Cols blancs et mains sales. Petits secrets et grands mensonges des dirigeants
de Charles Pellegrini

critiqué par LdS, le 21 avril 2003
(Paris - 51 ans)


La note:  étoiles
Cols sales et mains blanches...
Thriller ou vérité ? Rêve ou réalité ? Des hommes aux cols blancs qui ont les mains sales. Est-ce surprenant ? Pas tant que cela. Finalement, c'est un secret de polichinelle. Que derrière cette parade, ce mirage public, se cache une guerre secrète que chacun des acteurs livre. Dans quel but ? Evidemment, celui qui fait tourner le monde depuis des années : le pouvoir et l'argent. La domination.
Voilà en quelques mots le fil directeur du livre. Des exemples riches, semble-t-il documentés et renseignés, qui étaye son discours. Un discours finalement exempt de toute analyse ou réflexion, mais appuyé par la retranscription de faits, d’évènements marquant de l'actualité. Alors qu'il s’acharne à dire que les autres écrivains sur le sujet connaissent à peine le thème, en précisant leur profession Òpoliciers ou membres des services de renseignementî, c’est manquer ici de modestie. Le livre en fait est truffé de ces petits détails qui alourdissent le livre et fait passer l’auteur à côté de la véritable analyse du sujet. Superficialité, monsieur le Commissaire ! Dommage car le sujet valait bien un livre pour faire comprendre cette guerre sournoise que se livre les acteurs économiques ou politiques. Son livre pourrait devenir une référence en matière d'exemples et servir à une véritable analyse sur la question. Mais on en ressort avec une compréhension plus approfondie de la vente Gucci. Les cartes en mains, il faut encore les remettre dans l'ordre. Merci ÒMonsieur le Commissaire, baroudeur dans les opérations les plus difficilesî !!!