Dynamo : Un siècle de lumière et de mouvement dans l'art 1913-2013
de Aline Cochard

critiqué par Veneziano, le 1 juillet 2013
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Optique et cinétisme à l'honneur au Grand Palais, à Paris
L'exposition Dynamo retrace l'évolution des arts optiques et cinétiques à Paris, par le regroupement d'oeuvres fort éclectiques, tant par leur format que leur style. Peintures, sculptures, installations concourent à l'étonnement du public. Le mouvement est toujours au rendez-vous, auxquels sont tout à tour convoqués, la lumière, la ou les couleurs, le contre-emploi, le monumental.
Yaacov Agam, Xavier Veilhan, Julio Le Parc, Vasarely, Alexander Calder, François Morellet, Felice Varini viennent nous interroger sur l'identité de l'art, sur sa place, à notre plus grand étonnement.

L'exposition est conçue pour le grand public, à la fois grandiose et sensationnelle, au risque de mélanger les styles, la pédagogie étant probablement quelque peu malmenée.

Ce livre en retrace une infime partie, notamment les oeuvres les plus spectaculaires, notamment les disques évidés de Varini et le mobile géant de Veilhan investissant respectivement la terrasse à colonnades et le grand et majestueux escalier de pierres du palais.
Cet ouvrage n'est pas un catalogue, il sélectionne donc. En soi, pourquoi pas, bien évidemment ? Mais il est difficile de synthétiser une exposition aussi éclectique. Le choix peut fatalement apparaître arbitraire, à la marge. Son introduction retrace bien la volonté de la conception de l'exposition, et ce livre retrace l'originalité de faire lire des entrevues courtes avec certains artistes, sur les oeuvres les plus imposantes. Pourquoi pas ; c'est déconcertant jusqu'au bout, ça n'est pas désagréable, bien que j'eusse apprécié davantage d'exhaustivité.