Peindre, comme on chante en marchant...
de Béatrice Tanaka

critiqué par JulesRomans, le 24 janvier 2013
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
D'une oreille il n'entend rien, et il est sourd de l'autre (proverbe alsacien)
Voilà un très beau roman historique qui retrace ce que furent le début des guerres de religion (le système des indulgences et l’enrichissement par ce biais des banquiers Fugger est superbement expliqué), les révoltes paysannes, les débuts de l’imprimerie et l’art religieux à la Renaissance.

L’action tourne autour de l’artiste Matthias Grünewald qui a peint le retable d’Issenheim aujourd’hui conservé au musée des beaux-arts de Colmar.

Les lieux traversés par les personnages sont essentiellement l’Alsace mais aussi le pays de Bade, le pays souabe et les Pays-Bas. L’ouvrage commence en 1598 à Amsterdam et le récit nous montre que Matthias Grünewald (présenté ici comme maître Mathis) est tombé dans l’oubli assez rapidement.