Esther a les pieds sur terre
de Fred L.

critiqué par JulesRomans, le 17 janvier 2013
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
Esther aux grands pieds a des pépins qui ne sont pas brefs
Voilà un album qui appartient à la collection "Les Papareils" (avec toujours le même auteur) où l’on trouve l’histoire de personnages qui souffrent d’une difformité, très largement exagéré dans ses aspects visibles. Ainsi par exemple à la fille rousse (voir notre présentation de "Émilie : une fille qui décoiffe"), celle aux très longues jambes, il arrive ici non Berthe aux grands pieds (mère de Charlemagne et épouse de Pépin le Bref) mais Esther aux grands pieds.

C’est l’occasion d’introduire de nombreuses expressions avec le mot "pied" au singulier ou au pluriel, comme « elle ne savait pas bien où elle mettait les pieds ». Après diverses mésaventures, Esther finit comme créatrice d’une collection de chaussures originales ; cette fin rappelle un peu celle d’"Émilie : une fille qui décoiffe", l’idée étant bien sûr que l’originalité a aussi des aspects positifs.