La Porte des mondes
de Robert Silverberg

critiqué par Henrikoubbi, le 30 novembre 2013
(Saint Julien en Gènevois - 55 ans)


La note:  étoiles
L'uchronie dans toute sa splendeur
Suite à la terrible pandémie de peste au Moyen-âge, la Turquie a annexé la majeure partie de l’Europe, la Russie a conquis une grande moitié de l’Asie et le Nouveau Monde se retrouve aux mains des Incas et des Aztèques qui ont su développer leurs civilisations.

Un jeune anglais de 18 ans quitte sa Grande Bretagne natale pour faire fortune dans les Hespérides, au sein de l'empire aztèque. Le long de son périple, il va rencontrer un sorcier, devenir l'ami d'un prince qui veut fonder son propre royaume et tomber amoureux, constamment en danger dans un parcours semé d'embûches au sein d'un nouveau monde fantastique et mystérieux.

Robert Silverberg nous offre une magnifique uchronie. Silverberg a fait un travail de documentation fantastique sur la civilisation aztèque ce qui donne un rendu saisissant et riches en couleurs. Tout paraît tellement exotique (vie quotidienne, arts, les descriptions des maisons et des monuments, sports, guerres....).

Le style est clair, sans fioritures, efficace. Silverberg est un conteur extraordinaire et réussit comme pour beaucoup de ses romans à nous faire rêver.