Les rêves s'affolent
de Jean Elias, Anastassia Elias

critiqué par JulesRomans, le 22 mai 2013
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
Les rêves ça vole ? Ya vol !
La trentaine de poèmes ont la particularité de tous démarrer par les mots "Je rêve que". Ils permettent de passer par divers sentiments.
Ce peut-être une approche à dominante humoristique :

« Je rêve que je gonfle
Chaque fois que je respire
Mon médecin est formel
Je n’arrive pas à digérer
L’air du temps ».

D’une manière générale on a une entrée dans un imaginaire débridée qui renvoie parfois vers un univers un peu nostalgique :

« Je rêve qu’un réverbère
Se prend pour un phare
Qui indique leur chemin
Aux étoiles filantes ».

L’univers terrestre et ses diverses populations constituent une source certaine d’inspiration :

« Je rêve que je suis dispersé
Aux quatre coins du monde
Ma tête se trouve en Afrique
Mes mains au pôle Nord
Il faut que je me plie en quatre
Pour me gratter le nez ».

Nombre de ces poèmes peuvent être modifiés par les enfants pour y mettre leurs propres mots autour du même thème.

Chaque texte reçoit une illustration qui occupe au minimum toute la demi-page en face et même parfois en plus une partie de la page de texte. Cette iconographie renforce le caractère onirique du message porté par le texte.