La maison des anges de Pascal Bruckner
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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"La maison des anges", un roman humaniste et transgressif sur la déchéance humaine, façon "C'est arrivé près de chez vous" avec une pointe d'humour à la Dupontel. Merci, Pascal Bruckner!
Biographie de l'auteur:
Voir onglet biographie.
Quatrième de couverture:
Antonin Dampierre, la trentaine soignée, est un garçon normal. Ou presque. Il travaille dans une agence immobilière de luxe jusqu'au jour où, ratant une vente à cause de deux ivrognes, il rosse l'un d'eux à mort.
Illumination ! Notre purificateur commence alors sa quête hallucinée dans le Paris des naufragés où il croise la route d'Isolde. Cette héroïne de l'humanitaire parviendra-t-elle à le sauver de lui-même ?
La Maison des Anges est un polar du bitume qui nous emporte avec effroi et jubilation dans le grand ventre de Paris.
Mon avis:
+: Roman bien écrit, aéré (Parties et chapitres bien confectionnés), facile d'accès et rapide à lire. Histoire à la fois perturbante, cynique, émouvante et drôle, de par sa description extrême de la déchéance et de la violence humaine façon "C'est arrivé près de chez vous" saupoudré de Dupontel. Fin, bien trouvée. Belle première de couverture (Voir la photo du livre ci-dessus) et quatrième de couverture bien réalisée et structurée.
-: Roman, parfois, trop glauque, trash et moraliste, ce qui peut dérouter certains lecteurs. Les thèmes de l'histoire (Les Sdf et la déchéance humaine) mainte fois utilisés peuvent embarrasser le lecteur à la lecture de la quatrième de couverture et du roman en lui-même.
Mon avis:
Pascal Bruckner avec "La maison des anges", un roman humaniste et transgressif sur la déchéance humaine, façon "C'est arrivé près de chez vous" avec une pointe d'humour à la Dupontel, nous transporte dans le Paris des miséreux, des déshérités et de l'humanitaire au travers du personnage d'Antonin un ancien agent immobilier pour riches, qui perd les pédales au fil des pages.
Antonin parviendra-t-il à s'en sortir?
Mais jusqu’où "La maison des anges" de Pascal Bruckner est-il si agréable à lire, ambigüe, trash, transgressif et humaniste?
Les prochains lecteurs, du roman "La maison des anges" tenteront eux aussi de répondre à cette question.
Merci Pascal Bruckner et aux Éditions Grasset pour ce roman.
Les éditions
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La maison des anges [Texte imprimé], roman Pascal Bruckner
de Bruckner, Pascal
B. Grasset
ISBN : 9782246800262 ; 9,98 € ; 09/01/2013 ; 320 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (2)
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Je vous salue ma rue (bis)
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 17 novembre 2014
J'ai pris conscience de toute la dérision de ce roman lors de la scène du jack russell bien nommé "Capitaine Crochet" par sa maîtresse Monika. C'est succulent d'humour et drôle à crier.
"Le chien était devenu l'arbitre de leurs jeux amoureux. Son rut perpétuel intimidait Saturnin : plus la bête développait une libido débridée, plus la sienne se rétractait".
Viendra ensuite la rencontre avec Isolde Deodat de Hauteluce, la duchesse de l'humanitaire, celle qui répétait les paroles de Mère Teresa : "Les pauvres sont joyeux, les pauvres sont nos maîtres."
Mais en disant cette phrase elle en masquera une autre : "Ce n'est pas l'indigent qui a besoin du bienfaiteur, c'est le contraire."
A consommer au second degré et sans modération
Je vous salis ma rue, pleine de crasse...
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 27 avril 2013
Une fois encore, Pascal Bruckner traite du thème de l’itinérance, thème déjà exploité dans un autre de ses livres « Parias » dont l’action se situe en Inde. Le contraste entre la haute bourgeoisie et les bas-fonds est sans cesse mis en valeur que ce soit par la description de la vie d’Antonin comparativement à la survie pénible des clochards s’abritant péniblement du froid dans des abris de fortune ou dans le métro.
C’est un récit assez amusant au début mais qui devient extrêmement dur au fur et à mesure de la lecture pour se transformer en véritable cauchemar. J’ai trouvé que l’auteur poussait un peu trop loin les descriptions de loques humaines et les habitats sordides dans lesquelles elles se réfugient. Et que dire des descriptions d’odeurs, de maladies physiques et mentales qui affligent les pauvres errants les rendant repoussants aux yeux des gens biens. L’auteur décrit aussi la façon d’opérer des bandes de voleurs à la tire qui hantent les rames de métro.On se croirait presque dans un roman de Dickens. Bref, c’est le Paris des bas-fonds, de la misère humaine la plus sordide, de la déchéance sans espoir de réhabilitation qui tisse la trame de ce livre que j’ai lu pourtant sans vouloir quitter avant de connaître le destin du jeune homme bien aux prises avec ses démons et ces créatures monstrueuses dont il a fait son obsession.
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