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Godefroid de Bouillon - Première partie critiqué par JulesRomans, le 12 décembre 2012 La note: 
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| Servais joue Godefroy avec un D et met un point sur le I plutôt que de l'envoyer chez les Grecs | |||||||
| C’est presque toujours en partant d’un fait divers dramatique imaginaire ou réel, ayant pour univers le plus souvent des lieux appartenant à la Belgique (dans ses frontières actuelles) que Servais nous donne une approche du passé. Ici il nous conte tant l’univers de la ville de Bouillon dans les années 1960 que celui du plus célèbre de ses fils Godefroy de Bouillon, considéré comme le premier souverain franc de Jérusalem (bien qu’il en ait refusé le titre). En fait on navigue également sur l’année 2005 où un homme et une femme qui ont eu une grande affection mutuelle entre eux vers dix-douze ans se retrouvent après qu’un drame lié à la célébration du 900e anniversaire de la naissance de l’avoué du Saint-Sépulcre les ait séparés au moment où ils allaient entrer dans l’adolescence. Si tant l’action dramatique que la complexité des relations entre l’Europe occidentale et les pays arabes ne font que se dessiner progressivement dans ce premier volume, par contre la vie de Godefroy de Bouillon est largement développée pour ce qui est de sa période européenne, soit entre 1063 et 1096 et le cas des enfants soldats est signalé. Le graphisme est réaliste et il est porté par une touche toute personnelle qui laisse une note de dramatisation à toutes les vignettes quel que soit le sujet traité. | |||||||
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