Le dernier royaume, Tome 1 : Les cendres d'Auranos
de Morgan Rhodes

critiqué par MEISATSUKI, le 7 décembre 2013
( - 48 ans)


La note:  étoiles
Un bon scénario mais aucun style
4eme de couverture :
Après des siècles de paix, une rumeur de guerre enfle entre les trois royaumes d’Auranos, de Paelsia et de Limeros. Au centre de ce conflit naissant, un funeste souvenir : une sombre magie oubliée, sur le point de s’éveiller de nouveau. Pour la maîtriser, tous les coups sont permis et seuls les plus forts, ou les plus rusés, s’en sortiront. Malgré ce climat inquiétant, Cléo, la princesse gâtée d’Auranos, a une mission plus urgente : trouver le remède pour sauver sa sœur qui se meurt lentement. Défiant les ordres de son père, elle s’enfuit en secret dans le royaume voisin de Paelsia à la recherche d’un ancien charme, que certains croient être seulement une légende… Le destin mettra sur son chemin Magnus, le terrible prince de Limeros, Jonas, un Paelsien animé d’une puissante soif de vengeance, ainsi que Lucia, une « élue » aux pouvoirs enchanteurs. Entre trahisons, tractations et batailles, les quatre jeunes gens verront leurs vies inéluctablement liées. Car si la magie qui refait surface est leur unique lueur d’espoir, elle peut aussi devenir l’arme de leur destruction. Des trois royaumes, un seul survivra à cet affrontement inéluctable. LA GUERRE APPROCHE… CHOISISSEZ VOTRE CAMP

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Si le scénario est bien ficelé et tient la route, le style littéraire fait perdre toute crédibilité à ce roman. Les descriptions sont réduites au strict minimum. Il en résulte des personnages caricaturaux, même si Magnus est le plus travaillé psychologiquement.Je ne me suis pas attachée aux personnages et leurs amours de midinettes. Les rebondissements sont prévisibles 3 pages à l'avance. Les royaumes sont aussi décrits très succinctement (certes on sait qu'il y fait chaud ou froid, si les habitants sont riches ou pauvres et qu'il y a des forêts, super...). Tout ceci engendre une lecture plutôt rapide (trop ?...). L'écriture et l'alternance de scènes sanglantes et « cul-cul la praline » font que j'ai eu du mal à faire le point sur l'auteur. L'imaginant plutôt jeune, j'étais au départ assez indulgente sur l'écriture. Mais après quelques recherches sur internet, j'ai découvert qu'elle n'en était pas à son coup d'essai vu que cette dernière écrit aussi sous le nom de Michelle Rowen et est née en 1971 !!! Là du coup, j'ai un peu l'impression d'avoir mangé MacDo alors que je devais tester le menu d'un jeune chef étoilé... Bref, une belle couverture ne fait pas forcément un bon livre. Et ce n'est pas avec ce livre que nos ados feront des progrès en expression écrite. On est loin de l'écriture d'Harry Potter ou de l'Assassin Royal.
Univers pauvre et style simpliste. 5 étoiles

L’histoire commence doucement, par une prophétie : des sœurs sorcières enlèvent un bébé qui, selon la prophétie, posséderait un magie pour retrouver les pierres à l'origine de l'Elémentia, une magie basée sur les quatre éléments. Puis on est projeté dans l'univers de Mytica, où on découvre une partie de l'histoire : trois peuples vivant en paix depuis des siècles vont s'affronter suite au meurtre d'un citoyen de Paelsia par un seigneur d'Auranos.

L'univers de l'auteur et la trame de l'intrigue sont bien maîtrisés, mais des plus classiques ; la magie quant à elle est des plus simplistes : on se croirait dans un roman des années 80 ou un scénario, peu inventif, d'un mauvais jeu de rôle.

Vraiment rien d'original !

Dans ce premier tome, nous suivons quatre protagonistes.

Une princesse du royaume d'Auranos capricieuse, au caractère entier et au mental d'acier. Un jeune Paelsien rebelle qui souhaite se venger du meurtre de son frère et qui se retrouve à la tête d'une révolution. Un personnage qui attire l'empathie du lecteur, car, même ravagé par la rage et la haine, il se retranchera en se posant des questions. Une enchanteresse qui doit apprendre à contrôler son héritage avant que ce dernier ne la tue. Et son frère, élevé dans le sang, la violence et la soif de conquête par son père, le roi de Limeros. Contrairement à son père, il a un cœur qui d'ailleurs le perdra à plusieurs reprises.

Si le scénario est bien ficelé et que l'action débute sur les chapeaux de roue, le style littéraire fait définitivement perdre toute crédibilité à ce roman. Un style trop simpliste où les descriptions sont réduites au minimum, qui donne des personnages caricaturaux. L'écriture au vocabulaire trop simple et, l'alternance des scènes sanglantes avec les amours de midinette ne sont pas pour renouveler le niveau. On est loin de l'écriture d'Harry Potter ! On a l'impression de se rendre dans un restaurant quatre étoiles et que le chef nous a servi une boîte de conserve.

Un roman trop classique, aux rebondissements prévisibles, à l'univers trop pauvre, qui engendrent une lecture trop rapide.


Une belle couverture mais un goût d'un premier tome sans surprises !

Une belle couverture qui ne donne franchement pas envie de lire la suite !

Goupilpm - La Baronnie - 67 ans - 13 août 2017