Le pendule de Foucault de Umberto Eco
( Il pendolo di Foucault)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
Moyenne des notes : (basée sur 28 avis)
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Pendule, ô mon Pendule...
Alors quoi, le Pendule de Foucault ?? Un roman qui alimente nombreuses conversations, qu’on adore ou déteste, paraît-il. Un « culte », un « mythe », un « chef-d’oeuvre », un « classique », un « fleuve », un « thriller intersidéral » ou… une « imposture » ???
Trois hommes, Casaubon, le narrateur, Belbo et Diotallevi, jamais rassasiés de connaissances, férus de culture, d'Histoire, d'occultisme, à vrai dire de toute source informative existante, se prennent à imaginer un Plan, conspiration immémoriale, qui régirait l'Histoire humaine et comploterait dans le but d’une domination mondiale.
Les sentiers sont tortueux et non moins nombreux les uns que les autres. Rien ni personne n’est laissé de côté, en premier les Templiers, maîtres du complot, chevaliers spirituels bafoués en quête d'une vengeance jusqu'alors inassouvie, poursuivant leur mission de reconquête en parfait anonymat… Scientifiques, poètes, philosophes, illuminés, kabbalistes, politiciens, dictateurs, .. tous ont leur rôle dans le Plan.
Un jeu, bien entendu. Une invention, un délire intellectuel. Il semblerait pourtant que la réalité rejoigne la fiction et là, c’est l’égarement.
Voilà pour la trame, relativement grossière, j’en conviens. L'idée est que nous, pauvres lecteurs, nous tombons dans le filet tendu, nous nous perdons parmi les maintes pistes brumeuses, nous nous passionnons et nous ennuyons, nous nous échauffons les neurones, les yeux écarquillés, ou subissons, impuissants, les méandres d'un roman qui n’en fait qu'à sa tête.
Parlant de tête, Umberto en est une, pas d'hésitation. Mais là où se situe la vraie arnaque, c'est qu’il se sert de nous dans sa propre auto-satisfaction intellectuelle. Il sème les appâts et nous nous laissons prendre. On se dit, ah, enfin ça se tient, suivons l’idée. Mais c'est pour repartir encore et toujours dans un remue-méninges à donner le tournis. Et on s’aperçoit que l'auteur nous manipule habilement, car le Plan, c'est aussi ce livre. Vision profane, très probablement. Mais si la longueur du roman n'a d'égal que son érudition, et même si je dis bravo à Eco pour son cerveau bien rempli, je ne lui accorderai que 3.5 étoiles, pour m’avoir jeté tant de poudre aux yeux.
Les éditions
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Le pendule de Foucault [Texte imprimé], roman Umberto Eco trad. de l'italien par Jean-Noël Schifano
de Eco, Umberto Schifano, Jean-Noël (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253059493 ; 9,90 € ; 01/04/1992 ; 648 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (27)
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L'esprit en sort déboussolé
Critique de Buck (Rennes, Inscrit le 20 juin 2010, 36 ans) - 23 avril 2017
L’intrigue se met alors en place et on comprend mieux là où veut nous mener Umberto. Pour ma part, je l’ai pris comme ça, quand on lit qu’un écrivain parle d’un éditeur, c’est suspect. Se livre-t-il ? Quel est le message ? On poursuit la lecture et notre trio milanais décide d’écrire sa propre histoire. Un écrivain qui décide que ses personnages écrivent leur histoire… Il doit y avoir un sens. Sans compter que l’atmosphère complotiste nous immerge dans les messages cachés.
Le scénario est lancé. Il est pour sa part excellent. Voyages, lieux, dates, groupes secret personnages énigmatiques, même meurtre, on part dans le temps dans tous les sens mais on fait confiance à la main d’Umberto qui nous guide dans la bonne direction.
Arrive la fin du roman et Casaubon réalise les conséquences de son histoire, du Plan et des petites phrases que notre héros nous sort font tilt : « Les gens sont affamés de Plan, si tu leur en offre un, ils se jettent dessus. Toi, tu inventes et eux ils croient ». Ce livre est bourré de messages que ce soit le titre des chapitres qui énumèrent les Sephira de la Kabbale, les événements qui y sont inscrit (Umberto Eco affirme qu’ils sont tous vrais) mais cependant ce message de Umberto Eco est clair : attention à ce qu’on lit.
Il faut aussi honorer le travail de recherche d’ « el Professore ». Je ne sais pas si tout est vrai ou seulement une partie et dans une interview, il affirme que tout ce qui se déroule est vérifiable. Alors qu’un des messages est de faire attention à ce qu’on lit ! Travail de recherche ou imagination ? En tout cas, je l’en félicite gracieusement. El professore ne se moque pas de nous et nous enseigne à faire attention comme un prof qui nous enseigne. Un prof jovial qui a toujours des histoires abracadabrantesques à nous raconter.
Le résultat est un sacré livre et un voyage dans le temps où l’esprit du lecteur sera torturé pour tenter de suivre les événements de nos héros et le passé de certains, les relier et déjouer le vrai du faux et les messages cachés. Pourtant, Umberto Eco a réalisé un sacré travail et un plaisir pour nous, lecteurs. On aimerait peut-être plus d’Umberto dans nos librairies en ce moment.
Paupières lourdes
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 24 janvier 2015
Les pendules ont paraît-il des pouvoirs magiques. Et bien c’est confirmé : ils ont le pouvoir d’endormir.
Vraiment déçu...
Critique de ArnaudK (, Inscrit le 16 août 2011, 44 ans) - 16 août 2011
Je fais partie de ceux qui ont détesté, pour les mêmes raisons que la plupart, un savoir étalé de façon brute dans 90% du livre, des personnages insipides et une histoire finalement très creuse qui tient dans maximum 50 des 650 pages.
J'ai davantage eu l'impression de lire une encyclopédie qu'un roman.
Ce n'est pas ce que j'attendais.
Ce n'est pas ce que j'aime lire.
Che peccato !
Critique de Neovir (Lyon, Inscrit le 14 juin 2010, 47 ans) - 19 juin 2010
Eh oui, enfin, car ce livre qu’on m’a conseillé il y a de cela un an est un de ces ouvrages qui au bout du compte me laissent perplexe, avec un relent étrange dans le gosier. Une certaine amertume. A tel point que ma première pensée à la fin de ma lecture a été « voilà 649 pages de pure perte de temps », mais à y bien réfléchir, c’est faux et injuste. Je n’ai pas perdu mon temps, je l’ai juste mal placé.
Parce qu’il faut avoir un minimum d’honnêteté, et dire ce qui est. D'accord, ce livre est effectivement une vraie caverne d’Ali Baba. D'accord, à chaque page parcourue on en apprend toujours un peu plus. Mais, alors que normalement cela me suffit, avec le pendule de Foucault, je me sens berné. J’ai l’impression d’avoir été mené en bateau jusqu’à un port qui ne me convient pas, et vraiment, ça m'agace.
Tout d’abord, cette sapience mirifique, belle et enjôleuse, n’est pas facile d’accès. Cela peut être une bonne chose, car ainsi on force le lecteur à produire un effort de recherche pour l’obtenir, transformant la connaissance en ultime récompense ; mais quand elle est masquée, grimée, ou parfois même tout simplement inaccessible, que faire ? Les plus beaux mystères sont dénués de sens, et sont des inutilités, s’ils ne peuvent être dévoilés. C’est l’un des reproches majeurs que je fais au livre. Vraiment, que faire face à un texte écrit en hébreu ancien ? Que faire face à un arbre des Sefirots aussi hermétique que la kabbale ou l’ordre des Rose-Croix dont on nous abreuve tout au long de ce livre ? Pas grand chose, si ce n’est sauter la page, et continuer, frustré…
Ensuite, c’est bien beau d’apprendre d’étonnantes anecdotes, mais un roman, c’est aussi une histoire, et de ce côté, je ne suis pas gâté. Au début, c’est très lent. Là encore, ce n’est pas forcément mauvais, mais ici, l’assoupissement guette ! Il ne se passe franchement rien. D’ailleurs, j’ai des difficultés à me souvenir du commencement du livre. Puis, au bout de 200 très longues pages, une certaine partie de l’intrigue me redonne envie, sournoisement, et je me dis « Ah ! Les choses sérieuses commencent ». La légende des Templiers est abordée plus à fond, et je me délecte. Je lis une histoire folle, étonnante. Il y a des intrigues politiques qui s’entrecroisent, des explications foisonnantes, une écriture alerte, de la tension, de l’humour…mais c’est bien trop peu pour me faire gober le reste, où là mon intérêt retombe bien bas.
Oui, je poursuis ma lecture naïvement, une petite lumière d’espoir dans l’œil, me disant que l’histoire allait enfin devenir intéressante, mais non. Il n’y est fait état que de complots déments vieux de plusieurs siècles, de religions, de mystique, de théories ésotériques en tout genre, et de sociétés secrètes ridicules, ce qui je l’avoue m’indiffère totalement.
Pire, toute cette bouillie indigeste en vient à franchement me fâcher quand elle est présentée à plusieurs reprises en une succession d’interminables listes dépourvues de sens (un tic d'écriture très récurrent chez Umberto Eco, tout imbibé de textes moyenâgeux qu'il est).
Évidement, on comprend bien qu’il s’agit là d’une satire du monde de l’ésotérisme, avec tous ces adeptes qui croient, les uns et les autres, connaître LA vérité ultime, mais décidément, je me suis trompé de train, parce que je n’avais pas besoin d’un livre de 649 pages pour ça (oui, je le redis, je les ai senti passer ces 649 pages. Je dois avoir en moi un côté masochiste, ou alors un caractère trop têtu pour m’arrêter quand il serait bon de le faire).
Pour finir, outre l’histoire qui m’endort, je n’ai pas réussi à m’accrocher aux personnages, ce qui pour moi est la tare la plus grave d’un roman. Quand, dans "Le nom de la rose", on trouve en Adso de Melk et Guillaume de Baskerville des héros hauts en couleurs qui arrivent à susciter un vrai intérêt pour leur destiné, dans "Le pendule de Foucault", on trouve des personnages (héros ?) dénués de profondeur, d’une banalité sidérante. Ils tournent en rond dans cette histoire qui se mord la queue et qui en arrive à une absurdité pas étonnante pour un sou. Peu importe ce qui pouvait leur arriver, je m’en moquais. Je ne trouvais rien d’attachant, dans leurs qualités ou leurs défauts, et en fin de compte, paradoxalement, seule la femme du narrateur, un personnage qu’on ne voit presque pas, avait vaguement ma sympathie, puisqu’elle en venait à dire « Je n’aime pas ton histoire » en enchaînant sur une démonstration implacable de la stupidité de son mari, c’est tout dire.
Peut-être suis-je cet esprit matérialiste méprisé durant toutes ces lignes, puisque le monde des croyances et autres divagations superstitieuses me laisse de marbre. Toujours est-il, ce roman ne m’a pas donné de plaisir, ni sur le fond ni sur la forme.
Che peccato !
La kabbale du prêcheur
Critique de Jean Meurtrier (Tilff, Inscrit le 19 janvier 2005, 49 ans) - 2 décembre 2008
Je ne me suis pas arrêté à cette foule de détails. Au mieux ai-je consulté Wikipédia pour les thèmes principaux. J’ai porté sur le reste le regard que l’on réserve à une toile impressionniste. Et l’ensemble est réellement impressionnant, sans doute le référentiel incontestable en matière de fiction ésotérique, même s’il en prend le contre-pied.
Chez Eco, tout paraît facile, naturel et juste, qu’il s’agisse du style narratif, du tempérament du trio éditorial de Garamond ou de l’élaboration progressive du Plan. L’aisance de l’écrivain alliée à la culture du sémiologue insuffle une âme au roman à défaut de grandes émotions. Il faut attendre les cent dernières pages, quand l’élaboration du plan est à son terme, pour éprouver un empathique désarroi.
«Le pendule de Foucault» est une prestigieuse démonstration par l’absurde qui aurait éventuellement dû faire l’objet d’un essai plutôt que d’un roman.
Pitié, faites que ça s'arrête
Critique de Eudoxe2000 (, Inscrit le 17 juillet 2008, 57 ans) - 19 juillet 2008
J'abandonne, je jette le gant, pitié, faites que ça s'arrête. Quel talent : régurgiter à ce point son savoir encyclopédique, utiliser un jargon obscur, mélanger des concepts qui n'ont rien à voir entre eux... Au fait, que vient faire la précession des équinoxes avec des danses d'hystérons ? Enfin bon, ça doit faire bien de balancer tout ça au lecteur et quand on est cultivé autant que ça se sache je suppose.
Et dire que j'étais tellement emballée quand j'ai acheté ce bouquin... J'espérais passer de beaux moments de lecture. Quelle déception !
Quelle culture!
Critique de PA57 (, Inscrite le 25 octobre 2006, 41 ans) - 19 avril 2008
Malgré cela, j'ai trouvé ce livre très bien écrit, et l'histoire très bien menée. Eco parvient admirablement bien à mêler toutes ses connaissances historiques, philosophiques ou ésotérique, pour en faire un Plan, qui aurait traversé les siècles et expliquerait la plupart des événements historiques. Et tout cela se tient, on se prend au jeu.
Un livre très bien, avec quelques passages un peu lourds, mais que j'ai vraiment apprécié.
Éblouissant !
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 30 mars 2007
Le début est époustouflant. La description du musée et de ses nombreuses machines est savoureuse. Bien sûr, c’est Eco ! Vous dire à quel point ce roman est riche en érudition et en références historiques ! J’avoue que certains passages m’ont semblé assez ardus, d’autres coulaient très bien et d’autres sont carrément passionnants !
On peut s’y perdre cependant et je l’ai fait à plusieurs reprises. Quand l’auteur se met à décrire certains passages de l’histoire, il y a tellement de personnages et d’évènements que je devais relire plusieurs fois des paragraphes pour être certaine d’avoir bien tout saisi et je ne suis pas sûre encore d’avoir bien tout extrait le suc de ce récit. Je le relirai certainement une deuxième fois pour bien m’en imprégner. Je me munirai d’un bon dictionnaire car il y a plusieurs mots que je n’ai pas compris.
Pour les passages plus aérés, le talent de conteur de Eco donne sa pleine mesure. L’enfance villageoise de Belbo m’a rappelé des passages de son livre « La mystérieuse flamme de la Reine Loana ». Comme j’aime Eco quand il raconte. Il fait naître des images dans mon esprit qui y restent longtemps. C’est dans ces passages que j’apprécie le plus son talent. Lire Eco m’ouvre chaque fois de nouveaux horizons et enrichit mes connaissances. Il m’éblouit par son savoir et son érudition. Il s’en sert pour écrire mais il le fait d’une belle façon, sans jamais en faire étalage gratuitement.
Les cent dernières pages sont palpitantes et très belles. Le dernier chapitre est rempli d’une admirable philosophie et résume bien l’intention de l’auteur en écrivant ce livre. Très beau et envoûtant !
Beaucoup de bruit pour rien
Critique de Le chasseur (, Inscrit le 21 janvier 2007, 49 ans) - 21 janvier 2007
Génial? ah bon!
Critique de Alexnoc (Carignan, Inscrite le 6 septembre 2005, 45 ans) - 23 août 2006
J'avoue avoir décroché au bout de 90 pages car là, on me demande trop, et particulièrement que l'auteur passe le plus clair de son temps (de ses 90 premières pages en tout cas), à faire comprendre à son lecteur que celui-ci est le dernier des crétins. Quel intérêt d'étaler sa science comme de la confiture sur du pain?
Je lis pour mon plaisir et pour apprendre plein de trucs. Mais "Le pendule..." c'est de l'acharnement.
Eco : c'est terminé; je passe à autre chose.
étrange affaire
Critique de Bertrand-môgendre (ici et là, Inscrit le 9 mars 2006, 69 ans) - 24 juillet 2006
Ah ! quelle étrange affaire que nous expose là, ce génial Eco.
Et une plongée en apnée dans le monde souterrain des templiers, garçon, s’il vous plait !
Parfois l’analyse combinatoire des symbolismes exigeant en réflexion et cosmogéniques recoupement, étouffe le lecteur que je suis, peu initié mais pourtant intéressé.
Lorsque le colonel arriva avec l’objet de ses recherches pour entrevoir l’édition de ses découvertes je me suis senti totalement informé déjà introduit dans cet univers trouble (parlant des templiers l’introduction à double sens, je devrai changer de verbe…)
Et d’aller plus en avant dans la recherche donne au livre tout l’intérêt que je lui porte
Eco manie la plume avec la dextérité d’un professeur de langue enseignant le chinois à des étudiants première année.
Au visage lent des gardiens du temples, porteur de vérité partielle, il oppose la quête incessante des titilleurs assidus (trois complices dans le monde de l’édition) trop heureux de recouper des indices par quelques grimoires retrouver à travers l’interprétation de vagues signes cabalistiques gravés au cœur des pierres édifiants les hauts lieux chargés d’histoires moyenâgeuses.
Cet homme est une référence livresque , une bibliothèque puissante, un monstre de connaissance qui étale devant nous sa science parfaite des écrits. C’est à s’y noyer.
L’absorption des messages devient étouffante
Son séjour au brésil sombrerait dans l’ennui si les conversations drôles, voire loufoques avec la jeune et bouillonnante autochtone ne venaient pas dérider un peu la dérive orchestrée par les nombreuses références atteignant presque la boulimie du personnage principal.
Vit on dans le même monde ?. dérivant dans un autogire soumis au sens des courant ascensionnels, les textes sacrés, triturés, interprétés, se transforment en autant d’apocryphes événementiels.
Recommandation : à lire si vous voulez approfondir le mystère de ceux qui connaissent la Vérité mais qui ne disent à personne qu’ils possèdent ce savoir.
Petit extrait délicieux rapportant une conversation entre le jeune novice en quête de Vérité, et un professeur lui prodiguant son savoir :
« -- Mais en somme, et je m’excuse si je suis banal, les Rose-Croix existent ou pas ?
-- Que signifie exister ?
-- A vous l’honneur.
--La Grande Fraternité Blanche, que vous les appeliez Rose-Croix, que vous les appeliez chevalerie spirituelle dont les Templiers sont une incarnation occasionnelle, est une cohorte de sages, peu, très peu d’élus, qui voyage à travers l’histoire de l’humanité pour préserver un noyau de sapience éternelle. L’histoire ne se développe pas au hasard. Elle est l’œuvre des Seigneurs du Monde, auxquels rien n’échappe. Naturellement, les Seigneurs du Monde se défendent par le secret. Et donc, chaque fois que vous rencontrerez quelqu’un qui se dit Seigneur, ou Rose-Croix, ou Templier, celui-là mentira. Il faut les chercher ailleurs.
--Mais alors cette histoire continue à l’infini ?
--C’est ainsi. Et c’est l’astuce des Seigneurs.
--Mais qu’est-ce qu’ils veulent que les gens sachent ?
--Qu’il y a un secret. Autrement pourquoi vivre, si tout était ainsi qu’il apparaît ?
--Et quel est le secret ?
--Ce que les religions révélées n’ont pas su dire. Le secret se trouve au-delà ».
Une très belle manière de tourner en rond.(bertrand-môgendre)
Le Grand Complot existe...
Critique de Mieke Maaike (Bruxelles, Inscrite le 26 juillet 2005, 51 ans) - 8 mai 2006
Puisque la discussion est partie sur la comparaison entre le Pendule de Foucault et le Da Vinci Code, poursuivons-là : la seule comparaison qui vaille est que l’un est aux antipodes de l’autre. Le Da Vinci Code est un thriller pré-mâché, pré-digéré, aux qualités littéraires tout bonnement inexistantes, reprenant la thèse de la descendance du Christ, le tout sur fond d’ésotérisme simpliste et bon marché. Le Pendule de Foucault reprend lui aussi cette thèse mais parmi des dizaines d’autres, plonge dans les méandres de nombreuses sociétés secrètes, construit et déconstruit des liens entre elles, découvre puis récuse des coïncidences troublantes entre des événements historiques, tout en maintenant une intrigue qui rend le roman cohérent, et ce dans un style littéraire riche, rigoureux, admirable. A cela s’ajoute un humour subtil, des personnages terriblement attachants et bon nombre de phrases profondes dont on se délecte, propulsant ce livre parmi les meilleurs.
Allez, juste pour le plaisir :
« Le pendule de Foucault reste immobile avec la terre qui tourne sous lui en quelque endroit qu’il se trouve. Tout point de l’univers est un point immobile, il suffit d’y accrocher le Pendule. »
« Le mysticisme est une forme dégradée de contact avec le divin. L’initiation est le fruit d’une longue ascèse de l’esprit et du cœur. Le mysticisme est un phénomène démocratique, sinon démagogique, l’initiation est aristocratique. »
Soupe à l'ortie
Critique de Jeq (, Inscrit le 23 mars 2006, 59 ans) - 7 avril 2006
Ce sont 600 pages de magie, dans le sens magicien, hop, les cartes.
Œuvre magistrale, synthèse pure de 3000 ans d’histoire humaine, sans parti pris, juste les faits bruts et exposés.
Mais aussi balayage de printemps, l’homme invente tout, forge ses (son) histoires lui-même. Quel taquet aux intégristes et sûrs de soi.
Et si Bilbo le Hobbit n’est qu’un gardien, Casaubon qu’un Catalyseur et Aglié un responsable du moteur du monde (chercher…), qui est Eco, qui est capable d’aquarelliser les dilutions des erreurs humaines ?
Certes, ça ne se lit pas en diagonale, et l’écobuage de quelques morceaux n’aurait pas nui à l’œuvre. Mais songez aux années passées à écumer les grimoires pour apprendre tant de choses. Alors qu’ici, il suffit de suivre le mouvement ternaire des concepts.
Ce n’est pas une réponse, mais un manifeste aux questions. Car l’important, c’est la question, pas la réponse.
Et l’aboutissement est le merveilleux d’une colline piémontaise. Nous sommes proche de la sagesse de Lhassa.
Moi, je vous le dis, je l’ai, le plan. Et, groupuscules obscurs, inutile de me pendre au pendule, je vous le donne. Le Plan, ce sont les courbes des seins d’une femme que l’on aime.
Monsieur Eco, vous êtes un génie, mais un génie à l’ortie. Qui cueille l’ortie pour en faire une soupe ? L’ortie pique. Mais en soupe, c’est la plus puissante des plantes sur et sous la planète.
JC
(Jeq Circa… Jésus Christ, aussi, mais vous faites fausse route. Cf Moorcock)
De si savants travers
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 5 mars 2006
Néanmoins, ce roman est globalement sauvé par les points suivants : une intrigue bien tenue, qui arrive, bon gré mal gré, à tenir en haleine, un personnage principal assez attachant par sa personnalité, malgré des centres d'intérêt quelques peu spécifiques quand on s'y adonne à ce point, et surtout la morale de la fin. "J'ai compris. La certitude qu'il n'y a rien à comprendre, voilà qui devrait être ma paix et mon triomphe. Mais moi je suis ici, qui ai tout compris, et Eux me cherchent, pensant que je possède la révélation que sordidement ils désirent."
Comme quoi ce livre, par ailleurs fort long quand on a du mal à en apprécier les thèmes principaux, doit être lu jusqu'au bout pour être pleinement et exactement apprécié. Ceci fait suite à ce que j'ai pu écrire dans le forum du présent site "Que lisez-vous en ce moment ?"
Pas inintéressant, à lire in extenso pour s'en forger une opinion digne de ce nom, mais très spécial tout de même.
oh la la ...
Critique de C.line (sevres, Inscrite le 21 février 2006, 47 ans) - 28 février 2006
Comme beaucoup j'en avais entendu parler, comme beaucoup on me l'avait recommandé, comme beaucoup je l'ai lu.
Mais quelle déception ! Pourtant tout ce qui touche aux mystère, à l'ésotérisme m'intéresse mais là ...
J'ai eu la désagréable impression qu'Eco ne faisait qu'étaler ses connaissances occultes : un bout à bout de notions hétéroclites et hermétiques aux non-initiés.
J'ai voulu abandonner la lecture arrivée au milieu du livre mais, espérant une fin honorable, j'ai poursuivi...
J'aurais mieux fait de m'arrêter ! Même la fin est décevante...
Bref, je ne recommande pas ce livre ... à moins d'avoir du temps à perdre !
Eco, le chantre de l'esprit critique.
Critique de Arundhati (, Inscrit le 9 octobre 2005, 63 ans) - 22 octobre 2005
Pour prolonger un peu tout de même, je dirai que ce livre sort du cadre de la littérature, pour être à mon avis vraiment politique. C'est vrai que c'est une manipulation, et on devrait étendre la question à l'image, à la presse, au "prêt-à-manger" pseudo-culturel servi à longueur de journée. Ceux qui n'ont pas aimé être manipulés devrait y réfléchir : là on leur dit qu'ils sont manipulés, ce n'est pas toujours le cas... Seraient-ils vexés de s'être laissé prendre ? Dites merci plutôt !
C'est en résumé une ode à l'esprit critique... pour qu'il reste libre !
On peut évidemment reprocher à Eco d'un peu "s'écouter écrire", mais il est difficile de bouder une langue si riche et si forte.
Le pendule de Foucaut
Critique de Neithan (, Inscrit le 19 juin 2005, 37 ans) - 19 juin 2005
Mais bon, passé ce cap, le livre est passionnant, certains passages sont excellents et à mourir de rire, notamment lorsqu'il se moque des idiots qui croient voir un complot partout dans l'histoire... (la cabine téléphonique..........)
Ce qui se révèle être ainsi une mise en garde contre ceux qui pensent pouvoir apporter des révélations qui n'en sont pas, sous prétexte d'avoir arrangé comme il leur convenait l'histoire... Willboy a parfaitement raison lorsqu'il dit qu'il s'agit là de l'antithèse du DVC...
Bref, longue vie au maitre: Umberto Eco!!!!!!!!!!!!!
De la littérature de qualité
Critique de MOPP (, Inscrit le 20 mars 2005, 88 ans) - 14 juin 2005
page 47 : "Le mot, il faut le manger très très lentement, tu ne peux le dissoudre et le recombiner que si tu le laisses fondre sur la langue, et attention à ne pas le baver sur ton cafetan, car si une lettre s'évapore, le fil, qui est sur le point de t'unir aux sofirot supérieures, se casse."
De la poésie pure.
Le vrai du faux
Critique de Willyboy (, Inscrit le 7 juin 2005, 50 ans) - 13 juin 2005
La Da Vinci Code vous présente une "pseudo théorie" mystico-esotérico-artistico-architecturalo-historique toute faite, et se contente de vous assener des "exemple troublants" et des "vérités avérées" dans un policier, au demeurant Efficace, mais rempli de mensonges et d'informations tronquées ou déformées.
Le "Pendule de Foucault" montre comment un trio (d'érudits, certes) échafaude une théorie qui revisite toute l'histoire de l'Europe vu par l'oeil du secret des templiers et de sociétés secrètes. Beaucoup plus documenté et difficile à prendre en défaut dans ce qu'il avance (Eco est souvent cité comme un "modèle" de l'écrivain historique par les historiens), tout aussi troublant mais, il est vrai, beaucoup moins digeste.
En gros, même sujet, deux approches.
La différence est énorme: Eco nous montre comment, avec une (bonne) connaissance de l'histoire, en ne choisissant que ce qui "cadre" avec une théorie de ce type, il est possible de "prouver" tout et n'importe quoi.
A mon sens, le but de ce livre est de nous montrer que ce n'est pas parce qu'une théorie de ce type regorge de références architecturales, historiques, etc.... qu'elle est forcément vraie, et il nous montre à quel point il est facile (du moins pour lui) d'échafauder des hypothèses semblables. Car, c'est tellement bien ficelé qu'on est tenté d'y croire, (de même que ses personnage), et là Eco nous casse tout et nous dit (clairement, lui) que tout cela n'est qu'invention.
Par exemple, ne ratez pas un passage d'anthologie sur les significations mystiques des proportions........ d'une cabine téléphonique (A la fois risible et troublant !)
Et la fin montre que la croyance dans un "secret" est plus dangereuse que le secret lui même, qu'il existe ou non.
Knowledge is Power
Critique de Steven (Luxembourg, Inscrit le 12 juin 2005, 57 ans) - 13 juin 2005
J'aimerai y apporter mon petit grain de sable si vous me le permettez.
Pour moi, le Pendule est l'anti-thèse sémiotique en réponse à un livre publié quelques années plus tôt et qui a fait un boom médiatique à l'époque. Il s'agit de "Holy Graal, Holy Blood" de Richard Leigh et de Michael Baigent.
Vous en avez sûrement entendu parler. C'est ce même livre qui a servi de base pour le roman Da Vinci Code de D. Brown p. ex. (Histoire à la James Bond.... sans plus)
Leigh et Baigent sont des gens qui, à l'époque de la sortie de leur livre, n'ont reçu aucun support du monde académique scientifique. Et pour cause: ce sont des pseudo-chercheurs qui utilisent des moyens non-scientifiques afin de démontrer par tout les moyens l'authenticité de leurs divagations burlesques et fantasmagoriques.
Ils inventent d'abord l'histoire dans son ensemble, tout comme l'on écrit le synopsis d'un film. Ils vont ensuite à la recherche de faits historiques vérifiables, minutieusement choisis en fonction de leur histoire et les mettent dans un tel ordre de déduction apparent, que leur "preuve" devient "irréfutable". C'est le monde à l'envers. On peut inventer n'importe quelle "vérité" de cette façon.
Je crois que le Pendule essaye de démontrer le danger potentiel de ce genre de littérature pseudo documentaire et "gnostico-scientifique" en recréant le même genre d'histoire farfelue mais sous forme de roman (et donc sans prétentions) qui, en somme, dénonce la démarche sus-mentionnée. C'est un roman anti-occulte et moqueur. A la fin de celui-ci, Jacopo Belbo est assassiné par des confréries ésotériques qui se battent pour la domination du monde à travers du "Umbilicum Terrestrum".
Certains fous sont prêts à tuer au nom de leur convictions qui sont inspirées sur des histoires inventées par n'importe quel paumé malfaisant assoiffé de reconnaissance et d'auto-satisfaction intellectuelle.
Pour ne pas tomber dans ce panier, il faut continuellement analyser tout ce dont on essaye de nous gaver et de garder l'esprit critique.
"Knowledge is Power".....
C'est ce que Eco, à travers ce livre, veut nous enseigner, je crois.
Ps. Pour en revenir au Da Vinci Code: si l'auteur n'avait pas annoncé au début du livre que le Prieuré de Sion est un fait historique datant du 11ème siècle (il y en a qui continuent à le croire....si si....) et que tous les document sont avérés, nous n'aurions probablement pas entendu parler de monsieur Brown en Europe, du moins, pas à cette échelle.
Un bel exemple illustrant le concept du Pendule....
A froid...
Critique de Patchouly (, Inscrite le 17 août 2004, 78 ans) - 19 février 2005
Pour commencer, je ne sais si c'est imputable à la traduction, mais ce texte est affreusement poussif sur le plan de l'écriture. J'aurais peut-être dû le lire en VO...
Pas séduite pour deux sous, je comprends que beaucoup d'amis, dont de gros intellectuels, l'aient laissé tomber, ce pavé.
C'est un jeu. Pas très folichon.
Parfois, j'ai ri. Trouvé des citations amusantes, qu'on peut recaser pour faire joli: "A tout problème complexe, il existe une solution simple et elle est mauvaise", au revoir Mr Ockham et son rasoir.
Un passage très drôle sur la sottise, à garder. Un costume taillé sur mesure pour GW Bush... par anticipation.
Mais que de complaisance rasante dans cet étalage d'érudition... et personne ne s'avisera de vérifier toutes les sources. L'idée me divertit qu'Eco, l'homme du faux, puisse s'être fichu de nous avec des références bidons... C'est virtuellement ce qu'il y a de plus drôle dans ce bouquin. L'hypothèse du lecteur arnaqué. Qu'Eco y évoque, sous un autre angle.
De toute façon, il se fiche de nous en nous montant cette mayonnaise.
Plus court, ce serait plus digeste. La mayonnaise, on n'en mange pas un saladier parce que ça écoeure. Dans le genre divertissement pour neurones d'intello, je préfère de très loin "Si par une nuit d'hiver" de Calvino. C'est court, efficace, et c'est un vrai, bon roman qui se paie agréablement notre tête. Qui nous emmène avec lui au lieu de se poser en face comme un obstacle monstrueux.
Quel polar intersidéral? Je n'ai vu là qu'un jeu de construction plus lourd et retords qu'excitant, de la psycho de pacotille, des personnages plats dont le destin indiffère, et des femmes alibi, femmes objets sans épaisseur que l'auteur voudrait faire passer (en fraude) pour des symboles. Juste un brassage d'idées dans le vide, du vent et de la poudre aux yeux pour intellectuels en mal d'auto-valorisation.
Je préfère un bon vieux roman de gare à toutes ces élucubrations. Par exemple, s'il faut rester dans le complot et le crypto occulte, le Code Da Vinci de Dan Brown qui, quelque part, est plus honnête.
Et même si j'aime par dessus tout un certain nombre de bouquins réputés à peine lisibles, là, je dirais avec Terry Pratchett: "Elle n'aime pas la littérature, elle préfère lire un bon livre."
Quand la tête se cogne contre un pendule...
Critique de Christof13 (, Inscrit le 28 juillet 2004, 45 ans) - 16 septembre 2004
Après avoir entendu les critiques les plus diverses décrivant cet ouvrage comme un chef d’œuvre voire un classique à ne pas louper, je me suis enfin décidé à attaquer la bête.
Les termes sont plutôt bien choisis car on ne le lit pas comme un simple thriller traduit de l'américain.
Parlons d'abord des points positifs. Le concept ainsi que les idées qui se trouvent derrière sont géniaux. Umberto Eco nous montre avec brio sa grande connaissance de l'occultisme, de l'histoire, la philosophie, la kabbale...
L'idée de mélanger tous ces ingrédients dans un même bouquin sous forme de thriller est excellente MAIS où le bât blesse c'est au niveau de la réalisation.
Certains passages sont très agréables à lire et d'autres sont très pénibles à suivre. A force de trop mélanger ses ingrédients, Eco rend l'histoire confuse et moins intéressante. Je lis pourtant énormément mais cela doit être un des premiers livres où je me suis dit plusieurs fois après quelques pages : "Mais qu'est-ce que je viens de lire ?". En effet, l'auteur saute d'un sujet à l'autre en s'attardant sur des points ne faisant pas avancer l'histoire. Personnellement, je n'aime pas trop ce style d'écriture.
En conclusion, je le conseillerais aux gens qui ont la tête bien reposée car le fond du livre est génial mais, si vous avez envie d'une lecture simple et agréable pour passer vos longues soirées d'hiver alors passez votre chemin
Bain de sapience
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 23 février 2003
Et tout comme à la première lecture, je me suis encore laissé porter avec plaisir par toute cette érudition, cette imagination débordante, ce Plan qu'on aimerait faire sien, croire ne fût-ce qu'un tout petit peu car il expliquerait bien des choses. Il est clair aussi que tant de théories assemblées bout à bout peuvent produire un sentiment de lassitude, d'ennui, je le conçois aisément. Mais pour peu qu'on accepte de se laisser "initier", ...
Et puis tout s'écroule et c'est là que j'aurais tendance à rejoindre Persée. Ce livre est une façon pour Eco de montrer qu'un assemblage de théories diverses peut toujours signifier quelque chose à condition que quelques âmes acceptent d'y croire et là est le danger! Tous les mouvements ésotéristes cités dans ce livre ont d'ailleurs tous été fondés au départ d'une croyance commune. Croyances qui quelquefois ne reposaient sur pas grand chose. Et la fin, décevante selon Bluewitch, serait plutôt une confirmation de ce danger: en réfléchissant bien, on retombe vite dans le néant. Toute théorie naît forcément de la subjectivité d'un individu et c'est la croyance par le plus grand nombre qui fait que le passage du subjectif à l'objectif se produira. En tout cas, c'est comme ça que j'ai compris la fin.
N'oublions pas non plus que c'est une fiction et qu'à ce titre l'auteur veut nous faire entrer dans son histoire et ici je ne m'avance pas en disant que l'objectif est pleinement atteint!
"Les énigmes les plus terribles, pour ne pas se révéler comme telles, prennent l'apparence de la folie".
Tiédie...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 16 février 2003
Un peu réchauffé
Critique de Persée (La Louvière, Inscrit le 29 juin 2001, 73 ans) - 15 février 2003
A froid...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 13 février 2003
Oui, c'est un jeu, et j'y ai joué de bonne grâce puisque je n'ai pas lâché le fil. Mais la fin m'a déçue, comme si elle ôtait tout sens au reste. Bizarrement, ce que je considérais comme érudition et source incroyable de questionnement en première partie du livre, s'est lentement transformé en logorrhée mentale à mes yeux... profanes sans doute.