Le petit pêcheur et le squelette
de Chen Jianghong

critiqué par JulesRomans, le 24 septembre 2013
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
"Impossible de ne pas y croire, mais pas la peine d'y croire totalement" (proverbe chinois)
Voilà le récit d'un jeune enfant orphelin, qui vit de la pêche ; à la suite d'un naufrage il rend la vie à un fantôme qui l'adopte.

Le fantôme est un personnage extrêmement présent dans les fictions de l'Empire du milieu que ce soit à une période classique ou de nos jours avec en particulier les films.  

Pour les contours de ces illustrations, l'auteur utilise l'encre de Chine, et à l'origine du papier de riz aussi les couleurs sont subtiles. L'ensemble permet une belle entrée dans une rêverie où contrairement à la plupart des contes traditionnels de différents pays le fantôme n'est pas un être dangereux mais au contraire un personnage protecteur. Il peut ici être aussi l'apparition floutée du pêcheur qui sauve l'enfant après que ce dernier ait connu une très grande peur du fait d'une tempête maritime.

"Impossible de ne ne pas y croire, mais pas la peine d'y croire totalement" se dit en peu de syllabes en chinois :

"buke buxin, buke quanxin"

"Dragon de feu" avait été extrêmement bien accueilli dans les écoles primaires et on se réjouit de l'arrivée de ce nouvel album qui permet de faire s'exprimer les élèves sur des éléments de la culture chinoise matérielle ou spirituelle.