Ce roman post-apocalyptique de 850 pages (J'ai lu) est vraiment trop long. D'ailleurs, comme son titre l'indique, il s'agit plus d'une chronique que d'un véritable roman pourvu d'une intrigue.
L'histoire se passe à la fin du XXIe siècle, après une catastrophe nucléaire. On passe du point de vue des horcites (ceux qui vivent hors des cités), celui de ceux vivant à NyLoPa (les trois mégalopoles reliées de New York, Londres et Paris), et celui de la narration. C'est ce dernier qui m'a plu davantage. Le reste est, il faut l'avouer, assez du remplissage voire de la logorrhée.
Cette édition est déjà remplie de fautes et de coquilles ("d'avantage", "ils dissent"...), mais en plus il y a des cas où je ne sais plus ce qu'il faut comprendre. Par exemple, on lit au début "la Seine" et quelques chapitres plus loin on trouve "la Senn".
Par ailleurs, l'auteur ne m'a pas semblé cohérent dans sa façon de nous présenter le monde à la fin du XXIe siècle : la presse existe toujours, le terme "mademoiselle" est encore utilisé, Naja vient d'une fratrie de 4 enfants, etc. Cela donne l'impression que seul le côté technique, scientifique aurait évolué, mais pas le côté sociétal. Or, c'est un point important dans la littérature SF.
MD20 - - 41 ans - 24 juillet 2018 |