Bob le loup
de Ronan Badel, Jean-Luc Le Pogam

critiqué par JulesRomans, le 4 mai 2013
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
Tiloup deviendra grand si Bob le loup lui prête vie
Voilà un récit qui met en scène au départ Bob le loup, un personnage à la sombre réputation :

« Celui qu’on doit toujours éviter. Ne jamais croiser son chemin. Ne jamais lui adresser la parole. Ne jamais prononcer son nom. Même quand il n’est pas là ».

Ces rumeurs très inquiétantes n’apparaissent justifiées par rien de concret et l’on va découvrir qu’elles se basent sur de fausses impressions. Or la mère d’un jeune loup se voit contrainte (vu le danger de péritonite) de confier son enfant à Bob le loup pour l’amener à l’hôpital :

« La maman regarde son fils, puis elle plonge à nouveau ses yeux dans ceux du loup. Elle hésite. Elle a peur. Mais elle n’a plus le choix … Alors, elle donne Tiloup au gros loup rouge, qui disparaît dans les bois ».

On peut arrêter temporairement le récit là (soit à peu près à mi-parcours) et solliciter des hypothèses pour la façon dont l’histoire prendrait fin. En fait Bob le loup se révèle protecteur durant tout le trajet vers l’hôpital et après la sortie du jeune loup de cet établissement médical Bob le loup fera découvrir la forêt au jeune loup.

On notera une variation de la couleur ou de la grosseur des caractères d’imprimerie pour accentuer le danger supposé. Sur le modèle du portrait terrifiant de Bob le loup, on pourra inciter des élèves à réaliser des portraits de sorcière, dragon, et autres personnages terrifiants.