La tétralogie de Gleiwitz, tome 2: Lumière de septembre
de Horst Bienek

critiqué par Tanneguy, le 9 janvier 2013
(Paris - 85 ans)


La note:  étoiles
Suite de la saga : obsèques de Leo-Maria
Remarquable ! On entame le deuxième tome sans avoir l'impression d'avoir quitté le premier, et en plus il ne s'est écoulé que quelques jours. Un évènement considérable pourtant : l'invasion de la Pologne par la Wehrmacht ; cela n'empêche pas Valeska, l'héroïne récurrente de mettre en terre dignement son époux et de convier ses parents et amis à des festivités exceptionnelles par ces temps de disette, comme elle l'avait fait pour le mariage de sa fille quelques jours plus tôt.

Nous retrouvons les personnages du tome I mais découvrons aussi quelques nouveaux, en particulier la famille Ossadik dont les garçons, un peu voyous, mettront de l'animation dans le récit. Nous ferons aussi la connaissance de Silbergleit, un authentique poète qui disparaîtra dans l'holocauste nazi après avoir quitté Berlin pour rejoindre sa ville natale Gleiwitz et ses anciens amis.

Comme pour le tome précédent le récit ne concerne que deux ou trois jours, mais cela n'empêche pas l'auteur de nous proposer des retours en arrière chaque fois que cela s'impose pour mieux connaître les personnages. Il passe d'ailleurs facilement d'un récit à un autre sans que cela soit une gêne pour le lecteur.

Je trouve personnellement que le style de Bienek est plus agréable : sa technique particulière de dialogues/narrations est facile à suivre et bien agréable.

J'ai déjà entamé le tome III avec appétit !