Lettre au père de Franz Kafka

Lettre au père de Franz Kafka
(Brief an den Vater)

Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone

Critiqué par Tophiv, le 5 mai 2003 (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 10 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (13 289ème position).
Visites : 9 822  (depuis Novembre 2007)

Les racines de l'oeuvre de Kafka

En 1919, Franz Kafka a trente-six ans lorsqu'il entreprend la rédaction de cette longue lettre qui ne parviendra jamais à son père.
Franz Kafka, fils de boucher, explique à son père son interprétation de leurs rapports passés et présents. Il lui dit comment son éducation autoritaire, aux humiliations répétées, aux reproches permanents, aux encouragements absents, a influencé sa personnalité. Il lui montre combien la force de personnalité tyrannique a étouffé son enfance et l'a rendu faible.
Bien que lui-même se présente comme étant, par essence, un être faible, on peut facilement extrapoler et penser qu'il lui était difficile de se considérer d'une autre façon tant le rapport de force inégal imposé par son père à tous ses enfants semble l'avoir marqué.
L'influence de son père lui fait perdre toute confiance en lui et toute velléité de réussite, il abandonne ainsi l'idée d'une quelconque carrière professionnelle, se contentant de trouver un emploi de bureau lui laissant assez de temps libre pour écrire. Il expose aussi ce que cette influence a apporté de néfaste dans sa vie amoureuse et ses tentatives pour se marier et fonder une famille.
Il ne lui adresse cependant aucun reproche et assume même une partie de ses torts pour nuancer le constat.
Cette longue lettre est empreinte d'une lucidité qui dénote de longues heures de réflexions sur lui-même et son père et elle contient beaucoup de vérités sur l'approche de la psychologie des rapports père / fils, souvent conflictuels et difficiles. Et surtout, elle éclaire le lecteur sur la personnalité de Kafka et les racines de son oeuvre.

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Les éditions

  • Lettre au père [Texte imprimé] Franz Kafka trad. de l'allemand par Marthe Robert
    de Kafka, Franz Robert, Marthe (Traducteur)
    Gallimard / 2 [euros]
    ISBN : 9782070422067 ; 2,00 € ; 02/01/2002 ; 98 p. ; Poche
  • Lettre au père [Texte imprimé] Franz Kafka traduction de l'allemand par Marthe Robert dossier et notes réalisés par Dorian Astor lecture d'image par Agnès Verlet
    de Kafka, Franz Verlet, Agnès (Collaborateur) Astor, Dorian (Editeur scientifique) Robert, Marthe (Traducteur)
    Gallimard / Folioplus classiques
    ISBN : 9782070406074 ; 4,50 € ; 14/01/2010 ; 160 p. ; Broché
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L'explication de l'origine de l'oeuvre tourmentée de Kafka

9 étoiles

Critique de Gregou (, Inscrit le 20 février 2013, 38 ans) - 20 février 2017

Lettre au père de Kafka est une missive véhémente et acrimonieuse à l'égard de son père. En effet, il lui fait son procès et l'accuse de presque tous les maux qui le touchent à l'âge adulte. Pour Kafka, son père est responsable de son caractère timoré, de la mésestime permanente de lui-même, de son corps chétif, de son hypocondrie. Toute cette faiblesse vient de l'éducation de son père qui fut très rabaissant, très dévalorisant. Il a critiqué tout ce que son fils a pu aimer, tout ce qui aurait pu le grandir. Kafka ne s'est jamais senti à la hauteur face à un paternel qui était son exact contraire c'est à dire méprisant, avec une santé de fer, de l'éloquence, un caractère intraitable, de la confiance en lui, un sentiment de supériorité, de la tyrannie et l'ignorance de la peur. Dans cette longue lettre, Franz Kafka n'a fait qu'écrire pour essayer de comprendre cette relation conflictuelle car jamais son destinataire n'en a pris connaissance. Cette lettre au père permet de comprendre la construction de l'être kafkaïen présent dans tous ses romans, un être démoli et tourmenté face à une incompréhension, face à quelque chose d'illégitime.

Naissance d'une névrose, et d'une oeuvre

10 étoiles

Critique de Paofaia (Moorea, Inscrite le 14 mai 2010, - ans) - 30 octobre 2013

C'est une lettre dont chaque page, chaque mot, même, du fait de la concision du texte, serait à détailler, et il y aurait tant à en dire..... Mais cette concision même fait la beauté de ce texte, sans doute.

C'est un texte qui démarre sur le mot "peur", et c'est un texte encore habité par la peur, du moins au début. En effet, Franz Kafka commence par le disculper, ce père. "Absolument innocent". Ben voyons..... .Oui, dans un sens, bien sûr. Si le père est ce qu'il est, c'est qu'on a fait de lui ce qu'il est. C'est l'éternelle répétition de l'histoire..... Donc, une histoire familiale où l'on note une réussite sociale manifeste, un père donc qui a travaillé tôt et qui pense qu'il suffit de délivrer ses propres enfants (car cette lettre ne concerne pas que le fils, les filles -les soeurs- sont évoquées aussi, et même la nièce) des difficultés matérielles qu'il a endurées, lui, pour qu'ils lui soient reconnaissants.... Que du classique.

Mais très vite, le réquisitoire démarre sur une phrase magnifique du père: " Je t'ai toujours aimé et quand même je ne me serais pas comporté extérieurement avec toi comme d'autres pères ont coutume de le faire, justement car je ne peux pas feindre comme d'autres".
C'est un typique exemple du double discours si déstructurant : je t'aime et si je ne te le montre pas, c'est que je ne sais pas feindre.......... Sans commentaires. Il aime qui, là? L'enfant tel qu'il est, ou celui qu'il aurait voulu avoir, c'est à dire lui renouvelé? Tout est dit.

Tout ce qui est à même de détruire la personnalité d'un enfant, une logique de mort dont peu réchappent, d'ailleurs:

- l'écrasement et l'humiliation physique (la cabine de douche) et spirituel, une seule vision des choses est acceptable, et ce jusque dans l'inconséquence (très vite notée par les enfants, ça....) et le manque de logique.

- la remise en cause par l'ironie, la moquerie de toutes les paroles, les sentiments, les émotions de l’enfant, ce qui fait qu'il n'a plus qu'une alternative, tout cacher..

- l'encore classique " fais ce que je te dis, ne fais pas ce que je fais" (le repas, la religion), ma loi est pour toi, elle n'est pas pour moi, comment dès lors comprendre cette loi?

- la peur entretenue de la violence physique (avec l'excellent exemple du pendu), qui même si elle est rare, est toujours suggérée et entretient la même et constante terreur....

- l'ambivalence, avec de temps en temps une éclaircie qui entretient l'amour (même les enfants les plus maltraités aiment leurs parents..): le regard inquiet du père à l'enfant malade, par exemple. Après, il attend d'autres signes, et c'est reparti...

-la tyrannie appliquée dans tout l'univers proche, qui s'étend aux employés et s'arrête complètement à l'extérieur de ces deux cadres, familial et professionnel. Le désarroi que peut ressentir un enfant devant cette complète transformation de son père dans un cadre différent, le secret qu'il doit garder, la culpabilité qu'il ressent par assimilation.

- l'emprise, ce que Kafka quelque part nomme "amour" en parlant de la jalousie du père pour ses amis, mais qui n'est pas du tout de l'amour, mais un besoin de possession totale

- le chantage à la maladie, le surmenage, etc

-et enfin, la mère........ Dans un film australien, Shine, l'histoire de David Helfgott, un père détruit son fils, pianiste virtuose, et le rend fou. C'est un peu la même chose, la mère n'est qu'évoquée. Et pourtant...... quel rôle important a la mère dans ces drames familiaux. Là, Kafka le dit aussi, la mère aime plus son mari que ses enfants. Et c'est ce qui complète le tableau, elle a une position très ambivalente qui est juste suggérée, mais qui n'a pas dû aider un fils à véritablement faire ce qu'il avait à faire, c'est à dire ou se révolter, ou au moins fuir.....
Cela aboutit donc fatalement à un personnage qui par définition rate tout... Normal, pour le personnage le plus important de sa vie, ce père pervers (avec lequel il ne cesse d'entretenir une relation d'un masochisme assumé d'ailleurs, faut être deux pour que ça continue, ce genre de relations......), dans tout ce qu'il fait, dit, ressent, exprime, il n'y a jamais rien eu à admirer. Et il le constate avec une lucidité admirable. La fin de cette lettre, les réflexions sur son incapacité à fonder sa propre famille et les propos prêtés au père sont un miracle d'intelligence et d'introspection.....

Ce texte devrait être plus lu, à mon avis, tant il est puissant et intelligent, mais il ne peut parler, je crois, qu'à une certaine catégorie de lecteurs, ceux qui ont vécu d'une manière ou d'une autre ce que Kafka décrit. Qu'ils aient pu -un peu- dépasser ce genre d'enfance, ou pas encore. C'est d'ailleurs à mon avis un texte qui pourrait en aider beaucoup à ce que l'on nomme maintenant la résilience.

Je ne pense pas que ce texte soit vain parce qu'il n'a pas été envoyé. A mon sens, il ne servait à rien de l'envoyer, car son destinataire, tel que décrit (et je n'ai aucun doute quant au réalisme du portrait) n'était pas à même de le recevoir. Enfin, intellectuellement et affectivement, non. Ce genre de personnage ne peut se permettre une telle déstabilisation, tant son identité tient justement dans les tares reprochées. S'il les admet, il n'est plus rien..... Mais cette analyse, de par sa lucidité, aurait pu être le début d'une autre étape dans la vie de Kafka, lui permettre de repérer les situations dans lesquelles il se remettait lui-même dans la même position qu'on l'avait contraint à adopter dans l'enfance. Il avait tout compris........ un peu tard. Or, pour se sortir (plus ou moins...) des ornières (à savoir rejeter tout le malheur de sa vie sur l'enfance vécue, même si elle a été tragique), il faut impérativement, et le plus tôt possible, comprendre ce que l'on a vécu. Ni oublier, ni utiliser, pour avancer et ne pas répéter, il faut comprendre.
Maintenant, c'est évident que cette enfance dramatique, et l'incapacité de la dépasser, cette pure création -quasi expérimentale (et pourtant si fréquente..) -d'une névrose majeure d’angoisse, a permis l'oeuvre de Kafka. Qui n'est qu'angoisse....
Après, c'est tout le problème de la souffrance nécessaire-ou non- à la création

Relisant cette Lettre...

8 étoiles

Critique de Zazazou (Paris, Inscrite le 14 juillet 2013, - ans) - 2 août 2013

Je me sens proche de Sybilline lorsqu'elle écrit que Kafka ne sort pas "grandi de ce règlement de comptes". Sort-on jamais grandi quand on règle ses comptes? Je viens de relire cette Lettre au père; quand je l'ai lue pour la première fois, je devais avoir vingt ans et elle m'avait bouleversée. Incapable alors de porter quelque jugement que ce fût sur le style ou encore d'établir des comparaisons avec les autres livres de Kafka pour la raison que je ne les avais pas encore lus, je m'étais dit, (et je ne m'étais dit que cela) que j'aurais aimé pouvoir écrire un tel réquisitoire. Je m'étais totalement assimilée à ce jeune Franz avec lequel je partageais, me disais-je, une expérience commune et je me trouvais bien lâche d'être incapable de dire, serait-ce le dixième de ce que je lisais dans la lettre, à ce père dominateur que j'avais, moi aussi. J'ai eu souvent, tout au long de ma vie, le projet de relire cette Lettre mais je ne l'ai jamais fait avant ces jours derniers quand le livre, réédité en poche, m'est tombé sous les yeux chez mon libraire. Je sais maintenant que je n'ai pu le faire plus tôt parce que c'était trop dur. Je suis à peu près d'accord aujourd'hui avec toutes les réserves énoncées dans les critiques que je lis.Je ne puis m'empêcher de penser que même si Kafka oblige son lecteur à se faire un peu (beaucoup) voyeur, il a dû se sentir enfin libéré donc, en fin de compte, "grandi" quand même...
Pour finir j'ai envie de dire que cette Lettre au père ne peut se comparer à ses autres oeuvres. Elle reste "à part".

Comprendre kafka

7 étoiles

Critique de John (, Inscrit le 2 novembre 2010, 34 ans) - 22 novembre 2010

Avec ce livre, on comprend mieux les écrits de Kafka tels que la Métamorphose et les relations intra-familiales décrits dans ce livre
Kafka entreprend ici une mission courageuse, qui n'est pas seulement un plaidoyer contre son père . Le but de son entreprise est d'analyser et de synthétiser ses relations avec son père et l'emprise qu'il a eu sur la vie de son fils comme par rapport à ses fiançailles
On se reconnaît tous un peu dans ce livre et la réponse imaginée par Kafka fils de la part de son père montre bien la portée de son action

Peur !

8 étoiles

Critique de Monito (, Inscrit le 22 juin 2004, 52 ans) - 5 juin 2009

Cette lettre fait peur tant elle parle au père que je suis et qui doute, toujours de faire bien vis à vis de son fils, aîné, notamment.

Ce que Kafka dit à son père est une telle charge, mais aussi un tel cri de désespoir de n’avoir jamais été aimé comme il fallait, que j’en frissonne.

Coupables tous les deux, ce qu’admet Kafka, il reste aux pères que nous sommes de voir ce que nous pourrions répondre.

100 pages de puissance.

Un réquisitoire en vain

8 étoiles

Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 7 novembre 2007

Une vision très actuelle des relations père fils mais qu’en était-il à son époque ? A quoi sert-il de reprocher à son père sa dureté, sa cruauté, etc. … ? L’écrire permet, je pense, de prendre conscience et d’accepter cette relation difficile. Mais sans cette histoire les écrits de Kafka auraient été tout autres.

Pas du grand Kafka

5 étoiles

Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 29 novembre 2006

Beaucoup de choses déjà dites à propos de cette Lettre au père qui fait naître en moi divers sentiments.
D'abord un certain malaise face à ce texte intime, reflet d'une réalité qui pourtant, sent par moment la fiction, à cause d'un procédé littéraire qui a voulu que Kafka, au lieu de simplement cracher des mots de haine et de rage, les emballe avec de jolies phrases et des tournures travaillées. Ce qui ne m'empêche pourtant pas de penser que sur le plan littéraire, ce texte n'est pas mûr et de qualité très moyenne.
Passé ce premier malaise (on lit différemment selon que l'on soit devant fiction ou réalité face à de pareils faits évoqués), je me pose alors la question des références que nous avons, nous lecteurs, pour juger de ce qu'était l'éducation d'un père à la fin du 19e siècle. Ce qui nous paraît aujourd'hui ignoble ou outrancier entrait dans les normes de l'époque et on dirait que Kafka juge avec le regard d'un homme d'aujourd'hui les actes d'hier. Ce décalage est encore accentué par le fait que cette lettre n'est qu'on long reproche du début à la fin, même si l'amour est très présent. Les échecs, le gâchis, les peurs, le manque de confiance... tout cela c'est la faute du père, en tout ou partie (mais beaucoup en tout). Cette subjectivité, ajoutée au regard anachronique de Kafka fils, donne au texte une saveur particulière qui me déplaît. Le sujet est sérieux, la crise est grave mais j'ai le désagréable sentiment que Kafka a laissé l'exercice d'écriture prendre le dessus sur l'explosion des sentiments et lorsque ces émotions se sont fait trop fortes, il a voulu s'en défaire en jetant au visage d'autrui toute cette rancoeur qu'il ressent, et dans laquelle on peut voir pourtant des complexes et des coincçures pas forcément toutes liées à la figure paternelle. Un dédouanement donc, que je trouve facile et malsain, comme si l'auteur manquait cruellement de maturité. Du coup, ce qui pouvait passer pour un vibrant cri de désespoir sonne faux à mes yeux et mes oreilles.
Un texte que je trouve très narcissique et à la fin duquel Kafka ne sort pas grandi, mais ce n'est bien sûr que mon avis!

Œdipe, pas mort

4 étoiles

Critique de Sibylline (Normandie, Inscrite le 31 mai 2004, 74 ans) - 22 juillet 2005

Je viens de lire la "Lettre au père" et je partage l'avis de Thysbe. Pour moi, Kafka ne sort pas grandi de ce règlement de comptes. Il est indéniable qu'il a souffert de la façon dont son père l'a élevé, mais je ne trouve pourtant pas qu'il soit très équitable dans ses reproches et, de toute manière, comment l'être? Non. Ces choses là ne peuvent se régler de cette façon et on ne sort jamais ni apaisé, ni enrichi, de ces tentatives d'explications, ces mises en liste des reproches, fondés ou non. Il n'y a rien à gagner à ce jeu là. Kafka, à 36 ans, ne le savait pas encore, il l'aurait su plus tard.
Toutefois Tophiv, je pense que tu ne peux pas dire "Il ne lui adresse cependant aucun reproche ". Ne serait-ce que la description de la façon dont le père se tient à table, frise le sordide. Ce sont histoires de gens qui ne se supportent plus. Je me suis plusieurs fois sentie «voyeuse». Cela ne me regardait pas. Je lui en voulais un peu de me raconter cela. Je me disais «Comment son père raconterait-il la même scène ?»
Il faut aussi bien se souvenir que le rôle du père dans une famille de la fin du 19ème, n’est guère jaugeable selon les critères d’aujourd’hui. Et je me demande si, à l’époque, ce que Frantz nous dit de son père, était si extraordinaire que cela…
Quant à l’aspect littéraire de l’œuvre, heureusement qu’on y retrouve un peu de l’âme de Kafka, mais perturbée tout de même par l’émotion et la partialité. Je n’ai pas vraiment réussi à succomber au charme habituel.


Sans rancune

5 étoiles

Critique de THYSBE (, Inscrite le 10 avril 2004, 67 ans) - 17 mai 2005

Si j’ai beaucoup aimé « la métamorphose » je ne peux pas dire la même chose de « lettre au père », mais là n’est pas un roman.
Dans la métamorphose on prend conscience du poids de l’éducation autoritaire du père sur le fils, et pour moi en rester là suffit largement. Je n’ai guère apprécié toutes ces pages de reproche, j’ai trouvé cela très lassant.
La personnalité introvertie de Kafka est mise à nue. Certes, il a du éprouver beaucoup de bien à écrire tout cela, mais en tant que lectrice je me suis un peu sentie agressée par tous ces reproches laissés sans réponse.
On peut largement s’en tenir à son histoire familiale dans la métamorphose de l’édition folio.
Je préfère rester dans les allégories et les métaphores. D’ailleurs, je dirai même que c’est grâce à son père qu’il a su en faire de si belles…

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