Thermae Romae, tome 3
de Mari Yamazaki

critiqué par Fanou03, le 11 avril 2013
(* - 49 ans)


La note:  étoiles
on y replonge avec plaisir
Subissant toujours ces étranges allers-retours entre la Rome Antique et le Japon moderne, l’architecte Lucius Modestus va vivre encore de nombreuses péripéties mais s’en tire toujours avec élégance. Il commence par déjouer un complot ourdis par des sénateurs hostiles au pouvoir impérial, puis, une fois n’est pas coutume, apporte son aide à un collègue japonais pour réaliser des plans d’un bain public s’inspirant directement des thermes romains. A la fin de ce tome il est appelé à la Villa Impériale où rien ne va plus : l’héritier est décédé et Hadrien, amer et malade, cherche à se suicider. Il demande à Lucius de remplir une mission d’importance destinée à consolider le pouvoir du futur empereur Marc-Aurèle.

J’ai encore pris beaucoup de plaisir à lire les aventures parfois farfelues et décalées de notre architecte romain préféré. L’auteure mélange avec habileté précision historique, narration décomplexée et humour. La décalage entre Lucius, sympathique mais sérieux et un peu guindé et sa découverte du Japon est fort drôle. Pari réussi pour l’instant pour Mari Yamazaki: on ne s'ennuie pas et on passe un moment de lecture très divertissant !