Une série acidulée par ses couleurs et son scénario

Dans le tome précédent, un père et ses trois enfants trouvent refuge avec une jeune femme Rachel sur un île humainement déserte mais peuplée de nombreux animaux dont une espèce apparentée aux sangliers particulièrement féroce et ne craignant pas l'homme ainsi que des caïmans.

Leur mère sans nouvelles a quitté l'Europe et se retrouve à Cayenne d'où elle s'embarque clandestinement, découverte elle travaille en cuisine où l'estomac d'un gros thon lui apporte la preuve que son mari et ses enfants sont vivants. Elle pense qu'ils sont sur un îlot des Seychelles dans l'Océan indien. Elle s'empare d'une chaloupe et avec un marin elle rejoint effectivement l'île mais les naufragés l'ont quittée pour tenter l'aventure sur un radeau.

La robinsonnade est mise à l'heure du XXIe siècle, elle en garde toute sa puissance et y gagne dans le domaine affectif et technique. Le graphisme rappelle un peu celui de Julien Neel, connu pour la série "Lou" ; les couleurs sont un peu kitch.

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  Paola Crusoé, Tome 2 : La distance

  de Domecq, Mathilde
  Glénat
  ISBN : 9782723492928 ; 14,95 € ; 06/11/2013 ; 96 p. ; Cartonné

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