Le fils de l'officier, Tome 2 : Un cauchemar dans la tête...
de Patrick Cothias (Scénario), Patrice Ordas (Scénario), Christelle Galland (Dessin)

critiqué par JulesRomans, le 3 février 2014
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
Avec la BD sur Sidoine, la BD bretonne élargit son patrimoine
Le tome 2 laisse le héros Sidoine en Bretagne mais sa vie n’en est pas plus reposée. Il n’est pas inquiet d’une méconnaissance de ses véritables origines ; ces dernières ne sont livrées qu’au lecteur, à la jeune institutrice (qu’il a brièvement aimé) et à un avocat aux ambitions de devenir député (il le sera en effet fin 1919 dans le cadre des élections qui amènent nombre d’anciens combattants à être élus, cela sera vu dans le tome 3). Il est à noter que la vie à la Belle Époque dans les colonies pénitentiaires est le sujet de la série "Les innocents coupables" parue chez le même éditeur.

Sidoine devient plus le jouet que l’acteur d’une campagne visant à dénoncer les maisons de redressement. Appelées colonies pénitentiaires, elles sont dénoncées comme des bagnes pour enfants. Sidoine a passé deux ans dans celle d'Aniane dans l'Hérault (voir le premier volume).

Le voilà dans le tome 3 par ailleurs soupçonné d’avoir tué les deux facteurs (son père et celui de Châtellerault) qui se sont suicidés sous ses yeux. Cette malheureuse coïncidence n’est pas passée comme une lettre à la poste.

Sidoine apprend avec une grande joie que la guerre est déclarée début août 1914, il va pouvoir rencontrer celui qu’on lui a dit être son géniteur, à savoir un officier de la coloniale rentré d'Indochine pour la métropole afin de défendre son pays. Le tome 3 est sorti début 2014, Sidoine se conduit en héros fin août 1914, dans un canton des Ardennes à la limite de l’Aisne, mais pas pour le plaisir des officiers supérieurs de l’armée française.