Darling Lilly
de Michael Connelly

critiqué par Tophiv, le 25 avril 2003
(Reignier (Fr) - 49 ans)


La note:  étoiles
Le 4ème Connelly sans Harry Bosch
Henry Pierce, chercheur en informatique moléculaire, se sépare de son amie, emménage dans un nouvel appartement et hérite du numéro de téléphone d'une call girl. Recevant des appels destinés à celle ci, il ne tarde pas à soupçonner qu'il lui est arrivé malheur et se met en tête de mener sa petite enquête.
Voilà pour l'intrigue du nouveau Connelly ! Il abandonne pour cette fois Harry Bosch, pour ne pas lasser le lecteur, dit-il, et aussi vraisemblablement pour ne pas se lasser lui même ...
Henry Pierce sera donc le héros ! Il est certes moins charismatique que le célèbre Harry mais c'est tout de même un personnage intéressant. La trame du livre est solide et assez classique, tout en partant d'une idée assez originale et on retrouve avec plaisir l'ambiance du Los Angeles de Connelly.
A part ça, on sent que Connelly a pris goût aux adaptationx ciné de ses livres car celui-ci fera le parfait candidat. Dans cet ordre d'idée, on regrettera tout de même le final un peu facile et son méchant hollywoodien éternellement trop bavard au moment de gagner la partie ... Il a même retenu la remarque de Clint Eastwood qui avait changé l'identité du tueur lors de son adaptation de "créances de sang" pour en faire un proche du héros. (Apparemment, ce serait mieux pour le public qui peut ainsi s'amuser à chercher le tueur et qui ne se sent pas floué par l'apparition d'un tueur inconnu ...)
Bref, un bon roman policier taillé sur mesure pour Hollywood, mais qui reste néanmoins un petit peu en dessous des meilleurs Connelly malgré quelques passages très réussis. Le prochain Connelly verra le retour d'Harry Bosch : déjà sorti aux USA et en GB sous le titre "Lost Light", sortie en France prévue pour 2004.
Hors Bosch, mais à L.A. … 8 étoiles

Un polar de Michael Connelly est tellement connoté Harry Bosch qu’on est tout dérouté, attaquant « Darling Lilly », de vite comprendre qu’on ne recevra pas l’aide de l’inspecteur atypique !
Pourtant, de cette aide, Henry Pierce en aurait eu grand besoin, lui qui se fourre tout seul dans une situation des plus dangereuses et surtout apparemment inextricable.
C’est que, déménageant dans un nouvel appartement, à L.A., puisque se séparant de sa compagne, il se retrouve avec un numéro de téléphone fixe ayant visiblement appartenu à une call girl, la « Lilly » du titre. Il est assailli de coups de téléphone sollicitant des rendez-vous avec Lilly.
En théorie, Henry Pierce n’a pas que ça à faire puisque chimiste sur le point de mettre au point un procédé de stockage de données au niveau moléculaire et responsable d’une start-up qui a toutes les chances de faire sa fortune en déposant le brevet qui deviendra incontournable, il aurait dû laisser passer le week-end et dès le lundi demander un nouveau numéro. Eh bien oui, chacun ferait ça. Mais chacun n’est pas héros d’un roman de Michael Connelly ! Et donc notre Henry Pierce va aller fourrer son nez là où ça sent mauvais mettant tout en péril, son intégrité physique voire sa vie, ses affaires … Et c’est là donc que notre brave inspecteur Harry Bosch eût été apprécié.
Le roman commence moderato, dans une ambiance « clean », genre salle blanche aseptisée et j’ai même craint au début de m’ennuyer un peu (un comble s’agissant d’un roman de Michael Connelly !). Et puis non, c’est au galop qu’est revenu le naturel ! Ah, mais c’est qu’on ne le chasse pas comme ça ! Ca prend rapidement une dimension angoissante et, bien sûr, on ne peut plus lâcher le bouquin. C’est terrible ça !
Pour un bouquin écrit en 2002, faire référence à ce concept d’ordinateur moléculaire, était quand même très visionnaire et curieusement il m’a semblé que ce concept était tout à coup davantage d’actualité. C’est bien simple, je n’avais jamais entendu parler de cela auparavant et en ce moment …

« Et croyez-moi, le premier qui y arrivera changera tout dans le monde. Et il se pourrait bien que nous construisions un ordinateur encore plus petit qu'une puce. Qu'un ordinateur qui remplirait une pièce entière aujourd'hui ne soit bientôt pas plus gros qu'une pièce de dix cents. »

Tistou - - 68 ans - 8 mars 2017


Roman policier sans prétention 7 étoiles

Sur la forme, pendant la lecture, j'ai oublié que c'était du Connelly. Je me voyais plutôt dans un Crichton, ambiance "Harcèlement" ce qui n'a rien enlevé du plaisir de lecture. Sur le fond, le héros-victime est super énervant par sa manière d'agir. Il ne regarde donc jamais de séries policières pour savoir que l'on ne met pas ses empreintes partout chez une inconnue chez qui on est entré en toute illégalité sans aucun témoin et dont on n'est pas sûr de l'état dans lequel on va la retrouver ??? De même, j'ai trouvé un peu tiré par les cheveux le mec qui consacre tout son temps à retrouver la propriétaire d'un numéro qui a quelques similitudes avec sa sœur, assassinée certes mais quand même, son boulot est super prenant et sa meuf vient de le plaquer !!! Perso, j'aurais eu autre chose à penser mais je suis peut-être trop terre à terre. Pour autant, je suis quand même bien rentrée dans l'histoire et c'est là tout le talent de l'auteur. J'ai passé un bon moment et j'ai lu ce livre sur quelques jours seulement car il a su m'accrocher à l'intrigue et à son dénouement.

Patsy80 - - 49 ans - 19 octobre 2011


Darling Lilly 10 étoiles

Que dire d'autre à part que Michael Connelly est un de mes auteurs préférés. J'ai adoré ce roman autant que les autres. Celui-ci sortait du moule traditionnel dans le sens qu'on n'a pas affaire à un policier comme personnage principal. Cette fois-ci c'est un scientifique qui par un concours de circonstance se met à la recherche d'une prostituée disparue. J'ai été accroché par le livre que j'ai lu en peu de temps. C'est à mes yeux un excellent roman.

Exarkun1979 - Montréal - 45 ans - 8 août 2011


Un peu déçue 5 étoiles

Je suis une vraie fan de Connelly, mais je dois avouer que Darling Lilly m'a un peu déçue.
Contrairement à d'autres, le côté high tech m'a carrément rasée. Si on enlevait toutes les pages qui nous parlent de Protée, le roman serait un peu court. Pour ceux qui aiment le côté gore, là, je vous conseille ce livre. Ca fait frissonner, ça peut empêcher de dormir les âmes sensibles. Un vrai polar, quoi !
Là où l'éditeur Points Poche a fait fort, c'est en inscrivant sur la couverture "Une enquête de l'Inspecteur Harry Bosch".
Quitte à lire un Connelly sans Bosch, courez lire "Le Poète" !

Aria - Paris - - ans - 10 septembre 2007


Thriller high-tech 8 étoiles

Ah ! Je l'ai bien aimé celui-là ! Un bon thriller. Bien sûr, les clichés ne manquent pas. Il y a les bons et les méchants et la fin... Je n'en dirai pas plus pour ne pas trop en dévoiler mais je dois dire que ce Connelly est particulièrement réussi.

J'avais abandonné cet auteur après avoir lu "L'Oiseau des ténèbres" que j'avais trouvé plat et ennuyeux. Mais, j'ai redonné sa chance à Connelly et j'ai bien fait. Il m'a fait passer un très bon moment de lecture palpitante. Son histoire est prenante et ma curiosité me tenait rivée sur les pages en espérant en découvrir plus et surtout, en comprendre plus.

Et puis j'aime bien ces génies de l'informatique vous savez dans le style Bill Gates et leurs recherches passionnantes. Et aussi ces histoires de vol de formule secrète et de course au brevet. Ces laboratoires de haute technologie équipés à la fine pointe, ce mystérieux projet "Protée", ces millions de dollars nécessaires pour faire tourner la boutique, ces gadgets futuristes, cette recherche avide de "baleine" (un gros investisseur), cette amitié datant de l'université, ces truands bas de gamme, ce congélateur...

Pas de Harry Bosch dans celui-ci et il ne me manque pas !

Dirlandaise - Québec - 69 ans - 4 avril 2007


La curiosité est un vilain défaut ! 7 étoiles

Je serais un peu plus mitigé. Quatre étoiles ou plus, c’est trop. Moins de 3, ce n’est pas assez !
Un héros, ni privé, ni flic, cela change un peu. On n’échappe malheureusement pas à l’enfance malheureuse qui laisse des marques, au passé lourd à digérer, aux histoires de familles tortueuses qui doivent être vraisemblablement nécessaires chez Connelly.
Ce qui ne m’a pas empêché de ne faire qu’une bouchée de ce bouquin.

Manu55 - João Pessoa - 51 ans - 27 mai 2005


Le moins bon 2 étoiles

Je ne suis pas trop d'accord avec mes deux prédécesseurs. Pourtant amateur de Connelly, je trouve que celui-ci est le moins bon que j'aie lu : trop de descriptions techniques (comme si Connelly venait tout à coup de remarquer qu'on n'est plus en 1980 et qu'il veut nous faire part de ses découvertes en nouveautés technologiques), trop peu de rebondissements, quelques invraisemblances, un dénouement bof. Je trouve d'ailleurs, en général, que Connelly s’essouffle.

Mo21 - - 73 ans - 2 décembre 2004


C'est simple... 10 étoiles

... j'ai commencé ce bouquin ce matin, je viens de le finir. Je n'ai pas pu décrocher.

Une intrigue bien ficelée, pas d'incohérences, de l'action du début à la fin, sans temps mort.

Du grand Connelly quoi. A lire d'urgence pour tous les amateurs de thriller...

Chacha - St Tricat - 46 ans - 11 juin 2004