Palladium de Boris Razon
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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"Palladium", un premier roman où "Le Scaphandre et le Papillon" de Jean-Dominique Bauby rencontrerait "Alice au Pays des Merveilles" de Lewis Carroll. Bravo Mr Razon!
Biographie de l'auteur:
Voir onglet biographie.
Quatrième de couverture:
« Tu sais, je n’arrive pas à comprendre où et quand commençait la réalité, ce sarcophage où je suis enfermé, les résultats médicaux, le rien de ma vie. Et cet autre monde, ces autres mondes où je vivais. J’étais plongé dans des nuits multiples, comme des labyrinthes d’où je devais m’extraire. Je devais trouver la sortie.
Je la savais en moi, quelque part. »
Mon avis:
+: Roman étonnant, venu d’un autre monde et extrêmement bien écrit et structuré où le français est impeccablement utilisé. Le tutoiement est très bien employé, ce qui est rare pour être souligné. Boris Razon avec "Palladium" nous concocte un roman à la structure inhabituelle et sans fausse note où Le Scaphandre et le Papillon de Jean-Dominique Bauby rencontrerait Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll. Folie structurelle et romanesque de Boris Razon, liée au coma entrainé par un virus. Deuxième Partie, splendide et digne d’un très grand écrivain confirmé. Fin attendue mais sans pathos et sans remplissage de pages, habituel chez certains auteurs.
-: Roman complexe par moments avec trop d’extrait médicaux incompréhensibles par le commun des mortels. Roman qui a du mal à démarrer, dommage. Lecture hachée et sans corrélation de temps à autre (Roman qui part un peu trop en cacahouète par moment.). Première et quatrième de couverture sans aucun intérêt.
En conclusion:
"Palladium" de Boris Razon, un premier roman de plus de 400 pages où "Le Scaphandre et le Papillon" de Jean-Dominique Bauby rencontrerait "Alice au Pays des Merveilles" de Lewis Carroll, se lit avec un franc plaisir et une envie indéniable de survivre avec l'auteur, lié à sa structure inhabituelle et sans fausse note.
Un Superbe roman, où la survie inévitable, liée à un Coma entrainé par un virus, nous plonge tous droit dans la tête d’un comateux, boulimique de Lewis Carroll.
A lire d’urgence.
Merci à Boris Razon et aux édition Stock pour ce superbe et émouvant roman psychédélique, "Palladium".
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Version imprimable
Les éditions
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Palladium [Texte imprimé], roman Boris Razon
de Razon, Boris
Stock
ISBN : 9782234075320 ; 13,03 € ; 21/08/2013 ; 496 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (3)
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Délires d'un sain d'esprit dans le coma
Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 28 mars 2014
L’auteur s’adresse au lecteur en l’appelant son ami.
J’étais intéressée par la maladie de l’auteur, mais ses délires ne représentent rien pour moi, n’ont aucune consistance ni cohérence. Ce livre ne m’a donc pas intéressée, si ce n’est pour démontrer qu’il y a de la vie pendant le coma, et j’ai failli l’arrêter.
Plongée dans l'inconscient
Critique de Sorenja (, Inscrite le 27 mars 2007, 51 ans) - 23 mars 2014
Comment ne pas se perdre alors? Boris se sent mourir et résister plusieurs fois, jusqu'au sacrifice ultime... Il veut vivre mais à quel prix? c'est fort, redoutable et amer.
Vous trouvez que l'on parle trop de souffrances, d'angoisses de mort et de sexe, mais de quoi d'autre pourrait être fait le réel de notre existence? Ah si, l'amour aussi...
Au coeur même de la souffrance
Critique de Stitch (, Inscrit le 18 octobre 2013, 36 ans) - 4 décembre 2013
Pour un premier ouvrage, l'auteur ne déçoit pas du tout ! Le langage et le style sont simples, on est très vite plongé dans une histoire qui, de fait, est très facile à suivre. Les épisodes s'enchaînent sans queue ni tête, mais c'est justement l'idée : nous faire voyager dans la tête de ce patient comateux, au milieu des affres de la souffrance et de la folie. Les passages "extraits médicaux" sont d'excellentes rattaches à la réalité au milieu de ce bordel psychosomatique. Les seuls points noirs (pour moi évidement !) : peut-être un chouia trop long, on a compris la dynamique du livre et la multiplication des épisodes peut donner un effet de lenteur ou de "c'est bon, j'ai compris, raconte autre chose". Et aussi les allusions répétées au sexe, qui sont trop - mais trop ! - nombreuses à mon goût (vous verrez quand vous lirez :-p). Pour le voyage qu'il propose à l'intérieur de sa tête, Boris RAZON dérange, déconcerte, provoque et questionne, bref, il suscite l'intérêt.
Bonne lecture !
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