Nous, les enfants de 1948 : De la naissance à l'âge adulte
de Capucine Vignaux

critiqué par Bolcho, le 26 décembre 2012
(Bruxelles - 76 ans)


La note:  étoiles
Nous, les enfants de 1929 à 1982

C’est par excellence le genre de bouquin à offrir.
Vous prenez un vieux singe dans votre entourage - ou une vieille bique, c’est comme vous voulez - et vous lui mettez sous papier cadeau (avec ruban assorti) le bouquin qui correspond à son année de naissance. Dans mon cas, c’était 1948, vous savez, après les dinosaures et avant les ordinateurs.
Normalement, ça doit marcher. Les yeux de l’ancêtre vont se couvrir de buée, sa voix va chevroter (vous me direz que, pour la bique, c’est bien le moins) et, après avoir feuilleté la chose, l’aïeul-aïeule va sentir remonter à sa mémoire des histoires de dépucelage sur les sièges arrière de 2 CV.
Gardez sous la main un verre d’alcool fort, ça peut être utile pour ranimer l’adolescent(e) vieillard(e) !
Petits articles divers, une iconographie à tirer des larmes aux plus rudes et plein de souvenirs qui remontent.
Bon, ce n’est pas non plus de l’histoire pure et dure mais n’empêche, impossible de nier l’idée que nous sommes tous les produits de notre époque.
Comme je l’ai dit plus haut, mon année, c’est 1948. Inutile de préciser que c’est de loin la meilleure année du siècle puisque nous avons eu vingt ans en 1968.
Comme la série de bouquins va de l’année 1929 à l’année 1982, je suis sûr qu’il se trouvera plein de gens pour contester – avec d’excellentes raisons – la pourtant manifeste supériorité du cru 1948…