Magari
de Éric Valmir

critiqué par Psychééé, le 17 avril 2013
( - 36 ans)


La note:  étoiles
Une belle découverte
D’abord interpellée par le titre, je me suis laissée tenter par cette lecture. Magari, c’est une expression que j’aime beaucoup qui signifie l’espoir, « si seulement », « peut-être » et bien d’autres choses, une richesse de la langue italienne. L’intrigue se passe dans la belle Rome depuis les années de plomb jusqu’à 2001. Lorenzo, la trentaine, se remémore toutes ces années passées depuis son enfance.
Il nous parle de l’assassinat d’Aldo Moro, de sa famille pas si italienne que les autres, des liens forts qui l’unissent à son grand-père, de son premier amour Mathilde, de ses amis, de la guerre entre communistes et fascistes, de l’arrivée de Berlusconi au pouvoir. Il sait si bien décrire l’environnement dans lequel il a grandi que l’on sentirait presque le soleil d’Italie nous réchauffer et l’odeur des tomates séchées.
Grâce à l’auteur, journaliste et fin observateur de l’Italie, on en apprend beaucoup sur ces événements passés et l’on fait un beau voyage dans les rues de la ville éternelle. A lire sans hésiter pour les amoureux inconditionnels du Bel Paese.