Zelda la rouge
de Martine Pouchain

critiqué par JulesRomans, le 3 novembre 2013
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
Distinguer "Zelda la rouge" (une Amiénoise) de "Rouge Zelda" (une Parisienne) de la "Zelda" de Tournier (une Américaine) et de "Zora la rousse" (une Dalmate)
Zelda a seize ans, toutes ses dents mais une locomotion réduite depuis qu'elle a été renversée par une voiture. Elle est depuis en fauteuil roulant. Julie, sa sœur aînée de quatre ans, est bien décidée à la venger et pour cela à retrouver le chauffard. Toutefois au lieu que ce soit elles qui aillent à Lagardère, c’est Lagardère incognito quelques années après qui vient à elles. Et si en plus un petit vélo dans le cerveau allait amener l’une des deux à devenir amoureuse du chevalier servant qui n’avait pas serré le frein...

Plus de parents, plus de grands-parents depuis peu, ces jeunes filles vivent à Amiens (on évoque la rue Sainte-Marguerite) dans un univers un peu onirique et parlent entre elles d’orgasmes. Cet ouvrage devrait plaire vraiment au jeune lectorat féminin, je reste sceptique sur sa bonne réception chez les jeunes garçons.