Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on ne s’ennuie vraiment pas avec les livres de Grangé.
Une fois commencé, on plonge directement dans deux intrigues subrepticement imbriquées.
Prévoyez une plage horaire large car chaque chapitre entraîne d’autres questions. Plus moyen de le lâcher !!!
Ça va à 100 à l’heure et très vite, je me suis retrouvée avec le palpitant au bord de l’implosion et des milliards de questions en tête.
Ce que j’adore chez Grangé, c’est qu’il nous fait à chaque fois découvrir de nouvelles choses, ici on plonge dans le quartier Turc de Paris, dans les mystères du cerveau humain et dans le terrorisme.
C’est toujours extrêmement documenté et vraiment passionnant.
Malgré une fin bancale, j’ai vraiment été super emballée et ça J’ACHETE !!!

Monde imaginaire - Bourg La Reine - 51 ans - 4 mars 2014

Si vous êtes insomniaque, ce livre est fait pour vous. Loin de remettre en question le monde qui nous entoure, comparé à son fameux "Serment des Limbes", ici, Grangé nous met en garde contre notre propre Nous. Je me suis comparée à cette jeune femme, "Anna" tout au long du roman. Ce livre est un thriller palpitant où la principale question, découverte seulement aux toutes dernières pages, reste, mais qui est donc Anna? Je mettrais un léger bémol au personnage de la psy, en revanche, qui n'est pas très utile au roman, pour ma part. D'où ma note de 4/5.

Flory - - 34 ans - 17 mars 2012

On retrouve un Grangé plutôt efficace dans le sens où l'on a du mal à arrêter de lire. Cependant le manque de crédibilité de l'intrigue fait qu'on navigue toujours à la limite de la ligne rouge.

Robusualsuspect - - 31 ans - 11 mars 2012

À première vue, le livre offrait une perspective intéressante : deux histoires distinctes qui ne forment finalement qu’une seule et même unité de sens. Le puzzle se recompose à mesure que l’on progresse dans l’ouvrage. Le découpage est intéressant.
D’autre part, Grangé nous fait voyager dans des univers mal connus. Ne serait-ce que le 10è arrondissement de Paris, que l’on redécouvre à travers le livre ; mais aussi l’Anatolie, région qui vaut le détour.
Pourtant, malgré un début prometteur et un exotisme exacerbé, l'histoire tourne en rond. Un bon livre. Mais quand on s’attendait à un grand thriller, comme annoncé par la presse, on est rapidement déçu. C’est bien, sans transcendance du genre.

Realsight - - 31 ans - 5 juin 2011

Encore un livre dont le visionnage du film avant a gâché ma lecture. Mais au moins, j'ai compris tout ce que je n'avais pas bien saisi dans le film. Tant que l'on se pose des questions sur l'héroïne, c'est captivant. J'ai moins aimé la fin. Mais c'est un très bon livre.

Patsy80 - - 49 ans - 21 août 2009

Du vrai Grangé : violent, précis, intense. Le début de l'enquête turque met un peu de temps à se mettre en place mais la solution, implacable, arrive de manière impressionnante, sans qu'on la voit venir. De l'autre côté l'histoire d'Anna est tellement originale qu'elle en est évidemment captivante.
Seul petit bémol : des longueurs dans le final! Mais très bon thriller !

Manumanu55 - Bruxelles - 45 ans - 11 décembre 2008

Parfois très dur, ce roman n'est pas le meilleur de l'auteur, mais reste infiniment mieux que le film qui en a été tiré. L'histoire est originale, complexe, passionnante. Un très bon cru de Grangé.

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 30 mars 2008

J'ai trouvé ce livre hyper prenant, les enquêtes.. des morts bizarres.. la fille qui cherche son identité..

Le problème est les derniers chapitres, autant j’étais très pris au début, autant la fin m'a déçu, je me suis dépêché de le finir et puis bah... à la fin on ferme le livre et on se dit que c'est vraiment dommage..

Une autre personne a écrit qu'il avait aimé "le vol des cigognes" je crois, alors je vais sûrement essayer celui-là, qui aura peut-être une meilleure fin...

Bref, dommage pour la finition car ce livre méritait mieux !

Coyote - Dreux - 45 ans - 22 août 2006

Ok c'est farfelu et comme le disent d'autres critiques éclair ; Grangé nous tient en haleine !!

ça se lit tout seul mais vaut mieux le prendre au second degré, et ne pas trop s'interroger sur les détails de cette histoire ou sur les pensées de l'auteur.

Raphaelle521 - - 34 ans - 5 août 2006

Même s'il faut bien reconnaître que Jean Christophe Grangé parvient à nous tenir en haleine tout au long du livre, j'ai été un peu déçue par la fin de l'histoire... sans rien dévoiler du suspense, les 50 dernières pages sont tirées par les cheveux. Des invraisemblances viennent ternir ce thriller et peut-être que l'auteur se réfugie derrière une certaine simplicité. Dommage car l'intrigue est bien amenée, les personnages incisifs, les lieux envoûtants et le mystère en place!

Ungrimette - - 47 ans - 25 février 2006

Suis arrivé un peu par hasard sur mon premier roman écrit par Grangé. J'ai été tout de suite été pris par le rythme de l'auteur. Les personnages sont attachants, l'intrigue bien ficelée, l'issue acceptable. J'ai regretté le style d'écriture par toujours à la hauteur. Cela me m'a pas empêché de lire deux autres romans du même auteur avec autant de plaisir.

Artigala - - 60 ans - 14 octobre 2005

Polar à double enquête, ce roman nous plonge dans deux histoires qui, forcément, vont se rejoindre. Suspense et rebondissement, pas de répit pour le lecteur.
Une femme amnésique arpente les chemins de son passé. Un duo de flics enquête sur des meurtres atroces... A Paris, sur fond de politique et communauté turque, l'action va tambour battant...

Même si l'histoire rocambolesque ne parait pas vraiment crédible, il reste une construction admirable, sans faille, où tous les éléments s'imbriquent avec justesse comme les morceaux d'un puzzle.
L'écriture est fine, rendant compte des ambiance et la psychologie des personnages : efficace et belle.

Olivier Michael Kim - Nantes - 48 ans - 14 septembre 2005

J'ai bien aimé ce roman jusqu'au milieu. L'histoire des deux histoires parallèles était bien trouvée , on se demande le rapport entre les deux . Mais quand celles-ci se rejoignent , là ça commence à devenir n'importe quoi , je sais pas , ça m'a déçue , le motif pour lequel les loups gris est pour moi très risible je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus tordu , comme le début du roman ( le passage chez le médecin légiste et le rongeur ça sert à quoi dans l'histoire on peut m'expliquer? )
il y a trop de sang trop de meurtres ...au bout d'un moment ça fait un peu too much ...mais c'est vrai qu'on est quand même dans un polar parce niveau psychologie des personnages ....zéro....
enfin c'est le premier Grangé que je lis et comme je vois dans les différentes critiques que les premiers sont les meilleurs, je vais lire le vol des cigognes pour me faire un point de comparaison

Tyty2410 - paris - 38 ans - 21 août 2005

traquer son passé, traquer la faille que l'on découvre lorsque des éléments nous poussent à creuser dans notre personnalité.
Les pages se laissent dévorer et l'intrigue reste totale même si j'ai regretté le flot de "décès" des 50 dernières pages.
Ce thriller reste une chasse à l'homme que je n'oublierai pas de sitôt. A LIRE SI ON N'A PAS BESOIN DE SOMMEIL

Ppakkoqq - - 41 ans - 16 août 2005

Comme tout les Grangé on ne peut pas refermer ce livre avant de connaitre la fin, certes comme tout les Grangé, certains détails peuvent sembler (le lavement de cerveau et surtout l'antidote) mais comme le dit un des personnages c'est tellement tordu que c'est bien possible, plus convaincant et plus réussi que "Da Vinci code".

Killeur.extreme - Genève - 43 ans - 3 juillet 2005

Je suis d'accord, comme la majorité des lecteurs ci-dessous : ce roman n'arrive pas à la cheville des premiers de Grangé. J'ai, moi aussi, été désabusée par le Concile de pierre (comment peut-on imaginer une fin aussi grotesque ?) et ai abordé celui-ci... avec un mélange de curiosité (car c'est tout de même Grangé, me disais-je !) et d'appréhension (allais-je encore être déçue ?) Bref, j'ai passé un très bon moment, me laissant réellement prendre par l'intrigue, mais il est vrai que je ne me suis pas posée la question des invraisemblances (c'est de la fiction, que diable !). D'accord, en revanche, pour dire que Grangé donne malheureusement de plus en plus dans la violence et le gore - ce que confirme La Ligne noire. Mais ce qui me déçoit le plus, encore une fois, c'est que CE TYPE NE SAIT DECIDEMENT PAS FINIR SES BOUQUINS ! Encore une scène de délire dont on aurait pu se passer, celle de l'affrontement entre Anna et Azer (? je crois, car ma lecture remonte à plus d'un an et ma mémoire me joue des tours).

Seraphina - SAINT QUENTIN - 54 ans - 5 mars 2005

Un bon polar sanglant concocté par J.C Grangé où action, suspense et violence sont judicieusement entremêlés. Certes l'histoire est parfois rocambolesque, notamment avec la manipulation de la mémoire par un neurologue en mal d'expérience, mais le style d'écriture incisif et sans fioritures nous fait passer un très bon moment.

Ayor - - 52 ans - 15 février 2005

Après tout le bien qui a été étalé autour du livre, je me suis intéressée à cette histoire. Et... j'ai été grandement déçue.

Les rebondissements, parfois très bien trouvés (la vraie identité d'Anna) sont par la suite prévisibles et ennuyeux, et le début plein de promesses laisse place à une intrigue plus que convenue.

J'ai bien peur d'avoir à faire au Tom Clancy français, avec un peu plus de talent seulement.

Thetys - - 49 ans - 12 janvier 2005

J'ai beaucoup aimé ce polar pour le suspense et le rythme. Mais je suis bien consciente que par moment l'histoire est un peu tirée par les cheveux.
Enfin, un moment certain d'évasion.

Evote - - 46 ans - 18 décembre 2004

J'ai lu ce livre en une semaine et je dois dire que globalement je ne suis pas déçu du tout. C'est pas le Grangé qui a écrit "Le vol des cigognes" ou "Les rivières pourpres" mais cela vaut "Le concile de pierre".
J'ai beaucoup apprécié l'enquête policière.

Djote - - 52 ans - 6 décembre 2004

Personnellement, j'ai adoré ce livre...
Beaucoup de suspense, de découvertes !!

Il va être adapté au ciné et j'ai hâte de le voir !

Aphrodite1103 - - 42 ans - 13 novembre 2004

Je tiens à soulever un point dans la remarque de Tophiv : "Il vend beaucoup, plait beaucoup, mais il plait au grand public qui n'a pas l'habitude d’une lecture régulière, aux lecteurs occasionnels n'ayant pas de point de comparaison".
Le grand public serait trop stupide d'après cette remarque pour relever les erreurs ! Faut-il être un grand lecteur pour apprécier un bouquin ? Je suis moi-même un lecteur régulier et j'ai apprécié ce livre. Ne serais-je aussi pas assez bon lecteur pour voir les lacunes ? Il n'y pas de déshonneur à aimer ou ne pas aimer un livre plus commercial. C'est une histoire de goût, point.

Je reconnais bien volontiers avec Tophiv que certains passages sont parfois un peu légers mais quelque part cela permet au livre de se démarquer de ses illustres prédécesseurs. Si on n'avait pas le point de comparaison avec "Les rivières pourpres" ou "Le vol des cigognes", les critiques seraient déjà plus élogieuses.

Donc par esprit de contradiction, je mets 4 étoiles. Ce n'est certes pas le meilleur mais cela reste un très bon thriller !!

Christof13 - - 45 ans - 16 août 2004

Je découvre ce site pour la première fois. Je suis ravi de pouvoir m'exprimer sur quelques lectures personnelles et de lire les divers avis d'autres lecteurs. Le livre de JCG, l'Empire des loups, est ma première lecture de cet auteur. J'ai apprécié avec intérêt, une certaine habilité avec laquelle l'écrivain m'a immédiatement et rapidement plongé dans les profondeurs de son écriture. Dès le premier chapitre, j'ai eu le besoin de découvrir la suite, allant de surprises en surprises. Son style atypique rend ce roman captivant et déroutant. Un bon livre pour s'évader un moment. Je lis actuellement la ligne noire, du même auteur, son nouveau roman, sur lequel je m'exprimerai très prochainement.

Sillon - - 65 ans - 15 août 2004

Dans l'ensemble, les critiqueurs et critiqueuses de L'EMPIRE DES LOUPS font plutôt la fine bouche. Alors remettons les choses en place. Vous vous apprêtez à lire ce livre? C EST UN POLAR! Ce n'est pas de la littérature ... intellectuelle.
Alors est-ce un bon polar?
Oui sans aucun doute. GRANGE est manifestement doué pour la complexité, et un minimum de vraisemblance, des intrigues. Par ailleurs son écriture n'est pas laborieuse et s'avale sans peine. Pour rester dans un mode culinaire, je dirais que c'est de l'HIPPOPOTAMUS, et qu'on ne le comparera pas à un restaurant 3 étoiles, c'est tout. Mais ce n'est pas une gargote et je n'ai pas eu besoin de bicarbonate pour le digérer!
Pas sympa TOPHIV d'avoir déroulé toute l'intrigue. Ca casse l'ambiance.

Tistou - - 68 ans - 17 juin 2004

J'avoue que j'ai été assez captivée par ce livre notamment jusqu'à ce qu'on découvre la véritable identité du personnage féminin. La suite est un peu moins intéressante, même si ce livre reste très agréable à lire. Cependant, j'avais préféré Les Rivières Pourpres.

Marz - Aulnay sous bois - 41 ans - 1 juin 2004

Ni trop long, ni trop court. Je viens d'achever la lecture de ce roman. Instructif, passionnant, envoûtant... Délices de l'Orient, je me suis volontiers laissée emporter par les mots de cette histoire. A la fois en France et en Turquie, j'ai aimé plonger dans la "petite Turquie" de Paris et m'envoler vers un Istanbul rêveur. Magie, cruauté, violence, douceur, charme, et mystère s'enlacent... Révolution, tourbillon de mes pensées ai-je ressenti à la lecture de ce livre.
Un parfum de fleurs qui hument la douceur et la violence d'hommes et de femmes. A lire à l'excès.

Rose-Ecarlate - - 50 ans - 29 avril 2004

Moi j'ai bien aimé mais c'est vrai que c'est assez dense et surtout long... J'ai mieux aimé les rivières pourpres.

Sally - - 38 ans - 19 avril 2004

Non pas facile de rester captivé par cette histoire, et curieusement c’est quand les morceaux mystérieux tombent en place que mon intérêt a diminué. À la fin avec les poursuites en Turquie, malgré le beau décor autour du Bosphore ça me paraissaient franchement artificiel.
Pour ce qui est des infos sur l’influence des Loups Gris, bah oui, j'ai appris des détails intéressants, mais ce n’est pas tellement ce que je recherche dans un thriller.

Un peu déçu par rapport à son autre "Les rivières pourpres", et c'est en lisant les critiques que je me suis souvenu avoir lu "Le concile de pierres", j'avais même pas remarqué que c'était du même auteur... bon disons que pour L'empire des loups je cote entre les deux.

Martell - - 61 ans - 18 mars 2004

Si les livres de Grangé ont une force, c'est de savoir tenir en haleine leur lecteur, une fois les 2 pages du premier chapitre lues, il est impossible de fermer le bouquin. On est entraîné , tiré,enchaîné par l'intrigue qui va en se brouillant , avec des plongeons profonds dans des univers improbables, et dans des abysses de violence. On devine derrière les lignes des heures d'études de l'auteur sur des sujets aussi différents que la géographie du cerveau et la société turque, ce qui est d'ailleurs un trait d'union dans les livres de Grangé, où la fiction est toujours encadrée étroitement par un carcan de vérités. Elément indispensable s'il en est pour le genre, à défaut duquel on tombe rapidement dans une science-fiction de seconde main.

Pour ma part, le sprint final me laisse un peu sur ma faim, bien qu'elle ait le mérite d'être originale du point de vue narratif..., les derniers univers traversés par le(s) héro(s) étant bien peu explorés par rapport à ceux des premiers chapitres... Un excellent livre malgré tout!

V4nco - Mouscron - 44 ans - 14 mars 2004

Un polar médiocre, à caser entre deux bon romans, histoire de mieux les apprécier, et de se changer les idées.
Plein de sang, plein de mutilations, plein de méchants vraiment méchants et de gentils. Mais sont-ils vraiment gentils ?

Manu55 - João Pessoa - 51 ans - 21 janvier 2004

J'aurais bien fait une petite note sur ce bouquin lu il y a 3 semaines mais j'ai oublié de quoi il parlait. Ah ! La critique de Tophiv et les réactions de Sharky et de Darius me remettent sur la voie. Ils ont bien raison : c’est nul ou peu s'en faut. Maintenant, si l'on tient compte des éléments suivants, ça peut se lire : - on vous l’a gentiment offert ; - on est en juillet ; - il fait extrêmement chaud ; - vous venez de lire tout Kant, tout Proust et tout Barbara Cartland ; - vous êtes donc absolument épuisé. Alors, on peut commencer le pavé, constater que oui, ma foi, ça ne part pas trop mal et puis que non, décidément, c’est trop con mais que la chaise longue est à l'ombre et qu'il reste du temps avant la viande brûlée du BBQ. Cela vous donne l’occasion de lire des élégances comme celle-ci : « Emmener sa femme en Thaïlande, c'est comme emporter sa bière à Munich ». M'en vais dénoncer Grangé à Elizabeth Badinter : je ne suis pas sûr qu’elle l'a lu. Je voudrais aussi corriger un truc : la femme de Paul (c’est un des personnages, mais je suis comme vous, je ne sais même plus lequel) appartient à la Ligue Communiste Révolutionnaire, tendance dure. Pour avoir un peu fréquenté ces milieux, je peux vous assurer qu’il n'y a pas de « tendance dure » à la LCR, ni de « tendance molle » d'ailleurs. Par contre, Grangé aurait pu se renseigner un poil et nous expliquer des choses mille fois plus intéressantes sur le droit de tendance chez les trotskistes. Sans doute n'a-t-il pas compris ou pas eu le temps, ou faisait-il trop chaud au moment où il écrivait, ou bien s'est-il dit que le futur réalisateur branché du futur film d'action à la mode ne saurait pas quoi faire de l'info. Tant pis. Je ne vous en parle pas non plus. L'avez échappé belle. Le temps est lourd, vous ne trouvez pas ?

Bolcho - Bruxelles - 76 ans - 30 juillet 2003

Il y a peu, J-Ch Grangé s'est exprimé à la télé sur le sujet de son livre « les loups gris » . A ce propos, je voudrais tout de même lui rendre justice pour tempérer ce que ma critique-éclair avait d'abrupt. Pour ceux qui l'ignoraient, c'est évident que ce livre révèle l'histoire de ce parti extrémiste de droite qui s'est développé en Turquie et qui gangrène le gouvernement turc puisque des liens sont établis entre les loups gris, la police et l'immense corruption de la justice.
Pour moi, qui vis dans un quartier turc où des rumeurs prétendent même qu’un élu communal a des accointances avec cette organisation, je la connaissais depuis belle lurette. Il s’agit d'une organisation qui oeuvre pour le retour de l’empire turc. Leurs membres se battent pour la suprématie de leur race en Orient. Ils se définissent comme des descendants d’Asena, la louve blanche, de là puisent-ils l'origine de leur nom. Peut-être, est-ce parce qu'il traitait des dérives d'un parti politique que Grangé a voulu jeter en pâture au lecteur des héros qui, de près ou de loin, avaient des convictions politiques.
On y retrouve ainsi pêle-mêle, une marxiste, doublée de punk qui rêve d’avoir un bébé toute seule, un socialiste, tendance communiste, qui fait son beurre dans les ateliers clandestins, ou encore un maoïste adepte des amphét qui travaille pour les services secrets de l’armée...
Manque plus qu'un altermondialiste adepte du MacDo..

Darius - Bruxelles - - ans - 25 juin 2003

Jean-Christophe Grangé maintient le suspense la première moitié du livre, exactement jusqu’à la page 230 sur les 456 du roman. La suite est complètement superflue, pénible à lire, cousue de fils blancs et d’invraisemblances, tirée par les cheveux.
La quatrième de couverture nous jette à la tête 3 critiques élogieuses émanant des journaux américains : « Vive la France !» s’exclame le Washington Post. Ben oui, plus on se rapproche de leur idéologie, plus on vous encense là-bas ! Et si on pointe des terroristes potentiels, c’est encore mieux pour votre matricule ! Déjà que Midnight Express était un plaidoyer anti-Turc, Grangé remet une couche qui va attiser la paranoïa galopante Outre-Atlantique.
Ce qui m'a souverainement dérangé, c'est cette manière insidieuse qu'affiche l'auteur pour décrédibiliser tout engagement politique.
Je m'explique : Paul Nerteaux, le flic : On apprend qu'il est divorcé, mais pas de n'importe qui : d'une punk marxiste. C’est vraiment des mots jetés à la tête du lecteur, sans explication aucune. Qu’est ce que ces précisions viennent faire là ? On se le demande, sauf pour jeter pêle-mêle dans le même bateau tous ceux qui ne sont pas dans la norme… Ackermann, le chimiste savant : celui-là, Grangé le décrit comme un maoïste et un drogué. Pourquoi est-il maoïste ? Mystère et boule de gomme. Il est maoïste et il est drogué, c'est tout. Bel amalgame ! Marius, un Turc, patron d’ateliers clandestins à Paris : celui-là, selon Grangé, c'est un homme de gauche…. Grangé a-t-il des comptes à régler ? Ou se contente-t-il d'adopter des idées simplistes pour ne pas fatiguer le lecteur après le métro-boulot ?
En tout cas, Grangé a saisi la balle au bond de l'opportunisme puisqu'il fait référence de nombreuses fois aux événements du 11 septembre. Petit extrait : « Tu imagines le plateau dans la balance ? D'un côté, 30 milliards de dollars (budget de la CIA), de l'autre, des couteaux en plastique. La différence ? la volonté, la foi, la folie face à l'armada de technologie. Aux milliers d'agents américains, une poignée d’hommes déterminés ; parce qu'aucune machine ne sera jamais aussi forte qu’un cerveau humain, parce que jamais un fonctionnaire ne pourra coincer un fanatique qui s'incarne totalement dans une cause supérieure ».

Darius - Bruxelles - - ans - 20 juin 2003

Je m'insurge contre ce nouveau Grangé. Moi aussi, je l'ai lu en espérant mieux que "le concile de pierre", et moi aussi, j'en suis venue à me dire que Grangé devenait purement commercial et avait sans doute pour impératif d'écrire un bouquin dans les temps imparti par l'éditeur. C'est un peu comme Tabachnik, des auteurs qui passent inaperçus au début alors qu'ils sont très bons, et, une fois reconnus par la critique, tombent dans le commercial, et, du coup, écrivent comme des bleus.
Le fait est qu'au début de 'l'empire des loups", le suspens est bien là, qui est cette fille aux hallucinations? Et quand on comprend qu'il y a une affaire de mafia turque là-dessous, le récit devient lassant et tombe dans certaines facilités. Vraiment dommage en effet...

Sharky - Rouen - 52 ans - 18 mai 2003

Quant aux invraisemblances concernant le conditionnement mental, je suis d'accord pour dire que certaines techniques existent. En fait par rapport à ça, ce qui m'a énervé, c'est la facilité avec laquelle Anna retrouve la mémoire : une ou deux injections et hop, le conditionnement qui a duré plus de 6 mois, l'état de choc initial, tout est effacé et tout revient dans l'ordre. Et en plus, le savant nous répète que c'est une technique expérimentale... Pour un coup d'essai, il atteint une perfection extrême ...
Sinon, je suis d'accord pour dire que ce n'est pas un mauvais livre, effectivement, ça distrait, c'est pour ça que j'ai mis 2 étoiles. Mais si je n'ai mis que deux étoiles, c'est en réaction aux 4 étoiles que j'avais mis aux rivières pourpres et surtout aux 5 étoiles données au vol des cigognes.
Je ne sais pas si tu as lu ce dernier mais si ce n'est pas le cas, procure toi ce livre et tu verras, je pense, qu'en comparaison, celui-ci est bien pâle ...

Tophiv - Reignier (Fr) - 49 ans - 20 février 2003

Désolé pour le critiqueur précédent (tophiv), mais ce roman est vraiment très bon à mon goût tout aussi subjectif que le sien! Même s'il y a des invraisemblances, elles ne sont pas dans le fait d'un conditionnement infaisable, hélas. ce genre de manipulation mentale existe, peut-être ps réussie vraiment, mais c'est réel. L'intrigue est extra, ça distrait, ça se lit en quelques heures, ça permet de sortir du train train, youpee!

Otto - Chimay - 67 ans - 19 février 2003