Le Temple de Jérusalem
de Steve Berry

critiqué par CC.RIDER, le 9 mai 2013
( - 66 ans)


La note:  étoiles
Agréable divertissement
En Floride, Tom Sagan, ancien grand journaliste d'investigation et prix Pulitzer, est prêt à se donner la mort, désespéré qu'il est d'avoir vu sa carrière brisée suite à un reportage bidonné sans qu'il s'en aperçoive et de découvrir sa vie sentimentale détruite par le départ de son épouse. Au moment où il va appuyer sur la détente, un inconnu fait irruption chez lui, l'arme au poing. Il lui montre une video de sa fille Alle retenue prisonnière quelque part et qui mourra s'il n'obéit pas à une étrange injonction : demander l'ouverture de la tombe de son père Averam... Et voilà Tom embarqué dans une étrange affaire de course au trésor des plus rocambolesques. Des reliques sacrées (une ménorah, une table de sacrifice et deux trompettes) prises lors de la destruction du second temple de Jérusalem auraient été cachées par Christophe Colomb dans une grotte de la Jamaïque.
Un roman d'aventures dans un registre thriller à dominante historique selon la recette bien connue des best-sellers type Dan Brown ou Khoury à ceci près que, si Berry se permet quelques privautés avec la réalité historique, il annonce très honnêtement la couleur dans un ultime chapitre qui présente le bilan du vrai et du faux, qui démêle l'historique de l'inventé, ce que cet auteur est le seul à pratiquer. L'hypothèse selon laquelle Christophe Colomb aurait été un converti juif (un converso ou un marrane) repose sur plusieurs faits troublants : l'expédition a été financée par de riches commerçants juifs. Il n'y avait pas de prêtre à bord mais un traducteur d'hébreu. Colomb protégea les juifs tout le temps où il gouverna la Jamaïque. Comme les historiens ne disposent que de fort peu de documents sur les origines du grand navigateur, l'intrigue romanesque de Berry, même si elle relève du révisionnisme historique le plus échevelé, reste plausible. Comme toujours, cette histoire divertissante est intéressante et même souvent passionnante (on apprend beaucoup de choses en particulier sur les Marrons, ces Noirs qui se rebellèrent contre les Anglais et trouvèrent refuge dans les montagnes et les forêts), agréable à lire, bien qu'un peu longuette (552 pages). N'en déplaise au Washington Post, ce n'est quand même pas « le meilleur Berry ».
Longuet 6 étoiles

Ayant l'habitude de lire cet auteur, je me faisais un plaisir de lire ce bouquin.
Cependant, même si le début de l'histoire partait plutôt bien, j'ai trouvé que celle-ci méritait moins de pages au bout du compte.
Les dernières pages en devenaient pénibles à terminer.
C'est, et de loin, le moins bon livre de Steve Berry que j'ai eu entre les mains.

Albator76 - - 47 ans - 4 avril 2015