Hollywood Babylone de Kenneth Anger

Hollywood Babylone de Kenneth Anger

Catégorie(s) : Arts, loisir, vie pratique => Cinéma, TV

Critiqué par Hervé28, le 15 avril 2013 (Chartres, Inscrit(e) le 4 septembre 2011, 55 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 6 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (25 307ème position).
Visites : 5 965 

l'Âge d'or d'Hollywwod

Passionné par le cinéma américain des années 20 aux années 50, je ne pouvais passer à côté de ce témoignage.
Certes , le grand public a depuis longtemps oublié les stars citées dans cet ouvrage. De Griffith (qui ouvre le prologue), à Marion Davis et William Hearst -qui a inspiré Orson Welles pour "Citizen kane", en passant par John Guilbert (compagnon de Greta Garbo)ou encore Roscoe Arbuckle dit "Fatty" ou Wally Reid, l'auteur nous offre un récit passionnant des meurtres, des suicides (ô combien nombreux), des détournements de mineures, et des procès qui ont rythmé l'Age d'Or d'Hollywood.
Certains faits sont plus célèbres que d'autres comme la passion d'Errol Flynn pour les jeunes filles ou encore l'addiction de Charlie Chaplin pour les très très jeunes filles ("'Charlie et ses nymphes" ou encore "Lolita" sont des chapitres édifiants sur les moeurs de Charlot),la chute de la très belle Clara Bow, le suicide de Paul Bern, mari de la sublime Jean Harlow, "the blonde platine".
Le plus célèbre fait divers mentionné et connu de tous est sans nul doute l'assassinat de Johnny Stompanato, amant de Lana Turner, par Cheryl Crane, fille de l'actrice.
On pourrait faire le reproche à ce livre de n'être qu'un avatar de plus à ces tabloïds, à cette toute puissante presse à scandale de l'époque, il n'en n'est rien puisque Kenneth Anger se moque de ces sorcières qui faisaient la pluie et le beau temps dans Hollywood, Louella et Hedda, en les traitant de sorcières!

Un formidable récit qui se lit d'une traite et qui dresse un portrait sans concession de l'époque où le poids des studios était tel qu'ils étaient capables de soudoyer magistrats et policiers pour que les affaires de drogues ou d'alcool (c'était le temps de la prohibition) ne sortent dans la presse.
C'était l'époque où l'on avertissait les studios avant la police, en cas de meurtres, de suicides... pour maquiller ces scènes de crimes!

Epoque incroyable (le code Hays !) cruelle (lisez le chapitre consacré à Frances Farmer!) et ridicule (la chasse aux sorcières), ce témoignage unique se lit d'une traite.
Passionnant.

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L.A. Confidentiel !! Ou pas...

9 étoiles

Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 14 juin 2021

Note sans doute un peu exagérée que celle que je donne, mais j'y peux rien si j'adore relire ce livre culte, très richement illustré (même s'il me semble que la version française, qui propose certes le texte intégral contrairement à la première parution dans les années 50, est amputée d'une ou deux photos un peu trop trash ; mais je n'en suis pas certain), signé d'un grand nom de l'underground : Kenneth Anger.
Marrant que ce cinéaste homo et sataniste (en tout cas, proche de la pensée sataniste type Crowley ou LaVey) ait fait un livre aussi "moralisateur" sur un Hollywood bien trash et décadent. A la lecture de ce livre, on ne peut que se dire que, déjà, dans les années 20/30/40/50, on pouvait aller loin dans le sordide (l'affaire Arbuckle, celle du yacht de Hearst, la cabale contre Frances Farmer...), et que, niveau scandale, les stars de maintenant n'ont rien inventé, et seraient même très sages en comparaison !
Bien des années plus tard, dans les années 80, Anger fera une suite, "Retour A Babylone".

Hollywood la Babylone de Kenneth Anger.

5 étoiles

Critique de Cafeaulait (, Inscrit le 29 juin 2013, 43 ans) - 17 août 2013

Hollywood Babylone par Kenneth Anger.

Ce livre rose fuchsia tout de même, trace chronologiquement l’histoire des scandales qui ont marqué Hollywoodland avant que cela ne devienne Hollywood. Vous l’aurez tout de suite compris, c’est une tout autre époque. Le livre débute au cinéma muet et finit avant la mort de Marilyn Monroe en 1962.
Chaque chapitre appelons ça ainsi, est une anecdote liée au cinéma de l’époque une fois les caméras éteintes. Leurs fêtes, leurs dérives, leurs abus, leurs morts. La face non divulguée aux spectateurs pour garder la magie intacte.
D’abord les frasques des premières golden people, l’extravagance de cet âge d’or du cinéma muet jusqu’à coup après coup la crise de 1929 et l’arrivée du son. Le livre met aussi en avant les différentes fins toujours tragiques de ces vedettes à l’égo trop fragile ; suicide dépression alcool, asile, etc.
Le problème c’est l’effet dent de scie des faits divers, si vous n’accrochez disons qu’à un sur deux voir pire. Personnellement à la moitié on à déjà bien assez lu et on cherche déjà à comprendre une époque moins prude qu’il n’y parait.
Bien sûr, le livre parle avec gourmandise des relations sexuelles qu’ont entretenues les vedettes, des procès, de drogue, l’argent multipliant leurs sentiments d’impunité et leurs addictions à de trop nombreuses substances. Sans étonnement, on découvre que durant la prohibition l’alcool était interdit, mais ils étaient ivres à longueur de journée y rajoutant déjà de la drogue dure en très grande quantité.
La censure, suite aux frasques répétées des acteurs, actrice, et cinéaste qui finalement donneront naissance à une forme de politiquement correct sur bobine, toute relative. Plus sur les thèmes que le contenu. (Par exemple : pas de film qui encensera le communisme, etc. toujours valable aujourd’hui.)
On voit au travers du livre l’évolution commune de l’industrie cinématographie et des médias. Ils firent cause commune et le spectateur lui évolua en parallèle dans un rêve hollywoodien. Kenneth Anger l’a parfaitement retranscrit, les stars petit à petit s’en sortiront toujours de leurs scandales ça ne vous rappelle rien ?
On appréciera en illustration des photos d’époques, on sera en revanche beaucoup plus déçus par la qualité du papier faisant baisser et réduire l’utilité d’un tel apport.


French Anecdote : On y découvre que le père de Joe Dassin, Jules Dassin était un allié des Dix [comprendre les dix communistes d'Hollywood en 1947] et qu’il choisira l’exil volontaire allez savoir ou… p.258

cafeaulait

The Art Triste

7 étoiles

Critique de Numanuma (Tours, Inscrit le 21 mars 2005, 51 ans) - 12 mai 2013

Moi, je dis que quand un livre met la très généreuse poitrine de Jane Mansfield en couverture, le minimum est de jeter un œil, pas forcément lubrique d’ailleurs. Cependant, cette couverture, aussi affriolante soit-elle, me fait penser au tabloïd anglais The Sun, connu pour offrir à ses lecteurs une jeune femme généralement peu vêtue en page 3.
Or, le reproche qui est fait à Hollywood Babylone, est de traiter son sujet avec la même complaisance que les journaux à sensations. La différence étant que l’auteur, Kenneth Anger, n’est pas journaliste mais cinéaste, qu’il a toujours vécu au contact de ce milieu, sa grand-mère étant costumière pour les studios de cinéma et qu’il traite avec une égale franchise les chasseurs de sorcières qu’a pu compter la cité du rêve américain.
De plus, Anger, un brin maniaque, collectionne depuis son enfance les articles et les photos – les photos qui illustrent richement ce volume viennent de sa collection personnelle – concernant les stars hollywoodiennes. Certes, pour le lecteur lambda, nombre de ces stars sont des inconnus mais qu’importe, là n’est pas le propos.
La véracité des faits rapportés ici pourrait probablement être sujette à caution mais le but d’Anger n’est pas tant la vérité que la légende noire des studios Hollywood. Il parle d’une époque révolue durant laquelle ces studios menaient grande vie, écrivaient leurs propres règles et les imposaient à l’autorité légale du pays à coups de pots de vins, de soirées bien arrosées, bien « poudrées » et bien accompagnées de jeunettes naïves venues de tous les coins des USA pour espérer vivre le rêve hollywoodien. Beaucoup d’appelées, très peu d’élues. Pour celles qui ne décrochaient pas la timbale par le travail et le talent, il restait toujours la possibilité de mettre le grappin sur un riche producteur ou un séduisant acteur en pleine gloire. Croyez-vous qu’Errol Flynn ou Johnny Weissmuller se soit gênés pour se laisser courtiser ? Même Chaplin possède sa légende noire : on le dit bien doté par la nature et très attiré par les très jeunes filles…
En fait, le grand intérêt de ce livre est de présenter une évolution des mœurs hollywoodiennes, depuis le cinéma muet jusqu’aux années 70. Les scandales se suivent, se ressemblent parfois mais ce qui surprend le plus, c’est qu’au fur et à mesure, les conséquences des scandales, hormis quelques exceptions, sont toujours tragiques. Des carrières ont été détruites, des vies parfois, broyées sur l’autel de l’hypocrite bienséance. A chaque fois, une vague de dégoût soulève le cœur de l’Amérique mais, en même temps, ce temple de luxure et de débauche qu’est Hollywood pendant son âge d’or attire tant et plus.
Finalement, ce livre, qui est aussi sincère que violent, est un cimetière d’illusions. Étrangement, on a l’impression Hollywood, aujourd’hui, n’a pas vraiment évolué. Elle ressemble toujours à ce décor babylonien commandé pour un film, dans les années 20, et qui fut laissé en ruine aussi rapidement qu’il fut construit.

Le livre d'archives, "Hollywood Babylone" de Kenneth Anger, sur le côté obscur des stars hollywoodiennes de l'âge d'or, écrit façon magazine à scandale, engendre tout et son contraire, l'indignation et le culte. On s'en délecte!

9 étoiles

Critique de Anonyme3 (, Inscrit le 6 septembre 2011, - ans) - 3 mai 2013

Biographie de l'auteur:

Voir onglet biographie.

Quatrième de couverture:

L'âge d'or de Hollywood possède aussi sa légende noire, sur laquelle personne n'a écrit avec autant de brio que Kenneth Anger. Addictions, viols, meurtres, manipulations en tous genres, procès... aucune des grandes stars du cinéma n'a échappé au scandale : Chaplin et ses nymphes, Lana Turner et son amant poignardé, Marlene bisexuelle, Erich von Stroheim et ses orgies démentielles... Kenneth Anger raconte chacune de ces histoires, avec un mélange d'amour, d'humour et de cruauté, qui annonce - en même temps qu'il dénonce - la presse de caniveau et les phénomènes contemporains du «people» et du «trash». Petit-fils d'une costumière de Hollywood, lui-même enfant-acteur, Kenneth Anger est l'auteur de films dont l'originalité radicale a influencé des cinéastes comme Lynch, Scorcese ou Fassbinder. Aux marges du cinéma, ou pendant les sixties aux côtés des Rolling Stones, il a contribué à définir l'esthétique la plus sulfureuse de la deuxième moitié du 20e siècle. C'est à Paris que Kenneth Anger avait conçu et fait paraître - en 1959 chez Pauvert - une version embryonnaire de Hollywood Babylone, son unique livre, publié intégralement aujourd'hui pour la première fois en français.

Mon avis:

+: Livre d'archives sur le côté obscur des stars hollywoodiennes de l'âge d'or(1915-1960) avec comme conclusion une mise en abîme sur la nouvelle vague(1960-fin des années 1960), écrit et illustré façon magazine à scandale. Photos non colorisées(Ce qui est bien agréable) en corrélation avec les confidences. Livre qui révèle une Amérique à la fois dévergondée, puritaine, corrompue.... Livre qui engendre le tout et son contraire, l'indignation et le culte. Livre bien traduit par Gwilym Tonnerre. Très belle première de couverture française. Quatrième de couverture bien réalisée.

-: Livre qui peut indigner les lecteurs hermétiques à ce genre(trash People façon magazine à scandale.). Livre dépassé, trop moraliste et people par moment (un peu d'histoire Américaine aurait fait du bien), dommage.

En conclusion:

Dans une Amérique faite de puritanisme, de religion(Où même le président des Etats-Unis prête serment sur la Bible.), de violence, de corruption, de sexe... Kenneth Anger avec son livre d'archives "Hollywood Babylone", sur le côté obscur des stars hollywoodiennes de l'âge d'or(1915-1960) avec comme conclusion une mise en abîme sur la nouvelle vague(1960-fin des années 1960), lance un pavé dans la mare hollywoodienne, faiseuses de rêves.

Son document("Hollywood Babylone") anticonformiste à souhait, écrit et illustré(agrémenté de photos en noir et blanc) façon magazine à scandale, engendre tout et son contraire, l'indignation et le culte.

Même le New York Times, disait a l'heure de la sortie américaine en 1975, « Si l'on peut trouver une qualité à ce livre, c'est bien de n'en avoir aucune ».

Une citation d'Edmond de Goncourt, résume à elle seule l'ouvrage: « Les documents humains font les bons livres ».

Le lecteur s'en délecte du début à la fin et en redemande.

Merci à Kenneth Anger, a Gwilym Tonnerre pour sa traduction impeccable et aux éditions Tristram, pour avoir publié ce livre d'archive sulfureux.

Un sataniste moralisateur ?

2 étoiles

Critique de AmauryWatremez (Evreux, Inscrit le 3 novembre 2011, 55 ans) - 30 avril 2013

Me basant sur la bonne réputation de son auteur en matière de style et d'écriture, réalisateur de « Scorpio Rising », entre autres joyeusetés « underground », audacieuses à son époque, un rien ringardes maintenant et des plus ennuyeuses par leur esthétisme à la fois pastel et se voulant transgressive. Je viens donc d'acquérir son livre le plus connu paru dans une nouvelle traduction chez Tristram qui exhume les manuscrits de ce genre, ayant parfois la « main heureuse », mais tout ce qui « underground » n'est pas obligatoirement de talent.



« Hollywood Babylone » a une odeur de soufre depuis sa sortie aux éditions Jean-Jacques Pauvert dans les années 60, traduit alors par l'auteur lui-même qui vivait à Paris, y fréquentant Cocteau, livre qui raconterait la « légende noire » de la « colline aux alouettes » de Burbank, révélant ce qu'il y a caché derrière les mythes, une sorte de « Sunset Boulevard », le film de Billy Wilder, sur papier, film qui lui est indiscutablement supérieur par le ton, la sensibilité et l'intelligence. Si Billy Wilder est caustique et sévère, il n'a jamais de haine envers ses personnages ou d'aigreur...



La lecture de cette œuvre n'engendre pas un profond enthousiasme, une fois refermé. On se dit que "ce n'est que ça" la "la légende noire" de Hollywood.



Je trouve même son auteur bien naïf, il découvre que les acteurs, les réalisateurs de Hollywood, en particulier les plus célèbres, seraient des hommes comme les autres, avec leurs faiblesses, leurs défauts, leurs appétences parfois dégoûtantes, ce qui contredirait leur génie en somme, dans une conception finalement très primaire de l'humain.



Mais on peut être un génie artistique, et un parfait salaud, ou hélas aussi un pervers narcissique, ce qui ne retire rien à une œuvre.



Pourtant, le livre commençait bien, plantant le décor intelligemment , « Hollywoodland », les lettres géantes plantés sur les collines de Burbank, non loin du "ranch" de la "Fox", moderne Babylone de stuc et de plâtre, rutilante, et cachant des avanies inavouables dés le début que Kenneth Anger date de « Intolerance » de D.W. Griffith, dieu vivant de Hollywood et les décors pharaoniques qu'il fit construire en « dur » au pied de Burbank.



L'on s'aperçoit en lisant cette introduction que les films grandiloquents et pompeux, coûtant très cher, ne datent pas d'hier, si on ne le savait pas déjà. Plus tard, les quatre dernières lettres disparaîtront et "Hollywoodland" ne sera plus que "Hollywood".



Et aussi que le cinéma est aussi et d'abord une industrie foraine vendant du rêve, des films mais aussi des vedettes, et des archétypes masculins ou féminins, une industrie qui est devenue par défaut, par accident, peut-on dire, un art, grâce à des réalisateurs qui ont dévié dés qu'ils le pouvaient des rails confortables que les producteurs leur demandaient d'emprunter.



De plus, Kenneth Anger, notoirement ami d'Aleister Crowley, gourou diabolique pré-Charles Manson, d'Anton LaVey, sataniste à la fois grotesque et malin d'Hollywood, ami de quelques vedettes à qui il soutirait beaucoup d'argent, adepte de la religion « thélèmiste », un salmigondis ridicule, vaguement ésotérique, entre Rabelais, la religion d'Aton et l'occultisme, aligne les ragots imputrescibles, dont certains sont inventés, et commérages ignobles avec la même application que le ferait une vieille bigote moralisatrice à dénoncer les turpitudes de ses voisins tout en se délectant de ses médisances.



Il écrit la même chose que de nombreux torchons à « scandales » écrivait à l'époque, toutes ces publications rédigées par des journalistes plus ou moins ratés qui faisaient aussi dans « l'indic de police » de temps à autres, ainsi que Ellroy les décrit dans ses livres sur Los Angeles, autrement plus forts en gueule.



Voilà un « sataniste » bien moral au fond, ce que l'on peut trouver curieux !



Le lecteur se demande parfois si cela ne naît pas d'un désir de justification de Kenneth Anger de son homosexualité et de son papillonnage de garçons en garçons, qu'ils voient de manière malsaine comme autant d'incarnations à ses yeux de Lucifer,; nous chuchotant en somme au creux de l'oreille :



« Moi, je couche peut-être avec plein d'hommes mais voyez comme tous les autres étaient débauchés et beaucoup plus dégoûtants que moi ».



C'est surtout ce qui a plu à de nombreux critiques qui n'ont pas lu le livre et font d'Anger un militant de la cause homosexuelle avant l'heure, quand cette orientation sexuelle était punie par la loi, du moins en théorie, ou quand les amours homosexuels des uns ou des autres devenaient trop voyants.



J'y ai senti également comme une envie de revanche de l'auteur, qui fut un de ces enfants acteurs tyrannisés par des parents avides, sur un système qui a broyé son enfance, un système qu'il pense donc pervertir en épousant une religion « maléfique », ce qui est un rien infantile et dénote un certain égocentrisme assez lamentable.



La fin du livre, tout comme son début, présente un peu plus d'intérêt que le reste, fermant un cycle peu avant le renouveau des studios pendant les années 70, renouveau né dans le sang de l'assassinat de Sharon Tate qui ressemble fort à un sacrifice expiatoire pour la liberté dont certains créateurs, dont les plus talentueux étaient de « MittelEuropa », ont su faire preuve et pour les films à grand spectacle rapportant des bénéfices énormes que le « Nouvel Hollywood » s'apprêtait à produire, ainsi qu'un système plus monstrueux que jamais où l'oeuvre en elle-même n'est plus qu'un rouage parmi d'autres du processus économique où ce sont surtout les « produits dérivés » qui prendront de l'importance....

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