Un Chinois de Bourgogne, avant-mémoires
de René Han

critiqué par Bernard2, le 20 janvier 2013
(DAX - 75 ans)


La note:  étoiles
Dualité
En 1930, René HAN voit le jour en France, où ses parents chinois se trouvent temporairement. Sa mère le rejette, et retourne seule dans son pays d'origine. René ne saura jamais ce qu'elle est devenue.

Le père place son fils en nourrice dans une famille bourguignonne. Pour René, ce seront ses vrais parents. Il vivra perpétuellement dans l'angoisse de devoir un jour rejoindre son père biologique, lequel est devenu un dignitaire chinois. René se sent Français. C'est sa culture, sa langue maternelle (il ne parle pas le chinois), et... là où vivent ceux qui l'aiment.

René n'ira voir son « père chinois » qu'à l'âge de 42 ans ! Cette rencontre va lui faire comprendre encore un peu plus que ses racines sont françaises.
Une histoire simple et touchante à la fois, chargée d'émotion et même d'un brin de romantisme. Les anecdotes rapportées ne sont sans doute pas très exactes – on ne peut se souvenir de tant de détails après de nombreuses années – mais ce n'est pas vraiment important. René nous parle également, de manière relativement discrète, de sa carrière : il deviendra P-DG de FR3.
famille chinoise 7 étoiles

Très intéressant pour approcher ce que pouvaient être les relations familiales dans la Chine d'avant 1949.

Un destin très en phase avec le déclenchement de l'agression japonaise de 1937 contre la Chine, puis le repli à Taïwan des nationalistes.

JulesRomans - Nantes - 66 ans - 20 janvier 2013