Les Seigneurs de guerre, Tome 2 : Vareck
de Guillaume Dorison (Scénario), Jean-Baptiste Hostache (Dessin), Didier Poli (Dessin)

critiqué par Septularisen, le 30 juin 2013
( - - ans)


La note:  étoiles
PLUS RIEN A PRENDRE!
Ce deuxième album de la série reprend l’histoire exactement là où elle s’est arrêtée à la fin du premier volume, nous sommes toujours en 2020 dans la Balkans.

Les deux pilotes de Meka de la société militaire privée Kali, Mong et Marik ont été capturés avec Vareck, -le «client» qu’ils devaient convoyer et protéger-, par les soldats de l’armée régulière Serbe qui les ont amenés dans la prison de Petrovaradin...
Vareck, qui se faisait passer pour un journaliste, en en fait un redoutable marchand d’armes. Les soldats le torturent pour essayer de savoir les renseignements que celui-ci comptait vendre. Devant le silence de Vareck, les soldats s'attaquent à Marik et Mong…

Pendant ce temps, Volker et les derniers membres survivants de la société Kali organisent un plan d'attaque pour regagner leur base, tombée aux mains des mercenaires concurrents de la Dark Sky. Son but final est d’essayer de monter une opération pour sauver les prisonniers…

Si le récit «se tient» en termes d’histoire, avec le conflit dans la région des Balkans, et les sociétés privées de sécurité qui y jouent un rôle, le «bond technologique» en avant, avec notamment les fameux Meka, les «chars du futur» semble lui plus qu’improbable…
Le contexte politique, avec les USA qui tirent les ficelles pour «mettre le feu» à la poudrière des Balkans est lui par contre des plus impossibles… d’ici à 2020 la Serbie et toute la région seront probablement membres de l’Union Européenne…

Les dessins eux sont passables, mais les scènes d’actions sont très mal rendues, et les visages très mal dessinés, rendant la reconnaissance des personnages difficiles…
Mais cette BD pèche surtout par son scénario avec ses retournements incessants, et plutôt incroyables, en devient lui carrément ridicule…
Cet album semble réunir tout ce qu’il ne faut pas faire dans un album de BD, scénario inexistant et plus qu’improbable, phylactères petits et tellement remplis qu’ils en deviennent illisibles, couleurs pâles et changeantes, dessins flous et vagues, des découpages plus que classiques, rendu final très vague, personnages principaux plus qu’antipathiques et auxquels on n'arrive pas à s'attacher…
Stop n’en jetez plus! Il n’y a vraiment plus rien à prendre dans cette BD…
On se dit qu'un scénariste, quatre dessinateurs un studio pour la couleur, un designer, un superviseur, un documentaliste et un préposé au découpage, pour aboutir à un album qui se termine sur un discours de la sénatrice démocrate Sarah MC Carthy, pâle imitation du discours de M. François HOLLANDE et franchement très déplacée dans un album de BD, ou absolument ridicule devrais-je dire, c’est vraiment un énorme gaspillage de temps et d’argent!...

Il faudrait que M. Guillaume DORISON et les éditions Glénat comprennent que l’on ne peut continuer à produire des albums avec un scénario aussi épais qu’une feuille de papier à cigarettes, imitant un jeu vidéo et espérer en vendre des milliers…

Une chose est sûre, ceci est sans aucun doute le dernier volume de cette série que j’achète…