Plan de table
de Maggie Shipstead

critiqué par FranBlan, le 5 octobre 2013
(Montréal, Québec - 82 ans)


La note:  étoiles
Lecture désolante…
Un mariage, le plus beau moment d'une vie...?
Plan de table, ou quand une riche famille américaine se retrouve en huis clos sur la très select île de Waskeke, île fictive de Nouvelle-Angleterre, s’apprêtant à célébrer le mariage de Daphnée, leur fille aînée enceinte de sept mois.
Amour, fidélité, réussite, démon de midi, roman social grinçant; une analyse caustique, mais peu originale des vies étriquées et superficielles de l’élite bourgeoise américaine empoisonnée par les préoccupations de statut social et la mélancolie de l'échec.

C'est l'événement de la saison sur l'île de Waskeke !
Mais alors que famille et amis sont en effervescence, le père, lui, arbore une mine maussade.
Pour Winn Van Meter, l’archétype du WASP, banquier désabusé de cinquante-neuf ans, passe encore de voir sa fille très enceinte s'afficher en robe virginale, de supporter les commentaires gras des cousins de province et les discours éméchés de sa belle-soeur.
Passe encore qu'une fuite de homard sème la panique et qu'une baleine choisisse précisément ce week-end pour venir s'échouer sur la plage.
Passe enfin que son éducation toute protestante l'empêche de goûter aux appas de la jeune Agatha, demoiselle d'honneur particulièrement accorte.
Non. Le vrai scandale pour Winn, cette obsession qui hante ses nuits, se résume à une seule question : pourquoi les portes du Pequod, le club de golf le plus huppé de l'île, ce sanctuaire des âmes bien nées, lui restent-elles désespérément closes ?
Plus que deux jours à tenir et ce mariage sera de l'histoire ancienne...

Malheureusement , les autres personnages sont tous aussi stéréotypés, creux et inintéressants.
Le récit dénué de tout humour est guindé, surchargé, truffé de clichés, à un point tel que cela en est presqu’invraisemblable!
Bref, une lecture désolante malgré certains dialogues qui claquent des talons, d’épars moments de solitude et de nostalgie qui émeuvent, et quelques phrases qu'on a envie de souligner:
«Des crayons et des pinceaux de maquillage traînaient partout dans le plus grand désordre, comme abandonnés sur place par des esthéticiennes ayant fui Pompéi»
«Parler de liberté à Biddy, ce serait comme expliquer l'Afrique à une girafe née dans le zoo du Bronx».

N.B. Lu en version originale américaine et en édition Kindle E-Book.
nul ! 1 étoiles

aucun intérêt : histoire insipide, personnages caricaturaux....
une fois le livre fini, on se demande ce que l'auteur avait à partager ...

Sofbad - - 62 ans - 22 août 2014