Le livre des découvertes et des inventions
de Jean-Louis Besson

critiqué par JulesRomans, le 24 août 2013
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
On peut tout découvrir mais faut-il que cela soit avant tout le monde
Il s’agit d’un ouvrage documentaire en direction des jeunes qui mériterait une réédition avec des compléments pour la période postérieure à 1990. L’ouvrage présente du point de vue européen et nord-américain, les innovations techniques et l’arrivée de nouvelles consommations alimentaires (tel le café, le chocolat …) ou jeux (poker ou jeu de l’oie fort prisé par Mme de Sévigné …). Si le classement est chronologique, un index permet de retrouver un objet précis.

La première invention signalée est celle du feu et une des toutes dernières est le téléphone portable. Entre temps on aura vu la première trace officielle de la fourchette (en 1300 à la cour d’Angleterre) et de la brosse à dents (en 1570 au palais du Louvre), la machine à vapeur, la lampe à pétrole, le plastique, le tank, le supermarché …

Quelques allusions humoristiques dans le texte comme « 800 L’école inventée par Charlemagne, bien sûr … » ne seront pas comprises par le jeune lecteur. Par contre les enfants goûteront le style du dessin qui est proche des illustrations des ouvrages des récits de voyage de la littérature de jeunesse de la fin du XIXe siècle avec en plus la couleur et parfois une petite dimension comique.

Des extraits de textes d’écrivains connus (souvent pour avoir un lectorat de jeunes) servent à agrémenter dans la marge le discours documentaire. On relève plusieurs citations de Jacques Charpenteau (avec en particulier une devinette autour du magnétophone), Saint-Exupéry, Yvan Pommaux, Pierre Gamarra, Maurice Fombeure, Verlaine, Apollinaire, Sacha Guitry...