De jour comme de nuit
de Jean-Luc Outers

critiqué par Ddh, le 25 novembre 2013
(Mouscron - 82 ans)


La note:  étoiles
la société mise à mal
Hippolyte, Juliette et César, de jour comme de nuit, sont dévorés par leur idéal : échafauder un monde plus juste, mais cette fin du XXème siècle n’est pas le grand soir !
Son premier roman L’ordre du jour en 1987 connut un beau succès. La même année, Jean-Luc Outers devient responsable du Service des Lettres et du Livre au Ministère de la Culture de la Communauté Française ; il quitte cette fonction en 2012. Lauréat du Prix Rossel en 1992 avec Corps de Métier et du Prix Rossel Jeunes en 2008 avec Le voyage de Luca.
Hippolyte a maille à partir avec son père, un parlementaire de gauche ; lui, il ne rêve que de la gauche communiste et est peu enclin à perdre son temps à l’école, tout comme ses amis Juliette et César. Ils préfèrent les meetings politiques et les soirées au café où l’on refait le monde. César est à l’antipode de son père : quand celui-ci est banquier, César prône le partage des biens ! Mais après les études, il y a le monde du travail. Ils échafaudent une innovation pédagogique : reconstruire les ados en décrochage scolaire.
Ce roman retrace les grands courants politiques qui modifient la vie des gens. Ces graves sujets sont traités par la lorgnette de quelques jeunes où quelques touches d’humour allègent l’atmosphère sans oublier l’amour qui occupe aussi la vie de ces révolutionnaires !