La balade de Yaya, Tome 7 : Le piège
de Jean-Marie Omont (Scénario), Zhao Golo (Dessin)

critiqué par JulesRomans, le 21 juin 2013
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
Yaya de Shanghai
Partie de Shanghai à la fin du premier tome, Yaya arrive à Hong-Kong dans les dernières pages du septième. Entre-temps elle et son jeune compagnon Tuduo (un orphelin un peu plus âgé qu’elle) ont pris tous les moyens de transport possibles de cette époque. Yaya est devenue partiellement amnésique et fait largement confiance à un malfaiteur Zhu qui cherche les parents de la jeune Chinoise pour tirer une rançon de sa possession de Yaya. Il est à noter qu’un caractère chinois prononcé "zhu" désigne le cochon et on peut voir Zhu se comporter comme un cochon à table lorsqu’il veut essayer d’utiliser fourchette et couteau.

Une fois de plus une exaction de l’armée japonaise est esquissée en tenant compte e la possible sensibilité de jeunes lecteurs. Tuduo croit pendant un temps que Yaya a été massacrée par les soldats du Mikado, toutefois encouragé par Sauce d’huître, ancien jeune comparse de Zhu devenu son allié, il poursuit sa route jusqu’à Hong-Kong. Il apprend là que Yaya est vivante et que ses parents seraient restés à Shanghai car n’ayant pas pris le bateau prévu.

"La Balade de Yaya", largement primé par les jurés de collégiens ou d’élèves du primaire, est en voie de devenir une référence en matière d’album de bandes dessinées prenant la forme d’un apprentissage de la vie par des jeunes enfants.Avec un graphisme proche de celui de Hayao Miyazaki, cette BD de format à l’italienne, séduit tant par son trait que ses couleurs.