La damnation du templier
de Ramón Basagana

critiqué par Diana-7, le 12 février 2013
( - 44 ans)


La note:  étoiles
Un très, très grand coup de coeur!

J’ai été scotchée par ce deuxième roman historique de Ramon Basagana. Franchement, on est dans la veine de Ken Follett. L’écriture est fluide, agréable, le récit captivant, envoûtant, on a du mal à s’y soustraire. C’est le genre de livre qu’on n’a pas envie de morceler, on veut le lire d’une traite ! Et lorsqu’on l’a fini, on éprouve une sorte de vide. On a du mal à entrer dans une autre intrigue.
Sans compter qu’on y apprend plein de choses.
Ceux de ma génération, nous connaissons peu l’Histoire des croisades : trop loin, trop vieux, pas d'actualité…
Je me demandais si j'allais à accrocher. Eh bien, l'alchimie a joué dès le prologue. Un régal. J’ai découvert un Moyen Âge plein de contrastes, de piquant, ensoleillé... et une vie templière surprenante, faite d’intrigues, de bravoure, de générosité, de solidarité...
Cerise sur le gâteau, ce roman est une histoire d’amour : celle d'un frère Templier pour une musulmane, la fille du sultan Saladin.
Bref, un livre que je relierai et que j’offrirai volontiers.
Bof ! 4 étoiles

Un peu étonné par les deux critiques dithyrambiques précédentes. Ce roman n'est pas mauvais, sans plus. A lire vraiment si rien de mieux en vue !
Le style est agréable et le Français* plutôt correct pour un auteur dont ce n'est pas la langue maternelle ; notons cependant le mésusage systématique de "faire" pour "dire", leitmotiv fréquent chez les écrivaillons ! Le récit est linéaire et lisse, sans aucune aspérité, sans caractère. Tout est un peu attendu (en dehors des événements historiques, bien sûr, qui ne peuvent être modifiés), tout est (presque) pour le mieux dans le meilleur des mondes, et, merci Dieu, tout est bien qui finit bien… Beaucoup de bons sentiments à l'eau de rose qui font oublier la dureté de l'époque, passée sous silence. On se croirait dans un conte de fée revu et corrigé par Disney ! Les personnages sont quelque peu manichéens et stéréotypés, les méchants sont méchants et les gentils sont gentils, postulat incontournable, même s'ils massacrent des milliers de gens !
Saluons l'effort de documentation de l'auteur, malgré quelques approximations comme parler d'Allemagne et d'Autriche au bas-moyen-âge, etc.
La comparaison avec Ken Follett n'est pas mauvaise : une bonne idée de départ, mais pas très bien exploitée, et un manque évident de maîtrise littéraire.

* Oui j'écris Français avec un F majuscule, notre belle langue le vaut bien !

Homo.Libris - Paris - 58 ans - 5 février 2017


A savourer ! 10 étoiles

Très beau roman richement documenté qui mêle habilement faits historiques et éléments romancés pour entraîner dès les premiers mots le lecteur dans une intrigue palpitante et rythmée, sans aucun temps mort, sur fond de croisade, de valeurs chevaleresques, des charmes de l'Orient et des mystères de l'Occident.

La très belle mais pourtant interdite histoire d'amour entre Tristan, jeune templier, et Shérazade, fille de Saladin et sultane de Mésopotamie, est portée par une écriture fluide, colorée, captivante, ponctuée çà et là de mots et expressions typiquement médiévaux qui lui confèrent un caractère authentique absolument savoureux.

Le genre de roman qu'on n'arrive pas à lâcher avant la dernière page et qui reste en mémoire longtemps après l'avoir refermé.

Bref, un vrai régal à lire !

LnB - - 42 ans - 21 mars 2013