L'insoutenable légèreté de l'être de Milan Kundera
( Nesnesitelná lehkost bytí)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
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Es muss sein
Es muss sein, il le faut, disait Beethoven! Il faut lire ce livre, se laisser porter par sa poésie et son message. Un livre duquel on ne ressort pas le même qu'avant. Un livre qui marque! C'est un roman certes mais qui tient tout autant de l'essai.
L'histoire de Tereza et de Tomas, une histoire d'amour vécue sous fond de printemps de Prague et d'envahissement de la Tchéquie par la Russie. Deux premiers chapitres magnifiques de beauté, l'un vécu dans les yeux de Tomas, l'autre dans ceux de Tereza. L'histoire de Sabina et de Franz aussi. Des destins croisés et entre tous ces êtres une profonde dichotomie entre la pesanteur et la légèreté car c'est là où ce roman est fort. C'est qu'au travers d'une écriture poétique et belle, l'écrivain tchèque parvient à engager une réflexion philosophique.
Tereza relèverait de la pesanteur car possessive et profondément jalouse de Tomas, . Tomas, léger car il est frivole bien qu'il aime Tereza plus que tout. Sabina, légère, qui va de trahison en trahison et son amant Franz pesant à ses débuts. L'avant dernier chapitre est l'occasion d'une analyse du kitsch où Kundera se montre assez ironique, caustique. J'ai rarement lu chapitre plus beau que le dernier qui retrace les derniers instants du chien Karénine, mourant, et que Tomas avait offert à Tereza. On peut y voir le symbole d'une fin proche. Il est cependant difficile de résumer pareille oeuvre car chacun en retirera ce qu'il veut bien y trouver.
C'est aussi la critique déguisée et l'analyse de Kundera sur l'envahissement de son pays par les forces russes en 1968. Période où les intellectuels tchèques furent persécutés voire tués à cause de l'idéologie communiste.
Et puis toujours cette construction narrative de Kundera, un livre construit avec minutie. Encore un paradoxe: comment un livre minutieux peut-il être aussi beau?
Cette critique n'est rien par rapport au livre qui restera toujours gravé dans ma mémoire.
Es muss sein! Il le faut!
Les éditions
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L'Insoutenable légèreté de l'être [Texte imprimé] Milan Kundera trad. du tchèque par François Kérel postf. de François Ricard
de Kundera, Milan Ricard, François (Postface) Kérel, François (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio.
ISBN : 9782070381654 ; 10,90 € ; 12/01/1990 ; 473 p. ; Poche -
L'insoutenable légèreté de l'être
de Kundera, Milan Kérel, François (Traducteur)
Gallimard
ISBN : 9782070784370 ; 27,50 € ; 21/08/2007 ; 393 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (46)
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Roman philosophique
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 15 février 2021
Si les trois premières parties du livre s’avèrent construites et structurées, on passe au fil du récit dans des digressions, de l’érotisme et des considérations sur des thèmes divers tout en évoquant davantage des personnages secondaires, comme Sabina, qui fut la maîtresse la plus influente de Tomas.
Certes l’écriture est riche et solide, mais on peut comprendre à certains moments qu’un lecteur même attentif décroche et se lasse, même lorsqu’on a parcouru comme moi l’ouvrage via un audio-livre.
roman philosophique au coeur de l'Histoire
Critique de Clubber14 (Paris, Inscrit le 1 janvier 2010, 44 ans) - 8 août 2018
Sur fond d'occupation soviétique de la Tchécoslovaquie à la fin des années 60, nous partageons la vie de 4 personnages haut en couleur : Tomas, l'éternel séducteur, Tereza, une femme inhibée et peu sûre d'elle, Sabina, la femme-enfant qui ne sait s'attacher ni aux gens ni aux lieux et Franz, grand et fort gaillard au coeur d'artichaut qui se laisse aisément manipuler. Nous allons entrer dans l'intimité de ces protagonistes, découvrir leurs rêves, leurs craintes, leurs goûts, les voir évoluer au fil des années et des décennies. Et ainsi, par digressions vers les thèmes forts, nous allons pouvoir nous poser les mêmes questions que ces 4 personnages et essayer d'imaginer quelles seraient nos propres réactions et nos prises de décisions aux moments clés de leur vie.
Au final, une oeuvre magistrale que signe ici Kundera, un grand classique de ce que j'appellerais le roman philosophique. Une écriture majestueuse, parfois difficile à aborder, qui donne du poids aux thèmes.
Légèreté et pesanteur
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 7 janvier 2018
Un joli roman.
Quand le roman se combine à l’essai …
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 20 juillet 2015
C’est que Milan Kundera ne lésine pas sur les digressions et les introspections. L’une nourrissant l’autre et réciproquement. Le plus étonnant c’est qu’il arrive à nous coller une base d’histoire pour servir tout cela et pas qu’une petite histoire puisque se déroulant en Tchécoslovaquie à l’époque maudite, en 1968, quand l’URSS faisait rouler ses blindés dans Prague ébahie. Normalisation disaient-ils …
Je suis persuadé que c’est le genre d’œuvre qu’on peut lire, puis relire et éprouver chaque fois des sensations différentes, y discerner des intentions différentes. Que dire alors d’un lecteur à un autre ?! C’est probablement l’auberge espagnole du roman-essai. Chacun peut bien y prendre ce qu’il croit y trouver et tous, probablement, nous n’en prenons qu’une petite partie. Nous créons le reste sous l’injonction de Milan Kundera à penser, à introspecter.
Ca passe par le biais de quelques personnages, principalement Tomas, Tereza et Sabrina, délicatement placés par l’auteur dans le contexte d’une Tchécoslovaquie écartelée entre sa soif de liberté, tournée vers l’Occident et les rudes contingences du « Grand Frère » soviétique. A l’un des moments les plus dramatiques de son histoire donc ; la répression du « Printemps de Prague ». L’occasion pour Kundera de digressions philosophiques innombrables sur la vie, l’amour, la frivolité, le sens du sérieux … Le nombre de problématiques, apparentes ou cachées, soulevées est réellement impressionnant. C’est un livre à penser. Et penser que la légèreté peut être insoutenable, la légèreté de l’être … Quel titre !
Un peu laborieux
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 4 mai 2015
Kundera nous balade alors entre les problématiques individuelles et intimes de ses protagonistes et celles plus sociétales et communautaires, voire universelles s'inscrivant dans ce cadre politique instable.
Ce mélange entre légèreté et pesanteur fonctionne plutôt bien, entraîne des réflexions intéressantes sur la recherche d'un bonheur ou d'une satisfaction qui prend des allures de quête intérieure et s'enrichit de des menaces découlant de l'environnement entourant la personne.
Pourtant certaines choses paraissent plus laborieuses, à commencer par la construction du roman qui mélange sa chronologie sans que cela ne présente d'intérêt, et propose peut-être trop de personnages. On a l'impression que le récit va s'articuler autour de deux personnages que sont Tomas et Tereza et puis arrive le développement autour de Franz et surtout Sabina que l'on voyait au départ comme un personnage gravitant autour des personnages principaux. Le lecteur peut alors avoir l'impression que cette construction bizarre et cet étoffement arbitraire ne servent qu'à étaler un roman qui aurait gagné en efficacité à rester à l'état de simplicité extrême.
Loin d'être désagréable à lire, proposant quelques beaux moments de pensée, le roman de Kundera traverse toutefois quelques déserts qui sembleront un peu long au lecteur, un peu arides et superflus, gâtant une impression globale qui partait sur des bases optimistes.
EINMAL IST KEINMAL
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 22 mars 2015
La construction du livre elle est très étonnante. Le livre "oscille" ainsi constamment entre l’histoire privée de ces couples de personnages (sans oublier le chien Karénine), et des nombreuses digressions plus ou moins longues et plus ou moins intéressantes, sur des problèmes universels et philosophiques qui s’imbriquent dans le récit. On découvrira ainsi tour à tour « la légèreté et la pesanteur » ; "Einmal ist Keinmal" ; "Es muß sein" ; « le Kitsch » ; « l’idylle amoureuse » ; « l’éternel retour » etc… La narration de l’histoire est littéralement interrompue par ces longs passages en forme d’essais philosophiques où l’auteur s’adresse d’ailleurs de manière très étonnante directement à son lecteur, un peu comme pour le prendre à témoin de la réalité de ce qu’il raconte !
Par contre, je dois dire que la fin du livre m’a un peu gâché toute ma lecture. Bien que l’on sache déjà depuis le milieu du roman ce qu’il en est, j’ai trouvé la fin trop beaucoup trop abrupte, trop bâclée. On ne nous décrit rien de l’accident de Tereza et Tomas et on nous ne nous raconte même plus ce que deviennent Sabina et Franz Je trouve que c’est vraiment dommage de « laisser tomber » ainsi les personnages qui ont pourtant été l’essentiel de l’intrigue pendant tout le livre...
J’avais lu ce livre en janvier 1984, à sa sortie, et je me rappelle l’avoir (comme la grande majorité des lecteurs de l’époque, qui en fit un best-seller !...), beaucoup, beaucoup aimé. A ma relecture, mon impression est que le livre a malheureusement beaucoup vieilli et présente même maintenant un aspect un peu désuet. Aujourd’hui, alors que la Tchécoslovaquie n’existe plus, que Prague n’est à présent que la capitale de la République Tchèque, que celle-ci n’est plus sous la domination de l’URSS (qui elle-même n’existe plus d’ailleurs !...), mais est membre de l’Union Européenne, on a beaucoup de mal à se représenter la réalité historique de ce qui nous est décrit par Milan KUNDERA… Et pourtant, et pourtant tout ce que l'auteur nous décrit là, n’est que la triste réalité de cette triste époque !...
En conclusion, je dirais que si ce livre est considéré par le grand public comme l’apogée de l’œuvre de Milan KUNDERA, ce n’est certainement pas, à mon avis, son meilleur livre, ni… Le pire d'ailleurs je dois dire !...
Rappelons qu’un film homonyme, a été tiré de ce roman, réalisé par Philip KAUFMAN, sur un scénario de Jean-Claude CARRIÈRE, tourné en France, mais en anglais, sorti en 1988, avec notamment Juliette BINOCHE dans le rôle de Tereza, Daniel DAY-LEWIS dans le rôle de Tomas et une des premières apparitions cinématographiques du tout jeune Clovis CORNILLAC.
"L'éternel retour est une idée mystérieuse et, avec elle, Nietzche a mis bien des philosophes dans l'embarras."
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 3 mars 2015
Ainsi naissent, de sons et de phrases, Tomas, Tereza, Sabina et Franz. Leurs amours, leurs idéaux, leurs quêtes, leurs perceptions, leurs nuances et leurs extrêmes. Là où Tomas, amoureux de Tereza mais happé par sa soif de liberté, d'absorption du monde par ses aventures féminines, cherche à se délester de toute lourdeur existentielle (souffrant ainsi de nombreux et intimes paradoxes), Tereza est toute entièrement investie, vampirisée par sa soif d'absolu, d'amour inconditionnel (un peu comme, dans une autre nuance, la Bérénice d'Aurélien). Là où Sabina poursuit la légèreté par une succession de trahisons addictives et inéluctables, Franz cherche la vérité, la justice et la droiture. Croisement de ces êtres aux confins du réel, dans ce monde imaginé, reflet de pensées et de réflexions existentielles, où le lyrisme n'a pas beaucoup de place.
Prétextes à la mise à nu des thèmes que l'auteur veut aborder, ces personnages sont vus et revus sous plusieurs angles (sans éviter quelque sensation de redondance), et ce, sur fond du Printemps de Prague de 1968. L'éternel retour, le kitsch, la légèreté, la fidélité, le sexe, la politique, l'art, le communisme,...
Pour certains, ce livre a changé leur vie. Pour d'autres, il est le reflet du creux et de l'ennui. Les personnages, caricatures d'eux-mêmes, sont, il est vrai, à certains moments insupportables. Le langage, même en abordant l'émotion, semble parfois en être totalement dénué, distancié. Pourtant, c'est à travers la mort d'un chien, de son épitaphe si poétique, que l'on se demande si l'on s'est trompé. Si ce livre n'est pas davantage qu'un essai qui se cache derrière le roman, qu'un roman bavard qui tente l'essai.
Ce livre - et c'est ainsi que je l'ai découvert, ce qui a aussi son avantage - est aujourd'hui disponible en audio, lu par Raphaël Enthoven. Avec sa voix, il ne prétend pas y apporter un sens nouveau, dit que "ce n'est pas le sens qui change, mais la nature et la couleur des affects qui s'y attachent". Et, heureusement, son rythme s'attache au texte avec une sorte d'émerveillement perceptible, ce qui lui donne une dimension humaine supplémentaire.
Inclassable, intellectuel et riche en citations devenues célèbres, L'insoutenable légèreté de l'être nous assène ses contradictions et ses intensités sous le couvert d'un ciel grisé par une forme de désespoir. Difficile donc de se ranger parmi les fans ou les détracteurs. Je me contenterai de vous en livrer quelques extraits :
"Qui cherche l'infini n'a qu'à fermer les yeux."
"Ne pouvoir vivre qu'une vie, c'est comme ne pas vivre du tout".
"L'homme ne peut jamais savoir ce qu'il faut vouloir car il n'a qu'une vie et ne peut la comparer à des vies antérieures ni la rectifier dans des vies ultérieures"
"Le kitsch, par essence, est la négation absolue de la merde, au propre comme au figuré."
ennui passager?
Critique de Capucin (Namur, Inscrit le 11 mars 2010, 55 ans) - 4 juin 2014
Un roman choral
Critique de Jaafar Romanista (Rabat, Inscrit le 3 février 2013, 36 ans) - 17 juillet 2013
La particularité du livre est qu’il n’y a pas de linéarité temporelle dans la narration, il y a des allers et des retours dans le présent, le passé et le futur des protagonistes du livre.
Un livre intéressant, original, intrigant, il est complexe mais il faut le lire.
L'insoutenable légèreté de l'être
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 13 janvier 2013
Cependant, j'ai moins aimé les scènes avec Franz et Sabina et la partie sur le Kitsch qui parfois pouvaient rendre le livre pesant. Ces parties ont brisé par moment l'enthousiasme que j'avais.
En gros, c'est un livre qui nous amène beaucoup à réfléchir sur plusieurs sujets divers.
Une très belle découverte
Critique de Mathilde01 (, Inscrite le 27 août 2012, 34 ans) - 27 août 2012
C'est l'histoire d'un couple composé de Tereza et Tomas autour duquel se greffent deux personnages : Sabina et Franz. Ce sont tous des êtres tourmentés qui avancent dans la vie à tâtons.
A travers leurs histoires Milan Kundera s'interroge sur des sujets aussi différents que le hasard, l'amour, la sexualité ou encore l'importance du "choix" dans une vision de la vie qui ne laisse pas de place à "la seconde chance".
Sur fond d'aventures érotiques et d'engrenages politiques (les faits se déroulent à l'époque de Printemps de Prague), Milan Kundera creuse les tourments et l'enveloppe des Hommes pour nous offrir un livre auquel il est difficile de rester indifférent.
Un grand roman !
Critique de JEANLEBLEU (Orange, Inscrit le 6 mars 2005, 56 ans) - 13 novembre 2011
Les destins croisés de ces quatre personnages principaux m'ont captivé. J'ai énormément apprécié le fait que Kundera raconte son(ses) histoire(s) tour à tour du point de vue de chacun de ses personnages (avec des retours en arrière permettant de raconter les mêmes éléments vus par un autre de ses personnages).
Le tout fait de courts chapitres (1 à 4 pages pour la plupart) pour venir enrichir le tableau petit à petit (à la façon des impressionnistes).
Le style est riche avec une tonalité humoristico-philosophique qui m'a convaincu (Ah l'analyse du kitsch...).
Les quatre personnages principaux sont tous différents et intéressants par leur motivations et leurs parcours.
Ce roman présente en toile de fond le Printemps de Prague et ses suites (l'épuration de la société tchèque et la reprise en main par l'URSS). Là également, Kundera a une approche intelligente et sensible absolument dénuée de manichéisme (au passage il se montre critique également envers la société américaine qu'il renvoie dos à dos avec la société soviétique dans son analyse du kitsch).
L'aspect politique , même s'il est quand même important, n'est pas essentiel dans ce roman qui traite avant tout du sens de la vie tel que le perçoivent les 4 principaux protagonistes.
Finalement, en marge de cette lecture, je me suis demandé si, de façon paradoxale, le régime "communiste" décrit par Kundera n'avait pas eu comme effet secondaire (et involontaire) d'amener des talents (ou même des génies) tels que Kundera à réfléchir et à s'exprimer de cette façon. Kundera aurait-il écrit des oeuvres aussi importantes, et toujours actuelles, s'il avait vécu dans son pays 50 ans plus tard ?
Eviter l'erreur historique de l'amalgame
Critique de Tiziana Orlando (, Inscrite le 8 octobre 2011, 49 ans) - 29 octobre 2011
Mais en lisant tous les commentaires chacun aura compris que tous les goûts sont dans la nature.
L'important est de rectifier ici une erreur grave mais hélas devenue fréquente. La critique principale contient la phrase suivante: "Période où les intellectuels tchèques furent persécutés voire tués à cause de l'idéologie communiste." Or ces persécutions ne furent pas entreprises à cause de l"idéologie communiste", mais bien évidemment du fait du stalinisme - qui n'a de commun avec le communisme que le nom dont il se parait mensongèrement. Chaque lecteur de bonne foi peut faire la différence entre la révolution de 1917 et les gigantesques progrès politiques, sociaux et de liberté qu'elle a apporté à un peuple jusque-là écrasé par les tsarisme, le servage et le militarisme, et la période qui, sous la dictature de Staline, a confisqué le pouvoir, complètement trahi les idéaux du communisme et était donc un tout autre régime.
Cela étant rectifié, Kundera est en grande partie responsable, par ce livre aussi (mais surtout avec "La plaisanterie") de cette confusion volontairement entretenue. Cherchez à qui profite l'assimilation du communisme (propriété collective des richesses et des grands moyens de production et d'échange) et le stalinisme, mainmise autocratique et sanglante d'un clan sur tout un peuple...
Bof
Critique de DE GOUGE (Nantes, Inscrite le 30 septembre 2011, 68 ans) - 14 octobre 2011
Je n'ai pas aimé et pour une des seules fois de ma vie, je ne suis pas allée au bout !
Rien à dire sur l'écriture, plutôt bonne, mais je n'ai pas supporté le machisme d'un homme qui, sans le dire clairement, nous apporte un modèle ....moche et je n'ai qu'une envie : lui renvoyer son mépris !
A d'autres !
Moi, je dis non ! j'en ai quand même lu une grande partie, mais le parti pris masculin et inféodant de l'auteur m'a tellement agacée que j'ai fermé le livre, sans aucun état d'âme sinon me dire : il y a tellement mieux ailleurs !
soutenable !
Critique de Doura setito (, Inscrite le 1 juillet 2011, 24 ans) - 12 octobre 2011
Mes réserves portent sur le fait que ce livre est rattaché à de bons souvenirs, qui influent sur le jugement de l'oeuvre en elle-même.
Je comprends les personnes qui n'y voient rien d'exceptionnel non plus.
Pour moi, c'est un bon livre, qui nous décrit une situation historique bien réelle, avec des personnages torturés, ne trouvant pas la paix intérieure. Pour moi, le roman est bon, sans toutefois être le livre incontournable par excellence...
Soupeser l'abandon
Critique de Moclai (, Inscrite le 11 juillet 2011, 60 ans) - 12 juillet 2011
Kundera explore comme une pieuvre chaque ramification de son moi potentiel avec au centre comme un refrain qui se répète: "l'abandon", "es muss sein", il faut faire un choix, abandonner des possibles et tenter si ce n'est le mieux au moins le moins pire.
Ici la réalisation de soi est impossible, le despotisme parental ou politique l'interdit.
Alors chacun fait de son mieux,
L'abandon de soi ou des autres est mis en parallèle avec le libre arbitre.
Devant un choix binaire imposé, l'être se retrouve face au mur de ses questionnements
Dieu lui même dans la genèse ne nous impose-t-il pas de choisir entre:
- soumission/ compassion/ poids
- indépendance/ légèreté/ solitude
Le paradis inaccessible à l'homme serait il dans le sourire de Karenine et dans sa confiance absolue?
J'ai ressenti ce livre comme s'il m'était écrit et je me suis abandonnée à sa lecture avec délectation
Un chef-d'œuvre contemporain
Critique de Chameau (, Inscrit le 10 novembre 2010, 44 ans) - 22 juin 2011
Une œuvre subversive assez déstabilisante car le narrateur intervient constamment pour démolir les certitudes du lecteur ou le mettre en garde de manière implicite contre une lecture erronée qu'il pourrait en faire (ce n'est pas un roman à thèse ni philosophique ni politique: toute son audace se trouve justement dans le fait qu'il refuse l'univocité et reste à l'infini dans l'interrogation) mais aussi, on oublie souvent de le dire, poétique ("le sourire de Karenine", la dernière partie, est pour moi la plus belle).
Surfait
Critique de Lancelot-du-lac (, Inscrit le 21 juin 2011, 59 ans) - 21 juin 2011
Pourtant il faut savoir garder son jugement personnel ; un point de vue partagé par des milliers ou millions de gens ne fait pas une vérité, ni un jugement "incontournable" comme disent certains, en manque de vocabulaire.
Ce roman est prétentieux, plutôt bien écrit, mais ne tient pas ses promesses. Il exprime une sorte d'autosatisfaction de l'auteur, qui avait connu le succès avec "La plaisanterie". Ce dernier livre était essentiellement une charge sur le stalinisme, l'amalgamant stupidement d'ailleurs avec l'idée communiste ; en effet ce mot a été confisqué et trahi par le clan stalinien, et ne pas faire la différence est absurde. Mais c'est une autre histoire...
Bref, un livre très célèbre, mais pas à la hauteur de beaucoup d'autres.
Un livre magnifique
Critique de Philippe (, Inscrit le 15 avril 2011, 45 ans) - 15 avril 2011
Ce livre est pour moi un prodige, il mêle réflexions sur la condition humaine, faits romanesques, fresque historique et critique de l'absurdité du totalitarisme avec tant de virtuosité, un ton si proche, que nous, lecteurs, nous laissons glisser de l'un à l'autre avec plaisir et délectation.
Kundera nous guide à travers certaines de ces interrogations, nous donne des clefs, nous donne le temps d'y songer puis nous plonge dans les désarrois de ces personnages face aux même dilemmes. Ces personnages sont simplement esquissés, légers, humains, perdus face à leurs contradictions. Alors l'auteur nous expose les raisons de leurs comportements, la faiblesse de ces hommes et femmes que nous suivons à travers certains des plus importants épisodes de leurs vies.
Loin d'être simpliste, la force du roman réside dans l'ambivalence des personnages. Tereza désire s'élever, mais elle finit par chuter et découvre son bonheur dans la simplicité de la vie de bergère; Tomas désire se couper de toutes attaches mais il choisira toujours l'amour de Tereza et Karenine; Franz représente la pesanteur mais il choisira par deux fois la légèreté et de se réfugier dans ses rêves; enfin Sabrina l'incarnation libertine, orpheline, artiste, émigrée, elle ne choisit la liberté que contrainte de suivre son destin tragique.
Si il se place en moraliste, en méticuleux descripteur des mœurs et de l'âme humaine, jamais Kundera ne juge ses personnages, il nous les raconte, nous fait partager son amour pour eux, puis les quitte.
Je dois ajouter que tout comme le critique, le dernier chapitre sur Karenine est ce que j'ai lu de plus beau sur la mort. Le sourire du chien Karenine est un point d'orgue de l'amour du vivant; cet amour que l'on sent présent, prégnant, sous chaque mot de l'auteur.
Dommage
Critique de Dfoigherset (Paris, Inscrite le 4 décembre 2010, 33 ans) - 4 décembre 2010
J'ai lu il y a quelque temps, L'Identité, et bien que la portée philosophique semble bien moins évidente dans ce livre je le trouve beaucoup mieux. Je le trouve mieux maitrisé, l'histoire a une véritable valeur d'exemple cette fois et la dimension philosophique y est donc beaucoup plus suggérée. Il est bien plus subtil et c'est pour cela que je l'ai plus apprécié bien que l'histoire au premier abord semble dénuée d'intérêt.
Un pays rongé par le communisme
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 30 juillet 2010
Ce n'est pas une simple histoire d'amour , vous l'aurez vite compris . ( d'ailleurs l'auteur délivre les " clés de compréhension " très régulièrement au fil des chapitres )
On sent M.Kundera meurtri par les souffrances infligées à son pays par le communisme soviétique. Cette douleur est présente à chaque page au travers des personnages ( et du chien Karénine )
L'ouvrage est magnifiquement construit , l'auteur expliquant clairement la symbolique utilisée quelques chapitres avant.
Je craignais un peu la lecture de ce premier roman de Kundera ( peur de ne pas parvenir à saisir le fond ! ) ; j'ai été très rapidement rassuré par la transparence de l'auteur qui nous livre un chef d'oeuvre " clé en main " .
Je m'associe aux nombreuses critiques positives ; c'est une oeuvre majeure.
Le cancer qui ronge Karénine jusqu'à le tuer.......... une métaphore ?
Une réflexion poussée avec des mots simples...
Critique de Megamousse (, Inscrit le 17 juin 2009, 41 ans) - 19 juin 2009
L'insoutenable légèreté de l'Être se lit avec une fluidité absolue, et c'est là je pense tout le talent de Kundera, qui n'en parvient pas moins à pousser à son paroxysme l'analyse de la complexité de l'esprit humain, et de sa vision de l'existence surtout.
A travers des personnages très attachants, à la fois normaux et originaux, courageux et lâches, frivoles et dévolus, Kundera nous décrit le cheminement névrotique que l'on suit tous plus ou moins, selon des formes et des degrés différents, au cours de notre vie. Nous sommes tous les acteurs de notre propre voyage initiatique et de notre questionnement sur notre origine, notre sens, notre finalité.
Une mention spéciale au dernier chapitre, "Le sourire de Karénine", écrasant de beauté poétique et émotionnelle.
On pourrait en écrire des pages et des pages. Je me contenterai de dire que ce livre m'a profondément marqué. Evidemment, je le conseille.
Pur régal
Critique de Lya (Paris, Inscrite le 17 mars 2009, 44 ans) - 18 mars 2009
Dans L'Insoutenable Légèreté de l'être, l'auteur étudie le mythe nietzschéen de l'éternel retour. On ne peut que se retrouver dans ce livre, se reconnaître dans les différents personnages. Il explique que l'Homme ne vit qu'une fois, sa vie ne se répète pas. On ne peut jamais faire de retour en arrière, corriger ses erreurs, avoir une seconde chance. Puisque la vie est unique, l'homme préfère la vivre dans la légèreté, dans un manque absolu de responsabilités.
Quelle qualité dans la gravité ou la légèreté correspond le plus à la condition humaine? Où s'arrête le léger pour céder la place au frivole et vice versa ? Il y a à la fois une gravité et une désinvolture dans ce livre. On y a 2 tons qui se conjuguent.
Ces deux notions fondent le livre, la légèreté c'est Tomas et Sabina, qui recherchent le plaisir, la liberté, sans jamais tomber dans la passion même s'ils ont des sentiments l'un pour l'autre. Ils ne sont attachés à rien, ils sont davantage pour la liberté dans tous les sens du terme. La pesanteur, c'est tout l'inverse, on s'attache à des êtres, à des principes, on pense selon une morale, tout cela c'est Tereza et Franz.
Mais la légèreté est parfois tellement importante qu'elle en devient insoutenable. Pour Kundera, nous vivons, en occident, dans un monde de la légèreté, celle-ci devenant insoutenable, au contraire des soviétiques, qui eux étaient d'une telle gravité qu'elle en devenait ridicule.
Réflexions sur le sens de la vie, sur le superflu et l'essentiel, sur le sérieux et le léger.... Sur la relativité des choses... Sur l'indépendance et la liberté des sentiments... Je n'ai eu aucune certitude après la lecture de ce livre mais ce n'est pas le but et la vie par essence est faite d'incertitudes et tant mieux... Ce livre n'est pas quantifiable en pensées strictes et mathématiques c'est un livre de ressenti...
A la première lecture, il m'a remué mais aussi en quelque sorte choqué. A cette époque, j'étais rempli d'idéaux tout était blanc ou noir et ensuite quelques années plus tard je l'ai davantage compris et de plus en plus aimé.
Non plus
Critique de Stavroguine (Paris, Inscrit le 4 avril 2008, 40 ans) - 21 mai 2008
Moi - et je le dis sans prétention, ce livre ne m'a rien appris (ou du moins, il ne m'a rien apporté), il m'a passablement emmerdé, je me suis évertué à le lire jusqu'au bout, traîné par le fantasme d'y trouver enfin à mon tour ce que tout le monde autour de moi semblait y avoir trouvé, mais non. Rien. Personnages creux, situations creuses, réflexions creuses... Rien d'étonnant, donc, à cette légèreté, bien qu'on soit, à mes yeux, plus dans le registre du néant que de l'être.
Eh bien non
Critique de Roi Lear (, Inscrit le 17 août 2007, 41 ans) - 18 août 2007
On me taxera d'anti-conformisme, mais je vous assure que ça vient du coeur. Je trouve ça laid, prétentieux, creux. J'ai n'ai rien ressenti ni appris en lisant cet opus, même si j'ai tenu jusqu'à la page 180.
ça fait très urbain, très tendance peut-être (?) mais je ne me suis pas reconnu dans ces personnages plats.
Si riche
Critique de Soleada (, Inscrite le 21 janvier 2007, 35 ans) - 14 juillet 2007
Malheureusement la dernière partie m'a déçue je n'ai pas retrouvé la tonalité du reste du livre.
un vrai roman!!
Critique de Zanaiide (, Inscrite le 6 juillet 2007, 40 ans) - 6 juillet 2007
c'est si beau et tellement bien écrit !!
Une très bonne analyse des caractères, de l'Histoire, de la vie quoi!
que dire d'autre?
Ben filez le lire!!!!
PS: pour Marafabian il y a déjà un film dessus
Inclassable
Critique de H.Fedorowski (Epinal, Inscrite le 27 janvier 2007, 35 ans) - 30 janvier 2007
Le roman est minutieusement ficelé, les personnages se voient prêter une grandeur et une intemporalité alors même qu'ils nous ressemblent, le roman est de plus couronné par de magnifiques scènes purement artistiques, par des images aussi mélancoliques, puissantes et belles qu'une photographie teintée d'émotion. Je pense notamment à Sabina avec son chapeau melon, moment du roman qui restera à jamais gravé dans mes souvenirs, comme si je l'avais vécu en temps réel. Le dernier chapitre est un poème à lui tout seul.
Un roman à lire et à relire, incontournable, inclassable.
A lire tout simplement...
Critique de Marafabian (, Inscrit le 11 août 2006, 52 ans) - 4 janvier 2007
incontournable !!!!
Critique de Velo19 (, Inscrite le 28 juin 2006, 38 ans) - 9 décembre 2006
L'insoutenable virtuosité de Kundera
Critique de Neko (Paris, Inscrite le 19 août 2006, 36 ans) - 14 novembre 2006
Si de grands sujets (c'est à dire préoccupants) sont longuement abordés, comme l'amour, la sexualité ou la politique, Kundera sait aussi croquer au passage une image si fine, si vaporeuse de l'âme humaine qu'on en vient à ce demander si lui-même n'a pas déjà vécu plusieurs vies selon la métaphysique thèse de l'éternel retour...
Einmal ist keinmal ? Une fois ne compte pas ? C'est pourtant de leur aspect éphémère et tragique que vient toute la beauté des destinées des personnages, jusqu'à celle de Karenine le chien.
Bien sur, il faut aimer la philosophie et la métaphysique. Mais, en ce qui me concerne, je trouve que rarement un roman n'est allé aussi loin dans l'analyse de ce qui fait l'esprit humain, ne l'a rendu aussi lourd de sens. Tandis que le style enlevé et la douce ironie de l'auteur rendent cette lecture d'une insoutenable légèreté !
Une analyse lucide mais désenchantée de l’âme humaine
Critique de Albireo (Issy-les-Moulineaux, Inscrit le 14 janvier 2006, 47 ans) - 11 juillet 2006
Ces thèmes qui font naître des idées désenchantées peuvent sembler très durs. J’ai été néanmoins fasciné par la pertinence de l’analyse psychologique menée comme si l’auteur semblait disséquer au scalpel les sentiments, croyances, illusions de chacun des personnages.
« L’insoutenable légèreté de l’être » ressemble beaucoup à une sorte de « Madame Bovary » du XXème siècle sur fond de printemps de Prague.
Hormis cette critique radicale du kitsch et du « sentimentalisme » qui m’a un peu déboussolé, j’ai beaucoup aimé les réflexions sur la légèreté et la pesanteur de nos vies, le rôle du hasard contre celui de la nécessité, ainsi que les métaphores de nos vies que l’on mène comme une partition musicale sur laquelle des évènements fortuits vont s’inscrire comme des motifs récurrents. Le thème de l’angoisse devant le temps m’a également séduit : « L’homme, parce qu’il n’a qu’une seule vie, n’a aucune possibilité de vérifier l’hypothèse par l’expérience, de sorte qu’il ne saura jamais s’il a eu tort ou raison d’obéir à son sentiment ».
Enfin, ce roman qui laisse d’inépuisables horizons d’interprétation est malgré tout un roman d’amour qui nous raconte les riches vies de deux couples modernes et libres dans l’Europe des années 70. Un livre qui ne laisse pas indifférent en tout cas…
inclassable et puissant
Critique de Zondine (, Inscrite le 24 septembre 2005, 57 ans) - 3 mars 2006
J'aurai bien du mal à faire une aussi belle critique que les vôtres, mais une chose est sûre c'est que j'ai compris ce jour là que l'on choisissait de peser de tout son poids dans une relation tout comme dans la vie, mais que ça pouvait aussi être un non choix celui d'aimer trop et mal. La légèreté n'a de sens que si elle est partagée sans quoi elle a aussi sa part de souffrance.
Les personnages étaient si proches de moi que j'en ai fait un livre de référence.
J'avais bien aimé l'adaptation cinématographique avec une Binoche resplendissante et touchante.
un avis partagé
Critique de Vda (, Inscrite le 11 janvier 2006, 49 ans) - 14 février 2006
Mais il a bénéficié de deux lectures, car si vague qu'en fût le souvenir, il a indéniablement quelque chose.
Peut-être, ainsi que le critique Aro-Benjamin G. y a-t-il une "absence d'émotion déconcertante" et certes, Kundera ne "raconte pas d'histoire" (toujours bien plus que chez Le Clezio en tout cas), mais l'auteur est avec nous dans ce roman. J'ai repris mon exemplaire, et il est souligné à beaucoup d'endroits lorsqu'intervient directement le narrateur/auteur, ce qui rappelle Aragon bien que lui soit beaucoup plus discret.
"Il serait sot, de la part de l'auteur, de vouloir faire croire au lecteur que ses personnages ont réellement existé. ils ne sont pas nés d'un corps maternel, mais de quelques phrases évocatrices ou d'une situation clé. Tomas est né de la phrase einmal ist keinmal. Tereza est née de borborygmes."
Et oui, le récit peut être "sale, laid, vulgaire, grossier" ainsi que le relève Booklover, mais il n'en est que plus proche de la vie elle-même. Si on va de ce côté des pages, Marc Levy est un écrivain génial aux livres bien proprets. Beurk.
Il y a quelque chose, et tant de livres sont creux. L'écriture romanesque nous est présentée, et Kundera fait preuve d'un humeur d'une douce amertume.
mais oui!
Critique de Lecolt (, Inscrit le 9 septembre 2005, 40 ans) - 9 septembre 2005
quel bonheur !
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 20 juillet 2005
un vrai prodige kundera
Critique de Fan de kundera (, Inscrit le 28 mars 2005, 38 ans) - 28 mars 2005
Bravo Kundera mais comme toujours c'est du grand art!!!
Un seul conseil: Lisez au plus vite cette perle rare dans le paysage romanesque actuel!!!
L'insoutenable lecture
Critique de Romdan (, Inscrit le 20 octobre 2004, 40 ans) - 20 octobre 2004
lourd
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 19 octobre 2004
Un livre qu'on n'oublie pas
Critique de Sallygap (, Inscrite le 18 mai 2004, 47 ans) - 17 août 2004
J'ai oublié des détails, mais je me souviens de ce mélange de philosophie, de poésie, de personnages aux personnalités riches et d'un témoignage sur le communisme. Il a pour moi un parfum spécial, un souvenir indélébile. Ce livre m'avait éblouie et reste parmi les oeuvres les plus marquantes que j'ai lues.
Oh que non!
Critique de Booklover (, Inscrit le 7 août 2004, 45 ans) - 13 août 2004
J'avoue que vous me donnez envie avec tous vos éloges, mais franchement je n'en ai que de très mauvais souvenirs.
Sans vouloir vous offenser mais juste pour être sincère, j'avais trouvé ça "sale", laid, vulgaire, grossier, etc.
J'admets que moi-non plus je n'étais plus le même après la lecture: j'avais la nausée...
Ce qui m'avait poussé à lire ce livre était son titre: magnifique, lourd de sens et de vérité...
Allez! 5 étoiles pour le titre!
L'insoutenable légèreté de l'être
Critique de Krystelle (Région Parisienne, Inscrite le 10 juin 2004, 45 ans) - 12 juin 2004
j'en rajoute une couche
Critique de Drclic (Paris, Inscrit le 13 mars 2004, 48 ans) - 2 avril 2004
Fait partie des indispensables !
Oh que Oui !
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 30 janvier 2004
Ah, oui !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 28 janvier 2004
Un de ses meilleurs livres avec "Le livre du rire et de l'oubli", "La plaisanterie" et "Risibles amours"
L'INSOUTENABLE LEGERETE DE L'ETRE
Critique de DADIER (, Inscrit le 27 janvier 2004, 59 ans) - 27 janvier 2004
Pourquoi ? Chacun son échelle, sa légèreté ou sa pesanteur.
Tout cela servi par un style impeccable.
De la GRANDE littérature !
Forums: L'insoutenable légèreté de l'être
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Le film existe depuis longtemps!!! | 9 | Saint-Germain-des-Prés | 14 juin 2011 @ 11:43 |
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