Mamie Potiron
de Laurence F. Daigneau

critiqué par JulesRomans, le 12 janvier 2013
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
Pluie dans les buissons bretons, fait grossir l'imagination autour du potiron
Mélanie évoque sa voisine, une grand-mère qui vit dans un monde si merveilleux qu’il pourrait bien se révéler en partie imaginaire à la fin de l’ouvrage. Les illustrations travaillées au feutre noir sont magnifiques et elles permettent de décliner le potiron en oreiller, ballon de montgolfière, coucou indiquant l’heure, haut de lampe à pétrole, motif pour divers objets … Ainsi ce livre lie-t-il parfaitement contenu textuel et images dans la même dimension fortement onirique.

L’action est située incidemment en Bretagne : « Il faut dire que les façades de la maison de Mamie Potiron étaient bien différentes de celles du pur style breton de sa région ! Au fil des nombreuses années de sa, très longue vie, Mamie Potiron les avait recouvertes de morceaux de faïence ou de porcelaine harmonieusement disposés, provenant des pays de la Compagnie des Indes ».

Pour des mots de vocabulaire recherché ou désignant des réalités culturelles, l’auteur propose un rectangle d’explication à la portée des jeunes lecteurs. Ainsi des commentaires permettent d’en savoir plus sur la Compagnie des Indes, les cucurbitacées (et en particulier le "concombre d’âne" qui vous explose dans la main), le sens de "séculaire".