Le cadavre d'un homme est retrouvé sur une plage de Galice.
L'homme s'est noyé. Mais ses mains sont liées d'une telle façon, qu'elles ne laissent aucun doute sur l'assassinat de Castelo.
Commence alors une difficile enquête pour l'inspecteur Leo Caldas et son "efficace" adjoint, Rafael Estevez.
Mais dans le petit port de pêche de Vigo, les langues ne se délient pas et il faudra toute la ténacité, de l'enquêteur pour relier ce meurtre à une autre histoire très ancienne.
Mais voilà, quand je lis, à plus de la moitié du livre:
"Après cinq jours d'enquête, ils n'étaient parvenus ni à découvrir un mobile ni à identifier un éventuel suspect. Ils n'avaient de réponse ni pour le qui ni pour le pourquoi. Estevez avait raison. Ils n'avaient rien." page 223, je me dis que c'est exactement l'impression que j'en ai ! Il ne se passe rien (ou presque...)
Et c'est bien ce qui "pêche" (sans mauvais jeu de mot) dans ce roman policier. Un manque de rythme assez pénible.
Si l'auteur évoque sans la nommer Fred Vargas en parlant de l'admiration du héros pour ses livres, j'ai pour ma part pensé plutôt à Donna Leon, au flegme et à l'entêtement du célèbre Brunetti.
Une histoire originale, bien construite mais desservie par un réel manque de rythme.
Marvic - Normandie - 66 ans - 15 juillet 2014 |