Il y avait quelque chose dans le noir qu'on n'avait pas vu de Thomas Gunzig
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Humour noir et savoureux !
Dans ce recueil, Thomas Gunzig nous propose neuf nouvelles dont le sujet tourne toujours autour d'une personne de sexe féminin nommée Minitrip.
Elle croise le chemin du narrateur et le marque. Cette femme possède de multiples facettes : elle est excessivement sensuelle, auto-stoppeuse peu chanceuse, amnésique sélective.
Le ton de ces récits est savoureux, tout comme la tournure des événements. Ce jeune auteur belge plein de talent
possède un sens de l’humour noir génial. Rien que les titres des nouvelles donnent envie de les lire, à mon avis. En voici deux exemples : " Le Soleil avait du savon dans l’oeil " et " Elle mettait les cafards en boîte ".
Les éditions
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Il y avait quelque chose dans le noir qu'on n'avait pas vu [Texte imprimé], [nouvelles] Thomas Gunzig
de Gunzig, Thomas
J'ai lu / Nouvelle génération (Paris)
ISBN : 9782290302446 ; 4,19 € ; 11/05/2000 ; 155 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (4)
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Personne ne peut être génial en permanence...
Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 30 août 2013
« Il y avait quelque chose dans le noir qu'on n'avait pas vu » est un recueil regroupant neuf nouvelles de qualité malheureusement un peu inégale. Dans presque toutes on y retrouve le personnage récurrent de Minitrip, drôle d'image de la femme en général et en particulier à la fois belle, évaporée et capricieuse, mais également touchante et perpétuelle victime. L'ensemble de l'ouvrage qui garde une grande unité de ton (dans le macabre) commence gentiment avec l'absurde et l'humour décalé qui font la marque de fabrique de Thomas Gunzig puis dérive doucement vers un noir de plus en plus noir, une laideur de plus en plus glauque et s'achève dans le monstrueux, l'insoutenable voire la violence gratuite, inutile et plus drôle du tout. C'est d'ailleurs le plus gros reproche que l'on puisse faire à cet ouvrage. Un certain manque de légèreté, une lourdeur et une complaisance dans le sadisme absurde et la folie destructrice. Il n'en demeure pas moins que les trois premières nouvelles sont trois petits bijoux et que les autres, un peu plus faibles, seraient très acceptables chez un autre auteur. Mais Thomas Gunzig nous a habitué à un tel niveau de qualité littéraire, que le lecteur se croit en droit de se montrer exigeant avec lui. L'art de la nouvelle est un des plus difficiles et personne ne peut être génial en permanence.
Y a Minitrip et puis le reste...
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 8 septembre 2006
On débute avec humour et douceur et cette adorablement haïssable infante d'Espagne qui ne sait pas comment brancher un magnéto. Passée ce premier texte, je me régale déjà, je sens que je suis dans mon élément, que Gunzig va transformer les élements du quotidien en autant de morceaux de pamplemousse: rond et doux au dehors, acide et piquant au dedans.
Il y a un petit côté surréaliste qui me plaît, il y a surtout un talent d'écriture qui me rend admirative. Les mots de Gunzig sont beaux, je ne trouve pas d'autre qualificatif. Qu'ils soient simples ou compliqués, ils donnent le ton juste, font sourire ou tressaillir. J'ai passé un bon moment à lire ce recueil de nouvelles, que je ne place pas toutes sur un même pied d'égalité, mais qui possèdent chacune un charme fort et particulier.
Pas le meilleur de l'auteur...
Critique de Niddle (Le Raincy, Inscrit le 13 janvier 2004, 45 ans) - 14 janvier 2004
Aaaaahhhhh Gunzig!!!!
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 8 octobre 2001
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