La maison souterraine aux 100 étages
de Toshio Iwai

critiqué par JulesRomans, le 11 septembre 2013
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
La numération sans peine et les nombres sans douleur
En son temps, nous avions dit le plus grand bien de "La maison aux 100 étages" du même auteur. Le principe en est le même avec "La maison souterraine aux 100 étages", la différence est évidemment que l'on descend au lieu de monter. Autre attaque différente le héros est devenu une héroïne en la personne d'une petite fille et cette dernière est représentée en train de prendre son bain lorsqu'elle est invitée par une petite créature dont on ne voit que la tête. S'agit-il d'un ver de terre ou d'une tortue, les deux hypothèses sont plausibles, au regard des dessins ultérieurs de ce type de personnage.

Après avoir descendu les 100 étages, Kou-chan apprendra qu'elle a été invitée pour les 100 ans d'une tortue. Celle-ci habite dans les profondeurs d'un terrain situé au pied d'un volcan; il est vrai que ce type de montagne appartient à l'imaginaire des enfants japonais pour qui à l'origine le récit a été écrit.

Non seulement l'enfant apprend à compter en visitant une famille différente à chaque dizaine (les lapins, les ratons laveurs, les cigales, les cloportes, les fourmis , les vers de terre, les dinosaures, les taupes, les hérissons, les tortues) mais un petit texte bien en rapport avec l'illustration accompagne cette dernière.

Il est possible d'inventer des jeux en mettant bout à bout certaines pages de "La maison souterraine aux 100 étages" et "La maison aux 100 étages".