Les étangs de Woodfield
de Nicolas Bréhal

critiqué par Lecassin, le 30 décembre 2012
(Saint Médard en Jalles - 68 ans)


La note:  étoiles
Jane et Déborah Lockwood...
Dans la maison des Lockwood, deux petites filles grandissent sous la protection de leur tante Lucia Davidson, qui a promis de veiller sur elles à la mort de sa sœur Bettina : Deborah et Jane, deux silhouettes diaphanes qui traversent les jardins de Woodfield ; attirant les regards.
Bientôt la petite Angela Greene va les rejoindre et devenir leur meilleure amie, troisième pied d'un trio où Deborah impose seule les règles de conduite et d'amour. Son regard, ses longs cheveux blonds et sa beauté font tourner la tête de tous les garçons ; et particulièrement Emmanuel Kirkland qui franchit la limite séparant son quartier populaire des beaux jardins de Woodfield.
Fasciné mais résigné, il jettera son dévolu sur la cousine d'Angela, Edwidge Halsmann, sans quitter des yeux Deborah Lockwood qui, elle, vivra une passion dévorante pour l'homme au barzoï...
Que dire de ce premier roman de Nicolas Bréhal (allias Gérald Solnitzki) si ce n'est qu'on est captivé d'entrée par l'ambiance désuète de ce texte diaphane, à l'image des sœurs Lockwood. Une histoire où planent spectres, silences, passions et désespoirs. Une petite merveille.