerc contre fascistes et nazis est retracé avec une précision d'historien, et les lecteurs de l'hexagone apprendront avec profit certains épisodes peu glorieux de notre histoire récente (Argelès...). Le regard extérieur de Cercas sur notre pays -de même que sur le sien-, est sans concession.
Ce "roman" à part, novateur sans nul doute, qui est bien entendu une réflexion sur la création, l'art, l'histoire, le courage et la lâcheté, touche justement parce qu'il part d'une analyse singulière, et donne simplement une leçon de portée universelle.
Une période et un homme
Critique de Pitibeni (Marseille, Inscrit le 25 décembre 2004, 48 ans) - 10 juillet 2005
L'entrée en matière (1ère partie) m'a un peu lassé mais je n'ai pas voulu lâcher le livre, me disant que le suite promettait des merveilles vu le titre. La seconde partie, alors là ce fut l'hécatombe, je tombais dans une lassitude sans nom, me promettant de finir le livre en lisant 20 pages tous les jours dans le métro vers mon boulot (allers et retours^^). J'en suis arrivée à bout, suant de dépit et mourant d'envie de replacer le livre dans le dossier "non-lus" de ma bibliothèque... Heureusement que la troisième partie est venue, salvatrice, pour amoindrir un peu l'amertume de cette lecture, car je n'aime pas les déceptions.
Bref , lire la première et la troisième partie de ce livre permet de le comprendre tout aussi bien, sans surcharger l'édifice sans un excès de zèle... bon courage.
FRANCO DE PORT
Critique de Lamanus (Bergerac, Inscrit le 27 janvier 2005, 65 ans) - 4 février 2005
L’éditeur nous informe gracieusement que ce roman a bouleversé l’Espagne. Bon. C’est le moins qu’on peut demander à une 4ième de couverture que d’aguicher le chaland, non ? À l’époque où c’est que nous vivons mon petit monsieur, un roman doit pour le moins bouleverser, voire bouleversifier, et peut-être même carrément ébranler le lecteur. On en veut pour nos 7 euros dépensés. On veut : des larmes, du sang, de l’amour, de la haine, du plaisir, un peu de chair tendre, du soleil, des chansons, du vin, de la bière pour ceux qui préfèrent et plus encore. Allez, on va le lire ce roman-document comme il est dénommé toujours par l’éditeur soucieux de nous mettre l’eau à la bouche. Eh oui, de nos jours être un roman ne suffit plus, il faut montrer sa différence. roman-document-récit-politique-policier-autobiographique, comme ça on ratisse large.
Né en 1962 à Çaceres, Javier (prononcer Ravier) Cercas (prononcer comme vous voudrez) est également l’auteur du roman À petites foulées (Actes Sud, 2004). On est bien aise de le savoir. Donc, si je comprends bien, et c’est une pratique courante, l’éditeur accompagne la nouveauté du jour d’un Babel, histoire que les pauvres comme moi puissent se l’offrir avec un an de retard. La particularité du pauvre c’est qu’il s’habille en solde, va en vacances dans des clubs de seconde catégorie, achète des livres avec un ou deux ans de retard, fouille chez les soldeurs pour trouver un film de moins que cinq ans qu’il mettra dans son magnétoscope premier prix pour découvrir une œuvre cinématographique portugaise en version originale ; le pauvre consommateur de culture a toujours un train de retard.
Il faut dire aussi que les livres en première impression à froid chez Actes Sud sont vraiment onéreux. Alors on attend le Babel avec impatience, et cela malgré sa confection à l’économie. On pourra le lire, le relire, mais à la troisième lecture attendez-vous à la perte simultanée d’une poignée de feuilles qui se détacheront du support. Les pauvres lisent à l’économie et dans ce cadre-là il n’y a rien à reprocher à la collection Babel, on en a pour son peu d’argent.
Une chose encore : grâce à la qualité du papier utilisé, les plus aguerris pourront lire par transparence la page verso et droite à gauche. C’était à noter.
Mais revenons aux Soldats de Salamine, œuvre bouleversante s’il en est, que des millions d’Espagnols ont dévorée avant de nous la refiler en traduction. Pour les plus jeunes qui n’ont qu’une vague idée du franquisme et de son chantre le très ras des pâquerettes coiffé d’un ridicule chapeau et généralisme Franco, ce livre demeura d’un intérêt tout relatif comparé à un bon Manga des familles. Personnellement je leur conseillerai, sur le même sujet, mais vu du côté républicain à fond les manettes, de lire pour s’instruire de ce qu’a été la guerre civile espagnole l’excellent L’espoir de notre illustre et génialissime bafouilleur André Malraux.
Mais revenons aux Soldats de Salamine, œuvre bouleversante s’il en est, que des millions d’Espagnols ont dévorée avant de nous la refiler en traduction. De quoi s’agit-il ? Comme dans tous les romans-documents que j’ai pu lire, une chose frappe d’emblée : la bâtardise. Il ne s’agit pas d’un roman au sens strict, tous les personnages ont existé. Ce n’est pas un document, la narration évolue entre une fiction qui se veut une réalité, et une non-fiction qui se veut romancée. Bref on est mal assis. L’impression d’ensemble est elle aussi mitigée. Je ne sais pas sur quel pied danser. L’histoire est intéressante pour un espagnol d’une cinquantaine d’année. Le document est bâclé pour un historien quels que soient sa nationalité et son âge. On est bouleversé d’arriver à la fin en pensant : ce n’était que ça. D’un autre côté ce n’est pas si mal non plus.
Mais revenons aux Soldats de Salamine, œuvre bouleversante s’il en est, que des millions d’Espagnols ont dévorée avant de nous la refiler en traduction. Je m’aperçois que je n’ai rien dit du sujet. On digresse et on oublie l’essentiel. Javier (prononcer Ravier), je peux me permettre de l’appeler par son prénom puisqu’il est plus jeune que moi, Javier donc a écrit un roman-document qui, il ne le savait pas au départ, a bouleversé ses compatriotes. On peut se poser la question de savoir si c’était l’intention première de l’auteur. On peut se demander si ce bouleversement est une réalité ou une affabulation de l’éditeur pour attirer à lui toutes les âmes prêtes à chavirer à l’évocation d’un Rafael Sanchez Mazas l’un des fondateurs de la Phalange. S’il suffit d’une réclame pour que ça soit vrai. S’il suffit d’entendre à la radio les publicités de certaines maisons d’éditions vantant toutes les best-sellers qu’elles publient (minimum 300.000 ex. de vendus en un mois, alors pourquoi faire de la pub ?). S’il suffit que ce soit écrit dessus pour que ça en soit.
Mais revenons aux Soldats de Salamine, œuvre bouleversante s’il en est, que des millions d’Espagnols ont dévorée avant de nous la refiler en traduction. Que dire de plus pour éclairer la lanterne à huile du pauvre lecteur qui dispose de 7 euros en poche ?
Qu’il les garde.
FICTION ET REALITE
Critique de Alandalus (BORDEAUX, Inscrite le 1 juillet 2004, 67 ans) - 9 août 2004
A mon avis, le sujet central n'est pas le fusillement de Sánchez Mazas mais la réflexion de l'auteur sur sa propre activité créatrice. Le fusillement est, comme lui-même l'affirme, l'obsession nécessaire qui amène Cercas à écrire le livre et l'anecdote qui sert à capter l'intérêt du lecteur. Celui-ci, dès le premier moment, essaiera de comprendre l'attitude du milicien qui décide de ne pas tirer sur Sánchez Mazas quand il le trouve caché dans les fourrés.
Ce livre conjugue de façon magistrale la réalité et la fiction. Ce jeu (réalité/fiction) nous fait connaître un nouveau Cercas (journaliste alter-ego de l'auteur du livre), un Rafael Sánchez Ferlosio (véritablement fils de Sánchez Mazas et écrivain reconnu en Espagne), un Roberto Bolaño (effectivement écrivain chilien, habitant Blanes et mort en juillet 2003) et bien évidemment, Sánchez Mazas.
Jusqu'à quel point les personnages sont-ils réels ou imaginaires ? Un lien s'établit entre fiction et réalité auquel contribue la présence des divers personnages ayant existé ou existant réellement. Le fil entre réalité et fiction rétrécit à tel point qu'on arrive à se demander si tous les personnages ne sont pas basés sur des être réels ou si, au contraire, certains de ceux que nous croyons réels ne sont pas, en définitive, seulement produit de l'imagination de l'auteur. C'est un autre grand mérite de "Soldats de Salamine", un de ces livres qui gagne les bonnes grâces de la Littérature.
termine le livre...
Critique de Sottovoce (Bruxelles, Inscrit(e) le 19 février 2004, - ans) - 21 mars 2004
Sur le même sujet, il faut lire "le crayon du charpentier" de Manuel Rivas, chez Folio(3657), magnifique de sensibilité, un vrai chant d'espoir dans la tragédie et l'horreur de la guerre, la confrontation entre deux hommes que tout sépare.
Je comprends bien
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 20 mars 2004
Même si je me suis trompé, je dois maintenir ma cote d'origine aussi longtemps que je n'aurai pas lu les deux derniers tiers du livre. Le cas échéant, il ne me sera possible de la modifier que par le Forum en avouant mon erreur.
J'ai aimé le livre mais je comprends les critiques
Critique de Lela (Bruxelles, Inscrit(e) le 3 mars 2001, 53 ans) - 20 mars 2004
Jules, c'est dommage que tu n'aies pas lu la dernière partie car elle est très belle ....
Vers un passé ressuscité et réconcilié ?
Critique de Rotko (Avrillé, Inscrit le 22 septembre 2002, 50 ans) - 20 mars 2004
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Dans "cette histoire avec des faits, des personnages réels, [ce] récit réel", Cercas expose d'abord son intention d'enquêter sur la vie de Sanchez Majas, un des principaux instigateurs fascistes de la guerre d'Espagne. Tout particulièrement un épisode : Sanchez échappe à ses "exécuteurs" républicains, et se réfugie dans la forêt, où des déserteurs - républicains, lui sauvent la vie.
Vient ensuite le récit de cet épisode, reconstitué par l'enquêteur.
Toutefois, mécontent de ce "récit bancal", l'enquêteur poursuit ses investigations, pour découvrir les motivations d'un protagoniste républicain au rôle décisif.
Difficile, reconnaît l'auteur, de s'intéresser à Sanchez Mazas, sans entrer dans un débat idéologique. Pouvait-il être à la fois un bon écrivain et un phalangiste responsable du déclenchement d'une guerre aussi cruelle ?
D'une certaine manière, Cercas élude le problème. Il reconnaît un mérite relatif à cet écrivain récemment exhumé, mais le dédouane de ses responsabilités politiques. Il aurait, malgré un poste de ministre sous Franco, été vite déçu par l'évolution d'un régime qu'il n'a pas accompagné.
Et l'homme, tel qu'en lui-même ? cette "personne exécrable" (sic, p 19) apparait dans le récit comme vulnérable et pitoyable sans ses lunettes, mais aussi capable de discuter avec des républicains, respectueux de la parole donnée, et reconnaissant.
Si Cercas s'interroge sur la notion de "héros", c'est pourtant un autre personnage qu'il choisit, sans tomber dans le dithyrambe, mais avec une approche qui suscite une vive sympathie.
On aurait donc affaire, avec "les soldats de Salamine", à une oeuvre de réconciliation, soucieuse de refermer les plaies en douceur, sans pour autant nier des préférences républicaines.
Le livre est intéressant, pose plus de questions qu'il n'en résout, mais sa lecture peut décourager dans les 50 premières pages qui se repère mal dans le contexte historique et les personnages. Des hésitations, voire des contradictions (exécuter ou non Mazas ? p.217 et 219), font que le récit peut déconcerter. Mais l'intérêt de l'enquête et l'originalité de la démarche d'écriture justifient le succès actuel de cette oeuvre.
J'accroche à peine plus que Jules
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 23 juin 2003
J'ai moi-même été tenté d'abandonner à plusieurs reprises. Mais finalement, passé le cap difficile du premier tiers, le roman s'améliore et poussé par ma conscience professionnelle de critiqueur je l'ai finalement terminé.
Le livre raconte l’histoire d'un journaliste qui apprend par hasard l'histoire d’un phalangiste connu ayant échappé miraculeusement au peloton d’exécution lors de la guerre d’Espagne. Fasciné par cette histoire, le journaliste sent qu’il doit en faire un roman.
Le livre mêle donc les deux histoires : celle du phalangiste pendant la guerre civile et celle du journaliste qui écrit ce livre 50 ans plus tard.
Il en résulte un roman assez embrouillé. Le style est parfois journalistique, l’auteur mêle beaucoup de personnages aux noms espagnol (donc pas évident à retenir) ; écrivains, poètes, hommes politiques que personnellement je ne connais pas. Alors inévitablement l’intérêt faiblit et il faut s'accrocher. La deuxième partie, plus romancée, est meilleure, ainsi que la troisième, qui est plus humaine. Mais au total le livre m'a déçu et même ennuyé.
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